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Quel autre format pour la « Ligue des nations »?

Par le « cyber-café »
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Adoptée ce matin par l'UEFA, la « Ligue des nations » est une nouvelle compétition qui va concerner les sélections européennes et remplacer la plupart de leurs matchs amicaux par des poules avec système de montée et descente. Un nom bâtard et un concept obscur qui divisent déjà chez les amateurs de ballon rond. Quelque part entre le titre d’un film de super-héros et une compétition des premiers PES, la Ligue des nations méritait bien qu’on lui trouve déjà un remplaçant.

La Ligue des Masters

L’Assemblée nationale française, quand elle n’est pas le bastion mondial de la sieste, est une terre de Sudoku, de mots croisés et de smartphones. Bref, un bastion du fun. Au congrès annuel de l’UEFA en revanche, on sait s’amuser. Sous chaque table, un petit écran avec la Rolls Royce du jeu de foot : PES 6. Suffisant pour qu’au milieu d’un discours soporifique de Michel Platini, quelqu’un dégaine : « Monsieur le Président, l’idée de Ligue des nations, c’est pas mal. La Coupe Konami aussi, ça déchirait pas mal. Mais pourquoi pas une vraie Ligue des Masters ? » . Silencieuse mais admirative, l’audience se concerte avant de se lever comme un seul homme. Applaudissements et cris accueillent l’idée brillante. Michel Platini tapote sur son micro pour calmer les esprits. « Messieurs, appuyez sur croix. Je déclare validée l’idée de la Ligue des Masters 2018/2019 » . Un coup dur pour Didier Deschamps, pas verni avec sa doublette Valeny – Espimas. Championne du monde en titre, l’Espagne du Ximenes et Bolata tape le Brésil de Castolo, le Portugal de Miranda et l’Italie de Cellini sereinement. Heureux comme un gamin dans un magasin de bonbons, Michel Platini réussit un coup double puisqu’outre le succès de cette Ligue des Masters, c’est une petite équipe qui s’impose lors de cette première édition : l’Australie du très sous-estimé Burchet.

La tournée des quatre tremplins

Oberstdorf, Garmisch-Paternkirchen, Innsbruck, Bischofshofen. Des noms à se faire éclater par le Bayern Munich, mais bien plus encore. Pour comprendre pourquoi, il faut savoir que comme la plupart des gens qui travaillent au sein de grandes institutions administratives, Michel Platini a beaucoup de temps libre. Et comme qui dit temps libre dit aussi Eurosport, snooker et fléchettes. Fan de saut à ski et de la moustache d’Adam Malysz, le Polonais volant, Michel fait son coming-out à Astana. « Messieurs, je me fous de vos élucubrations et encore plus de la Ligue des nations. Il y aura désormais la tournée des quatre tremplins du football » . Exposé par Platoche, le principe est simple : un sauteur par pays, un tremplin par trimestre et un seul vainqueur à la fin. Comme en saut à ski, seules les 50 meilleures nations mondiales à l’issue des qualifications auront le droit d’en découdre et tout se passera en duel (le 1er contre le 50e, le 2e contre le 49e et ainsi de suite). Favoris car coachés par Janne Ahonen, quintuple vainqueur de la tournée la plus célèbre après celle de Sidney Govou, les Finlandais s’inclinent face à la surprise française lors de l’ultime saut de la saison 2018/2019. Oui, Mathieu Valbuena s’est envolé loin. Tellement loin que personne ne sait où il a atterri. Putain de vent.

Un G8 du football

Vexé par l’annulation du G8 de Sotchi, Poutine a planté dans le crâne de Platini l’idée qu’un sommet mondial du football serait bienvenu pour réconcilier tout ce petit monde. Et l’idée a fleuri dans le cerveau de Platoche. Quatre ans après le G8 2013 en Irlande, le gratin du football mondial est réuni un peu en Italie, et surtout en notes de frais, pour un nouveau sommet international. Pas les derniers à saucer leur plat et à lécher leur cuillère en argent, les ambassadeurs des huit pays le plus puissants du monde répondent présent. Fin négociateur même quand il s’agit de faire plouf, Stéphane Guivarc’h entraîne la France, en difficulté d’entrée de jeu face à l’équipe de l’Union européenne. Ravi par la qualité des affiches et notamment par un Italie – Grande-Bretagne passé à la postérité, le public reste perplexe face aux productions des équipes russe et chinoise. Toujours en marge du football mondial, les deux compères ne cessent de faire des matchs nuls pour faire la nique au autres membres. Inaugurée en 2018/2019, la fausse bonne idée ne dure que deux saisons, la faute à des… USA/Russie et des USA/Chine un peu trop musclés. Il faut dire que le sélectionneur Snowden était chaud.

La NFA, National Foot Association

Calé dans son canapé en train de lire les déclarations de Barack Obama sur le pape François, Michel Platini cherche une idée lumineuse. Impressionné par le succès des Indiana Pacers contre l’ogre du Miami Heat, Platoche le sait : les champions sont aussi faits pour être battus. Histoire de redonner un peu de suspense, le président de l’UEFA va décider de corser la tâche de l’intouchable Roja, divisant le Vieux Continent en deux hémisphères. Géographie oblige, les champions du monde se retrouveront avec le Portugal, la France, l’Italie, la Turquie et la Grèce dans leur poule. Dans l’intimité, Michel se confie à Franz Beckenbauer. « Ils ne termineront pas derniers, mais ils vont perdre des forces. On leur réservera un bel accueil à Athènes et Istanbul… De votre côté, avec les Anglais et les Pays-Bas, vous avez l’ascendant psychologique. Quand vous les affronterez en play-offs, ils seront à bout de souffle. » Mais voilà, cinq ans plus tard, même le naming n’a pas fait l’effet escompté : vainqueur de l’Euro 2016 en France, la team España Calimochos déboîte à nouveau le Deutschland CurryWurst en finale, grâce à sa nouvelle pépite Olivier Torres. Outre-Rhin, les fans dépriment en se repassant en boucle le doublé d’Oliver Bierhoff sur cassette VHS.

La Ryder Platini Cup

À l’heure où l’Asie s’offre sa propre version de la Ryder Cup, il n’était même pas surprenant de voir Michel Platini bondir sur un phénomène né sur les parcours de golf américains. Avant de voir plus grand et de s’imposer à la tête de la FIFA, le Français veut marquer d’une pierre blanche son passage au sein de la Confédération européenne de football. Pour ce faire, Platoche veut opposer tous les deux ans les meilleurs joueurs d’Amérique du Sud à leurs homologues européens. Et si les States font forcément la gueule, les Ricains comme la Terre entière ne peuvent s’empêcher de s’enflammer devant ces affrontements transcontinentaux qui ne tarderont pas à devenir mythiques. En 2066, près d’un demi-siècle après son lancement, la compétition ridiculise la finale de la Coupe du monde, le Superbowl et les JO d’hiver de Sydney dans le top des meilleures audiences, mais n’en finit pas d’exploser les budgets transports des fédérations péruvienne et slovaque. L’histoire était lancée.

European Davis Football Cup

Invité de dernière minute à Astana, Jean Gachassin souffle son idée à l’oreille de Michel Platini, qui voit là une opportunité de réunir les férus de ballon rond et de petite balle jaune. Le concept ? Un championnat européen de Tennis Ballon, et des matchs en trois sets gagnants. Deux équipes de deux joueurs de foot entraînées par une ancienne gloire du tennis. Richard Gasquet, sélectionneur des Bleus, comprend vite que la meilleure technique consiste à associer un petit technique à un grand balèze, pour les têtes smashées. En finale de la première édition, à Wimbledon, l’Espagne d’Iniesta et Piqué s’incline 6-2, 6-1, 6-0 face au duo imprenable Valbuena-Brandão, naturalisé pour l’occasion et meilleur joueur du tournoi. Bah ouais, les coupes en bois, c’est chasse gardée.

Une élection mondiale

Sport populaire confisqué par quelques élites surpayées, le football s’est peu à peu éloigné de ses racines. Alors Michel Platini, soucieux de rendre la discipline à la plèbe, expose au comité exécutif de l’UEFA son projet révolutionnaire : une élection de la meilleure équipe européenne. Invités aux urnes pour un scrutin à deux tours, les habitants de l’UE désigneront ainsi leur champion, qu’importe le score des matchs amicaux désormais disputés à titre indicatif. Mais le système, a priori démocratique, connaît des dérives dès sa première édition. Le 21 avril 2018, lors du premier tour, ils sont 5 à recueillir les 8% nécessaires pour se maintenir. Si les listes de la Chine (16,8%), de l’Inde (12,1%) et des États-Unis (10,3%) étaient attendues (population oblige), la surprise vient de l’Iran (8,4%), qui a su recueillir une grande partie de l’électorat protestataire pour se hisser au tour suivant. Afin d’éviter le sacre de cette sélection qualifiée « d’idéologiquement dangereuse » , certains joueurs russes décident de former un front républicain. En conséquence, Hugo Lloris, Sergio Ramos, Philippe Lahm ou encore Didier Drogba appellent leurs électeurs à se rassembler derrière les États-Unis lors de cette quintangulaire. Seul Samuel Eto’o, « qui regrette l’absence de Samuel Eto’o au second tour » , s’abstient. Et le 28 avril, le couperet tombe. Clint Dempsey se voit remettre l’écharpe du vainqueur en mondovision pendant que Javad Nekounam appelle à l’insurrection footbalistique face-caméra. Qu’importe : le peuple a parlé.

David Pereira da Costa, le dix de cœur du RC Lens

Par le « cyber-café »

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