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Photo: Boateng et Vieira à l’ONU
Pendant que d’autres s’illustrent par des saluts nazis, certains s’adonnent à combattre l’hydre du racisme.
C’est le cas de Kévin-Prince Boateng et Patrick Vieira, présents hier à l’ONU à une conférence sur le racisme et le sport dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Les deux joueurs, tous les deux victimes d’injures racistes dans leur carrière, ont notamment pu débattre avec Navi Pillay, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme.
« Le gros problème avec le racisme est qu’il n’y a pas de vaccin contre lui. Il n’y a pas d’antibiotiques. C’est comme un virus très dangereux et contagieux, renforcé par notre indifférence et l’inaction. Nous devons agir à chaque fois que nous y sommes confrontés » , a lâché le milieu de terrain milanais, cible en janvier dernier d’insultes à caractère raciales de la foule dans un match amical contre le petit club de Pro Patria.
L’occasion, aussi, pour l’ancienne juge de la cour pénale internationale de vanter les attributs de ses deux acolytes, visiblement satisfaits.
RD
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