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R.Girard : « Sans budget mirobolant, on peut se retrouver devant »

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R.Girard : « Sans budget mirobolant, on peut se retrouver devant »

Au passé, René Girard était joueur de Nîmes et des Gigis, puis entraîneur puis sélectionneur des Espoirs. Au présent, René Girard est le Mister de Montpellier, actuel second du classement de Ligue1. Du coup René Girard en interview, c'est ici et maintenant.

Alors satisfait ?

Oui oui oui… Satisfait oui. C’est vrai qu’on a fait un bon parcours. Mais bon, quand on fait ce métier-là, on est jamais totalement satisfait, ni confiant. Il y a toujours le match d’après qui arrive.

Vous êtes plus satisfait du comportement de votre équipe ou de ses résultats ?

Je crois que ça va de pair. Après, le résultat est une chose, même si le contenu n’est pas toujours là. Avec un bon comportement, on peut gagner ou perdre, mais à un moment, tant mieux s’il y a le résultat.

Honnêtement, en début de saison, vous vous attendiez à quoi ?

A découvrir. A voir. Comment on pouvait s’adapter à la Ligue 1. Il ne faut pas oublier que nous sommes promus ; beaucoup de nos joueurs découvrent ce niveau. Après, c’est vrai que ça s’est déridé assez vite.

A quel moment vous êtes vous dit que c’était gagné ?

Dans ce métier, on ne se dit jamais ça. On a certes senti assez vite qu’on avait là un bon groupe. Est-ce qu’on pensait être sauvés en février ? Je vous dis non. Mais assez vite, on a senti cette équipe réactive, avec un bon caractère, de l’orgueil…

Vous pensez à certains joueurs en particulier ?

Non, ensemble, tous ensemble. Ce groupe a une vie collective assez forte. Entre les anciens qui ont apporté leur expérience, les jeunes vainqueurs de la Gambardella en 2008, il existe une osmose. Après, on leur a proposé un projet de jeu et ils ont tous adhéré. Il est toujours dangereux de sortir un joueur en particulier. Pour les autres, mais aussi pour lui. Et quand on a un bon collectif, tout le monde en profite, un coup c’est l’un, un coup c’est l’autre…

Vous parliez de projet de jeu…

Oui, au départ, j’avais un système. Un 433 avec un milieu en triangle avec deux pointes hautes. Et une identité : on n’a pas forcément une équipe qui a un potentiel athlétique pour tout casser, mais on peut s’imposer dans le mouvement, dans la disponibilité, dans le jeu, qu’on essaie d’animer le plus possible, dans l’entreprise, dans la détermination. Mais oui, on ne peut pas s’exprimer sans un canevas bien défini. L’animation se fait à partir d’un schéma… Ensuite, à partir du moment où le groupe y adhère et surtout y prend du plaisir, c’est simple, il veut en prendre encore plus. Et, ainsi, quand les résultats suivent, on se dit qu’on a choisi la bonne route.

Vous aviez des références, des exemples pour montrer à votre équipe ce que vous vouliez ?

En 433, on en revient toujours aux mêmes : Lyon, le Barça.

Et, à votre tour, bon, sans toutefois devenir une référence (ou en tout cas pas encore), voyez-vous vos adversaires s’adapter à vous et votre jeu ?

Complètement. Surtout ces derniers temps, des choix techniques sont faits pour nous contrer. Bon, après, tout le monde essaie de trouver comment surpasser l’organisation d’en face, il y a forcément une réflexion de la part de l’adversaire.

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C’est tout de même une forme de reconnaissance pour un club comme Montpellier ?

Quand un adversaire joue par rapport à vous, c’est effectivement une forme de respect. Et puis c’est déjà ça de pris : s’il s’adapte, il joue moins comme il le voudrait.

Et vous, comment parvenez-vous à concilier votre projet de jeu et les adaptations forcément nécessaires ?

On y arrive toujours. Actuellement, je dois avouer qu’on a trouvé un bon équilibre.

C’est à dire ?

Bon, on va dire que le 433 permet pas mal d’ajustements.

Qui vous a surpris cette saison ?

A part nous ? Parce que nous sommes un peu la preuve que sans un budget mirobolant, on peut se retrouver devant. Non, sérieusement, des équipes comme Lorient ou Valenciennes ont toutes deux pratiqué un super jeu sans avoir forcément les moyens du premier peloton. Peloton où Bordeaux est au-dessus du lot, indéniablement. Et puis on retrouve les grosses cylindrées : Marseille, Lyon, Rennes, Monaco, bon et puis le PSG.

Oui, le PSG… Mais la vraie déception, c’est plutôt Lyon, non ?

L’OL, pendant 10 ans, c’était purement exceptionnel. Puis il y a une fin à tout. Il faut reconstruire. Et là, ce n’est pas parce qu’on remplace un joueur par un autre de niveau équivalent que ça prend. Ça demande des réglages. C’est toujours très fin. Même avec autant de travail, autant d’envie, on n’obtient pas toujours autant de résultats. Voilà, il y a eu un tournant, un gros changement d’effectif. Claude fait du bon travail, et ne vous inquiétez pas, ils seront là dans les années à venir.

Puisque vous parlez de se rassurer, parlons de George Frêche…

Hoffff… Il a fait beaucoup pour l’agglomération hein. Je suis gardois de pure souche, donc bon… C’est un personnage dans la région. Et puis on va dire que politique et football ne font pas toujours bon ménage.

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