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Pour son père, Kimpembe est devenu un homme
Il y a des parents pour qui le verbe « jubiler » s’illustre par le fait de voir leur gosse obtenir une mention assez bien au bac ou obtenir leur code de la route du premier coup. Ceux de Presnel Kimpembe, eux, attendent que leur progéniture ferme des bouches en Ligue des champions pour sourire.
Dans une interview accordée au Parisien, Isaac, le père, s’est réjoui de l’éclosion professionnelle de son gamin au PSG. « C’est là qu’il a débuté le foot à six ans. À cette époque, il ne parlait pas encore de devenir professionnel, mais il me disait : « Moi, je veux jouer au PSG, c’est mon club. J’aime Paris » » , confie cet homme qui a vu s’opérer avec brio la translation entre la pointe de l’attaque – où il a été formé – et le côté gauche de la défense centrale où il sévit désormais. Mais malgré le jeune âge de Presnel, l’inquiétude a sévi dans la famille Kimpembe au moment de savoir s’il pourrait un jour passer pro : « Avant seize ans, il était frêle et, à cette époque, beaucoup pensaient qu’il ne pourrait pas aller plus loin. […]Même lui a douté vers seize, dix-sept ans, car c’est l’époque où ses amis ont franchi les étapes. Rabiot a signé son premier contrat pro et, un peu plus tard, Coman est parti à la Juventus, alors que lui était encore en réserve » , poursuit-il.
Aujourd’hui, le paternel est un homme comblé : « Il y a un an, il est reparti [de la maison] en disant : « Maintenant, je peux m’occuper de moi. » Quand on lui rend visite, tout est propre, bien rangé. Peut-être qu’il fait des bêtises que je ne connais pas, mais je ne crois pas.[…]Pour moi, c’est devenu un homme. »
Il faut reconnaître qu’avaler Messi, Suárez et Neymar dans la même soirée n’est pas vraiment ce qu’on appelle un dîner d’adolescent.
JD