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PSG : éventuellement, on pourrait envisager de conclure ?

Par Mathieu Faure
PSG : éventuellement, on pourrait envisager de conclure ?

Éliminé en Ligue des champions sans combattre, le PSG n'a pas terminé sa saison pour autant. Avec une finale de Coupe de France et un titre de champion à conserver, les Parisiens ont là l'occasion unique de réaliser un grand chelem sur le territoire national. Ça serait vraiment con de s'en priver.

Des quatre équipes éliminées en Ligue des champions cette semaine, le PSG doit être celle qui en garde le moins de regrets finalement. Quasiment éliminé après le match aller au Parc des Princes, le club de la capitale s’est présenté pour un vulgaire échauffement au Nou Camp. Aussi bien dans les attitudes et les discours de veille de match que sur le terrain, rien n’a été mis en place pour tenter de réaliser un exploit. Oui, le FC Barcelone était trop fort, mais les Parisiens ont donné le bâton bien trop facilement pour se faire bouter hors d’Europe. Finalement, le retour à la dure réalité de la Ligue 1 n’est pas si compliqué. L’an dernier, la déception de Chelsea avait plombé la fin de saison parisienne. Cette année, c’est différent. D’une parce que le deuil de la C1 a sans doute été fait entre la gifle du match aller et le déplacement à Nice. De deux parce que le championnat est loin d’être joué. Devancés par l’OL à la différence de buts (mais avec un match en moins), les Parisiens ont leur destin dans les guiboles. Un sans-faute et le titre est dans la poche. Dès mardi soir, les joueurs parisiens étaient d’ailleurs dans cette optique-là. Pas le temps pour les regrets comme on dit dans le 92. « Il y a de la déception, mais, par rapport aux années précédentes, il y a moins d’amertume parce que, cette fois, l’adversaire nous a été supérieur, avançait Blaise Matuidi en zone mixte avant de se pencher sur la réception de Lille et la fin de saison. Ce serait historique en France. Bien sûr qu’on a tous envie d’entrer dans l’histoire. On va tout faire pour. On a notre destin entre nos mains pour que ce soit une très belle saison. On ne va rien lâcher et se concentrer là-dessus. » On a longtemps reproché aux Parisiens de snober la Ligue 1 au profit de l’Europe. Là, c’est l’inverse. Les joueurs de Laurent Blanc n’avaient pas les armes pour prétendre à plus sur la scène européenne. Or, ils n’ont pas l’avance qu’ils avaient l’an dernier à la même époque en Ligue 1 pour se la couler douce en attendant les vacances. Surtout avec la suspension de Zlatan Ibrahimović pour encore deux matchs. Contre Lille, il faudra gagner. Peu importe la manière.

Un triplé historique, mais banalisé

Au calendrier donc, sept matchs. Six en Ligue 1 : Lille, Metz, Nantes, Guingamp, Montpellier et Reims. Un en Coupe de France : Auxerre, en finale. De ses sept matchs vont dépendre beaucoup de choses. La capacité de réaction de ce groupe, déjà. Mais aussi le choix d’un éventuel futur entraîneur au PSG. Et, chose nouvelle, il se pourrait que ce soit le coach et non les dirigeants qui dicte le tempo de ce changement. Il se murmure de plus en plus dans les coulisses du PSG que Laurent Blanc et son staff arrivent à saturation. Tout est trop compliqué au PSG. Tout le temps. Que ce soit dans les bons ou dans les mauvais moments. On pensait que la double confrontation face à Chelsea avait cimenté Laurent Blanc sur le banc de touche pour encore une saison. Et non. Même le triplé national ne garantirait pas son maintien au poste. Et en cas d’échec dans la conquête des deux titres nationaux encore à disputer, l’envie de changer quelque chose serait encore plus vive. Seulement voilà, comme en 2013, les pistes de rechange ne sont pas nombreuses et souvent difficilement réalisables (Klopp, Benítez, Conte). Alors changer pour changer, quel intérêt ? C’est surtout le groupe sportif qu’il faudra passer au scanner en fin de saison, moins le banc de touche. Mais ça coûte plus cher. L’ADN du club est sain et sauf. Le bordel n’est jamais loin. En tout cas, un départ de Blanc pourrait donner à cet éventuel triplé un drôle de goût. Même si le PSG possède 500 millions d’euros de budget et une flopée d’internationaux, gagner dans la même saison le titre de champion et les deux coupes serait une première en France. Une première que certains s’empresseraient pourtant de banaliser, du genre : « Ils n’ont fait que remplir leurs objectifs » . Certes. Si l’argent était l’assurance de gagner des titres à chaque fois, surtout en Coupe avec des matchs éliminatoires, l’OM de Bernard Tapie et l’OL des années 2000 déborderaient de doublés ou de triplés. Ce n’est pas le cas. Le PSG version Qatar ne l’a d’ailleurs jamais fait en trois saisons.

C’est donc une opportunité unique qui se dresse face au PSG. Dans les rangs parisiens, on ne prend pas cette fin de saison comme acquise et encore moins à la légère comme l’attestent les déclarations de Serge Aurier face à la caméra de PSG TV : « On souhaite offrir le championnat à nos supporters. Quelle que soit l’équipe en face, il faut être meilleur et avoir envie de tout gagner » . Car, une chose est sûre, si le PSG venait à manquer l’un des deux objectifs de sa fin de saison, il serait pointé du doigt. Alors qu’un sans-faute lui serait presque reproché… C’est con. Mais c’est comme ça.

David Pereira da Costa, le dix de cœur du RC Lens

Par Mathieu Faure

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