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Paris, illégitime défense

Par Théo Denmat
Paris, illégitime défense

Areola, Alves, Kurzawa, Lo Celso. Comme un château de cartes s'écroulant d'une pichenette du doigt de Memphis Depay, c'est tout le secteur défensif parisien qui est à l'origine de la défaite du PSG. Entre les erreurs des uns et l'agacement d'un autre, il y a du boulot. Et la répétition européenne est ratée.

Il y a quelques jours, au Parisien, quelques lignes après avoir défendu Layvin Kurzawa et affirmé qu’il avait « discuté directement avec lui » des points à améliorer dans son jeu, William Gallas déclarait ceci : « Être un latéral à Barcelone, c’est quelque chose de très précis. En Ligue 1, ce sont juste des mauvaises imitations. » Lyon-PSG, démonstration par l’absurde. Dans un match qui avait visiblement décidé de laisser tout instinct collectif à la maison, quatre individualités parisiennes ont tour à tour failli à leurs tâches défensives. Areola d’abord, Daniel Alves ensuite, Kurzawa en troisième et Lo Celso pour terminer. Quatre joueurs placés ce soir dans des rôles de protecteurs et qui se sont finalement révélés bâtons de dynamite sur pattes pour Unai Emery, forcé de reconnaître que rien de ce qu’il leur était demandé au départ n’a finalement été respecté. Cocasse aussi, pour répondre à William Gallas, de voir ici accolé aux jeunes bonnets d’âne un vieux routard barcelonais, mauvaise imitation, pour sûr, du joueur qu’il était autrefois.

Tatie Daniel

Commençons par lui, tiens. Daniel Alves, recruté pour faire franchir un palier au PSG en Ligue des champions, lui apporter, pour citer France Gall, « ce tout petit supplément d’âme » censé éviter les craquages psychologiques. Voilà plusieurs semaines que la presse, faussement inquiète, se pose la question, l’ironie aux lèvres, de la solidité de la défense parisienne. Silva-Marquinhos, Silva-Kimpembe, Berchiche ou Kurzawa, Alves ou Meunier, rares sont les compositions où Paris n’encaisse pas de buts, avec en ligne de mire le choc face au Real qui paraissait finalement bien plus abordable dernièrement qu’au moment de son tirage. Paris marque beaucoup, alors qu’importe. On pensait même le club sorti de son engrenage infernal après le trio Amiens-Rennes-Dijon, bouclé sans prendre un seul pion.

Mais au terme d’un match conclu d’un « on a eu le droit à un match de Ligue des champions » par Stéphane Guy, force est de constater que, comme Neymar avait craqué au Vélodrome, Tatie Daniel n’a pas su tenir ses nerfs. La vieille dame avait pourtant bien démarré la partie, filant au bout du temps additionnel de la première période un caviar sur le pied gauche de Kurzawa, qui devrait décidément jouer attaquant. C’est d’ailleurs dans une position très avancée que ce dernier perd la balle à l’origine de la remontée de terrain victorieuse lyonnaise, rendant la gonfle d’une aile de pigeon assez incompréhensible. Voilà sa principale erreur, au terme d’un match sans plus – ni moins – de saveurs que d’habitude, mais qu’il avait bien failli bonifier en apparence. En réalité, ce qui pouvait se rapprocher le plus d’une répétition européenne aura démontré toutes les difficultés parisiennes à gérer tactiquement et psychologiquement un pressing haut et un engagement total. Comme Troyes avait gardé le score au Parc il y a deux mois, comme Marseille avant eux et comme le Bayern dernièrement. Eh oui, c’est un peu inquiétant.

Le néant du milieu

Ah, et oui : Lo Celso n’est pas fait pour jouer en 6. Cramé au bout de ses efforts, c’est lui qui laisse filer Depay pour sa frappe en lucarne, et lui qui avait auparavant créé les espaces dans lesquels n’a cessé de s’infiltrer Ndombele tout au long de la rencontre, encore une fois dantesque. Certes, avec Neymar, le score aurait peut-être été différent. Avec Mbappé sur le terrain aussi. Même la boulette d’Areola, dernier maillon défaillant de la chaîne et premier fautif du match sur le coup franc de Fekir, aurait pu rester sans conséquences sans l’expulsion d’Alves, alors que Paris remettait enfin le pied sur le ballon avant son coup de sang. Plus que des qualités intrinsèques, cette défaite est finalement celle des attitudes. L’agacement de l’un, l’apathie de l’autre, la déconcentration globale. Lyon est allé chercher sa victoire exactement comme il le fallait, au combat. Au PSG d’apprendre à se faire rentrer dedans, et aux hommes d’expérience – ou recrutés comme tels – de la capitale de retenir que le mot « combat » doit parfois rester une métaphore.

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Par Théo Denmat

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