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River voit triple

Par Léo Ruiz, à Buenos Aires
River voit triple

Et 1, et 2 et 3-0. D'abord embêté, puis assez nettement supérieur au Tigres d'un Gignac bien maîtrisé, River Plate a décroché la troisième Copa Libertadores de son histoire. Avec ce deuxième titre international en sept mois, Marcelo Gallardo a gagné pour toujours sa place dans l'histoire de River.

River Plate 3 – 0 Tigres

Buteurs : Alario (44e), Sanchez (74e, sp) et Funes Mori (78e) pour River

Les Mexicains voulaient la Libertadores, la première de l’histoire de leur pays, eux les invités. Mais depuis un an, ce River Plate est au-dessus de tous les autres : un titre local, puis la Sudamericana, et désormais le plus beau des trophées d’Amérique, cette Copa Libertadores qu’Enzo Francescoli, aujourd’hui manager du club à la bande rouge, avait levé il y a 19 ans. Une éternité. Ironie de l’histoire, ce Tigres, dépassé ce soir (3-0), à l’image d’un Gignac bien tenu, avait sauvé River Plate en phase de poules. Cavenaghi part la tête haute, Lucho ajoute une ligne à son palmarès et Gallardo, qui ne va pas manquer d’offres en Europe, devient encore un peu plus idole de la maison River Plate.

Des coups de latte et un coup de tête

C’est dans la folie rouge et blanche du Monumental, sous un feu d’artifice interminable qui résonne jusqu’à l’autre bout de Buenos Aires, que les deux équipes font leur apparition sur le terrain. Les onzes sont bien ceux annoncés, avec Cavenaghi d’un côté et Gignac de l’autre. River veut marquer le terrain d’entrée : Ponzio n’est pas loin d’amputer Solis et Alario évite le rouge mais pas la cheville de Pizarro. Esseulé devant, Gignac profite de son premier ballon pour offrir un caviar à Sobis, qui réussit à marcher sur le ballon. Les coups fusent, Gignac se permet d’envoyer Funes Mori au tapis et prend lui aussi sa biscotte. La pluie commence à tomber, et Tigres semble dans un premier temps plus à l’aise avec le ballon que le local. Arévalo Rios, qui a tenté toute la semaine de gratter un contrat à Boca, y va lui aussi de son coup de latte. Comme prévu, la soirée est pauvre en jeu et riche en combat. Les commentateurs de la télé publique argentine réclament un péno pour River sur une mini-main de Rivas. C’est non. Les locaux remettent le pied sur le ballon et mettent enfin la pression en fin de premier acte, mais la paire d’attaque ne touche pas une bille. Jusqu’à ce que Vangioni cale un petit pont à Jurgen Damm et trouve la caboche d’Alario (44è), qui fait exploser les 60 000 fans du Millonario.

Gignac tenu, le Monumental comblé

Si l’arrivée de Gignac à Tigres au mercato a fait du bruit sur tout le continent, celle d’Alario à River a été fort discrète. Et pourtant, c’est encore l’ancien joueur de Colon, déjà buteur en demi face à Guarani, qui fait la différence. La partie reprend sur les mêmes bases, avec une pluie battante et un high kick de Funes Mori sur le tibia de Sobis. Sixième carton jaune de la soirée, puis le septième, pour Cavegol, qui se distingue plus par ses croche-pattes que par sa présence dans la surface de Guzman. Tigres essaye de se remettre dans la partie, mais Gignac envoie dans les gradins un bon centre en retrait de ce maigrichon de Damm. Le jeune mexicain met le boxon sur son aile droite, mais c’est ensuite Aquino qui ne profite pas de son travail. L’ancien de l’OM, lui, n’est pas à la fête : peu de ballons touchés, peu de duels gagnés. La découverte du football sud-américain n’est pas une partie de plaisir. Au milieu, Ponzio, jamais averti, enchaine les fautes tactiques bien senties. Le dernier quart d’heure approche et les locaux plient l’affaire : faute sur Sanchez, pénalty, que l’Uruguayen transforme lui-même (74è). Privé de but, Cavenaghi a quand même droit à une énorme ovation à sa sortie. Les Mexicains ont lâché, Funes Mori smatche facilement un corner de Pisculichi (78è). Lucho Gonzalez peut profiter du festival. Le Monumental et le peuple Millonario n’ont plus qu’à faire la fête.

C’est fait : Johan Cruyff à Barcelone !

Par Léo Ruiz, à Buenos Aires

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