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Petit Vélo sur grand braquet

Par Simon Capelli-Welter
Petit Vélo sur grand braquet

Un méga Valbuena, et les confirmations Varane et Pogba pour la France. En face, un joli roux avant.

Equipe de France

Hugo Lloris (7): Un réflexe incroyable sur la frappe de Kobakhidze. Rien que pour ce genre de geste, sa présence est indispensable à cette EDF, qui a toujours cette fâcheuse tendance à concéder des occasions. Et des grosses.

Mamadou Sakho (6): Toujours ces fautes un peu inutiles, loin de son but, mais toujours cet art du tacle et ce sens du duel. En plus, il progresse vraiment dans cette fameuse première relance. Malheureusement, il est encore coupable de petites erreurs qui peuvent parfois avoir de grandes conséquences. Surtout au PSG.

Raphaël Varane (7,5): Pour un match important, DD a fait un choix fort en titularisant le futur Thiago Silva français. Et Varane n’a pas déçu. Le central du Real est vraiment fort. Dit comme cela, ça sonne comme une évidence. La preuve ? Il sera titulaire contre l’Espagne. Et s’il joue comme contre le Barça…

Gaël Clichy (4,5): Avec un versant gauche surchargé, entre Ribéry, le penchant naturel de Benzema, et les courses folles de Valbuena, il n’y avait pas nécessairement des masses de place pour Clichy. Alors il a suivi tranquillement le mouvement, et s’est contenté d’assurer en défense. Sauf qu’il a pris deux-trois vents, et que le seul but géorgien du match vient d’un centre de son côté…

Christophe Jallet (5): Ok, Totov fait des matchs plus que corrects avec ce nouveau PSG. Et corrects en bleu. De là à en faire un international indiscutable, il reste sans doute une marge. Une marge certes pas suffisamment large pour faire regretter François Clerc, mais assez conséquente pour se rappeler de Willy Sagnol.

Paul Pogba (6,5): Titulaire quand même un peu surprise, on attendait le milieu de la Juve au tournant. On a vite vu. Sa sérénité, son talent et son style finalement assez Juve (en tout cas, jusqu’à la coupe). Pogba possède un vrai talent offensif pour venir apporter un réel bonus devant. Il a même fini par s’imposer comme la plaque tournante de l’équipe, entre la défense et l’attaque. Définitivement plus proche de Vieira que d’Alou Diarra. D’ailleurs, il a fini fatigué.

Blaise Matuidi (5,5): Victime d’un léger souci (ou disons choix) tactique, le Parisien a commencé les actions un peu trop bas, ce qui a eu pour conséquence de faire reculer un peu Ribéry et Valbuena, facilitant ainsi la tâche du bloc géorgien. Le fameux problème du double pivot, et de ce vide au milieu du 442. Et au petit jeu de la comparaison, Pogba l’a davantage occupé que lui. D’ailleurs, c’est lui qui est sorti pour Moussa Sissoko, dont l’entrée a remis un peu de rythme.

Mathieu Valbuena (7,5): S’est baladé un peu partout plutôt que de se cantonner à garder le côté droit de ce 442, et de contribuer à écarter le jeu. Il faut dire qu’il s’est vraiment habitué, à Marseille, à ce rôle disons d’ailier central (c’est-à-dire aligné dans l’axe, mais avec le rôle d’un ailier : des appels en diagonale, de la prise d’espace, et du jeu entre les lignes), rôle dans lequel il a tout d’un grand, tout particulièrement en bleu. En bleu clair même, comme le prouve (une fois encore) ce but à l’entrée de la seconde mi-temps, et de la surface. Petit rebond, léger exter’, grosse banane, pleine lulu. Superbe ! Acclamé par ce drôle de public du Stade de France à sa sortie pour Rémy, qui ne s’est pas vraiment montré à son avantage.

Franck Ribéry (6): Toujours aussi dynamique, un peu brouillon, très tranchant. Au final, peu d’ailiers en Europe abattent autant de taf que lui. Et en plus, il marque. Alors c’est moche, ok, mais c’est efficace. Sorti pour Ménez, qui fait du plus joli, mais en moins bien.

Karim Benzema (5): Du talent plein les pieds, de la prise de balle à la passe, et un rôle de neuf et demi qui lui convient à merveille. Sauf qu’il a tout merdouillé dans le dernier geste. Ses situations face au gardien, ses dernières passes, ses lectures de jeu. Voulait sans doute trop bien faire, et faire fermer des bouches. Messieurs du Point, on ne vous remercie pas.

Olivier Giroud (5): Un début de match discret, même s’il s’en sort bien sur cette action de Benzema, en parvenant à le servir. Puis, sur un beau face-à-face, il choisit de lober du gauche mais dose très mal son coup. Donne au long de la première mi-temps l’impression d’être encore trop juste pour s’imposer devant (et ce schéma en 442 avec), avant de claquer une tête décroisée en forme de délivrance. Pour son troisième but, et sans doute le plus important, en 17 sélections.

Georgie

Giorgi Loria (5): Déjà que c’était plus facile de le distinguer de ses petits coéquipiers dont le nom n’était pas floqué au dos du maillot, le gardien du Dynamo Tbilissi a tout fait pour se faire remarquer, comme sur cette sortie un peu kamikaze face à Benzema et Giroud, cette tête encaissée face à Giroud, ou cet écart sur le but de Ribéry.

Alexander Amisulashvili (6,5): Le vétéran, le capitaine, chargé de diriger les mouvements du bloc géorgien, qui a tenu une bonne mi-temps, et de monter mettre sa tête quand il le peut. D’ailleurs, à la demi-heure de jeu, il a bien failli faire passer un mauvais délire à Hugo.

Guram Kashia (6): Si Giroud comme Benzo n’ont pas forcément fait un bon match, ce n’est pas qu’un hasard. Le central du Vitesse Arnhem sait faire le job.

Dato Kvierkvelia (5): L’ancien pensionnaire du Rubin Kazan, actuellement au Panionios d’Athènes, a contribué au plus beau geste du match : porté croisé avec Valbuena, qui enchaîne en passant un soleil autour de la hanche du Géorgien. Dommage, le petit Marseillais a glissé.

Ucha Lobjanidze (6,65 000): L’arrière droit est l’un des rares joueurs de la sélection de Géorgie à évoluer dans son championnat national, plus précisément au Kryvbass Kryvyï Rhi. Kryvyï Rhi, c’est le nom du bled. 665 000 habitants quand même, pour une ville qui est avant tout un centre industriel et métallurgique. D’ailleurs, Kryvyï Rhi s’étend sur une cinquantaine de kilomètres, le long des dépôts de minerais, ce qui en fait la ville la plus longue d’Europe.

Zurab Khizanishvili (6): L’un des piliers de la sélection, ancien de Dundee, des Rangers, ou des Blackburn Rovers, qui évolue maintenant au Kayserispor, en Turquie, aux côtés d’un certain Bobo, ancien attaquant de Cruzeiro. Ce soir, Zurab a fait le taf, colmatant les brèches au milieu du milieu des siens. Il s’est même permis de lancer quelques mouvements offensifs bien sentis.

Davit Targamadze (5): Très rapide, il a mis à mal, et plusieurs fois, Gaël Clichy, pourtant pas le dernier pour runner. Après, il n’en a pas forcément fait grand-chose. A fini par sortir pour Gelshvili.

Alexander Kobakhidze (6,5): Milieu offensif de l’Arsenal Kiev, il s’est bien montré ce soir. Déjà, il arbore une merveille de barbe rousse. Ensuite, le gars a une frappe. Une énorme minasse qui a bien fait flipper toute l’audience du Stade de France. D’ailleurs, il a fini par marquer, sur un ballon dévié par le bras de Sakho, puis la hanche de Varane dans les filets de Lloris. Mérité, que ce soit pour lui ou les siens…

Murtaz Daushvili (4,5): Il joue en Ukraine, pour le club de l’Illichivets de Mariupol. Espérons pour ces braves gens qu’il y est plus remarquable que ce soir.

Jano Ananidze (5,5): Le jeune prodige du Spartak Moscou est sur les tablettes d’Arsenal, de la Juve et du Milan. Au vu de ce qu’il a pu montrer par éclairs sur ce match, on comprend pourquoi. Reste à peser sur la scène internationale. Contre des joueurs comme Matuidi, Pogba ou Varane, c’est encore un peu juste. Ne serait-ce qu’en puissance. Il est ainsi sorti juste après la mi-temps, pour Levan Kenia, qui n’a absolument rien à voir avec le pays.

Mate Vatsadze (5,5): Ce grand attaquant, qui joue donc au Danemark, à Arhus a fait ce qu’il a pu, seul en pointe, dans une équipe venue décrocher le nul. S’est vraiment bien battu, avant de céder sa place à Vladimer Dvalishvili, ancien attaquant du Maccabi Haïfa, aujourd’hui au Polonia Varsovie. En général, ce type de déménagement se fait plutôt dans le sens inverse.

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Par Simon Capelli-Welter

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