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Planus : « On a mis le club en difficulté »

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Planus : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>On a mis le club en difficulté<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Après blessures, rechutes, retour à la compétition, puis rechute, Marc Planus, qui n'a joué qu'une dizaine de matches en un an et demi, est de retour dans un groupe bordelais moribond, avant d'affronter Montpellier samedi à Chaban-Delmas (21h00). Planus, le nouveau remède ?

Marc, on a vu les Girondins beaucoup dialoguer cette semaine ; que vous êtes-vous dit ?

Nous avons eu une grosse discussion parce que c’était peut-être le bon moment pour le faire, avant de recevoir une bonne équipe de Montpellier. Nous voulions connaitre les différents ressentis, ce qui est important. Tout le monde aura eu la parole après la direction du club et le staff technique, et c’est bien. Il ne faut pas oublier que nous, les joueurs, sommes les seules personnes qui pouvons faire avancer les choses.

C’est l’heure de la prise de conscience ?

Je pense que ça fait un an qu’il faut comprendre que le club a changé de statut ! Pour cette saison, il faut surtout prendre le plus rapidement possible les 45 points, et se dire que le premier objectif, ce sera le maintien ! Pas de honte à le reconnaître.

Peut-on dire qu’il y a danger ?

Oui, parce que 7 points en 8 matches, en étant réaliste, c’est un rythme de relégable. La chance qu’on a, c’est qu’il reste 30 journées. On a les cartes en mains et on a un staff qui sait ce qu’est le maintien. Ça aussi c’est une chance. Il y a tout de même des signes encourageants qui nous permettent d’espérer. Ceci étant, il ne faut pas se tromper non plus, car ce ne sont que des signes, et pas des réalités.

Est-ce un problème d’état d’esprit ?

Je ne sais pas si c’est ça… Mais dans ce cas-là, pour faire peur aux joueurs, il faudrait peut-être mettre un gars de la sécurité à la place du coach ! Je suis plus convaincu que certains joueurs ne montrent pas leur potentiel et n’apportent pas au groupe ce qu’ils devraient lui apporter… Soit par manque de confiance, soit par manque de dialogue avec les partenaires les plus proches sur le terrain. Ils sont en dedans. Il y a une peur de mal faire, mais pas de triche.

Il y a donc aussi un souci de communication…

Je pense qu’elle n’est pas encore au niveau d’une équipe de Ligue 1. Durant les années où ça marchait bien, il n’y en avait pas besoin. Mais maintenant, il faut que certains forcent leur caractère.

C’est de nouveau une année difficile pour les Girondins…

Oui, elle sera compliquée, on le sait. Il faut être lucide. On peut mieux faire, mais espérer aller chercher le haut de tableau : non ! Même si l’on n’a pas eu de chance, on ne se réfugie pas derrière les excuses, sinon, on va se tuer tout seul.

Vous êtes conscients que pour les supporters, c’est difficile également ?

Oui, et je comprends que les spectateurs, en regardant Bordeaux, disent qu’ils s’ennuient. C’est tout à fait normal. Mais on ne peut pas se permettre ce luxe d’essayer de bien jouer au football, tout simplement parce que l’on n’a pas actuellement la confiance nécessaire pour produire du jeu. A nous de travailler dans un autre registre, comme sous Ricardo, quand nous avons su changer totalement de philosophie pour repartir. Mais si des gens s’attendent à ce que Bordeaux joue bien, ils vont être déçus. Les fidèles sont toujours là et on en a besoin.

On a le sentiment que les joueurs sont presque résignés…

J’ai un contrat longue durée avec Bordeaux, des conditions exceptionnelles pour travailler, j’ai grandi et été professionnel grâce à ce club-là, donc je ne peux pas dire que j’accepte… mais c’est une réalité. J’ai connu en 2005 une descente toute proche, alors qu’à la trêve, on était cinquième ! Je comprends la question, mais je préfèrerais tenir un autre discours. On a mis le club en difficulté, nous les joueurs, parce qu’on n’est pas à notre niveau.

Samedi, c’est Montpellier, deuxième attaque de Ligue 1 (15 buts marqués) qui vient. Ça fait flipper ?

C’est un peu de tout… Il faut les respecter, sans vraiment en avoir peur… Il faut y mettre l’envie et se mettre au même niveau qu’eux en termes d’état d’esprit car c’est une équipe accrocheuse, mais c’est à domicile, où nous n’avons pas encore gagné… Alors, c’est une chance de les jouer. Vous dire que Montpellier est au dessus de Bordeaux ? Oui. C’est une équipe qui est plus forte que la nôtre. Mais Lille est venu aussi, et ça a été compliqué pour eux (1-1).

Et toi, tu es enfin prêt ?

Je me sens bien. Ce n’est pas moi qui vais métamorphoser l’équipe, mais j’espère lui apporter un petit plus. J’ai été frustré jusque-là à cause des blessures, mais ça fait partie d’une carrière. Maintenant, je veux apporter ce que l’on attend de moi.

Propos recueillis par Laurent BRUN, au Haillan

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