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Paris, cinq étoiles

Par Mathieu Faure
Paris, cinq étoiles

Sans être brillants, les Parisiens ont remporté leur cinquième victoire d'affilée en championnat. Lille et Montpellier sont toujours dans la roue, Lyon, un peu moins. A l'OM en revanche, l'ambiance devient sympa. Vite, la suite.

Lille scalpe Lyon

Lyon en avait pris quatre à Madrid mardi, avec les trois d’hier soir, ça fait une semaine à sept buts dans la musette pour Hugo Lloris. Ça n’a pas dû lui arriver souvent. Mais bon, dans le choc de la journée, Lille était vraiment plus fort que Lyon. C’est con, Briand avait ouvert le score après un bon travail de Gourcuff, ça sentait le match de la renaissance. Mais les coups de pied arrêtés lillois sont passés par là et les ouailles de Rudi Garcia ont planté deux banderilles dans cet exercice. Et c’est Joe Cole qui crucifia la bande à Rémi Garde dans les dix dernières minutes sur un contre rondement mené par Moussa Sow. Avec cette nouvelle victoire, Lille confirme sa force mentale – encore un match gagné en étant mené au score – et s’incruste dans le top 3. Lyon, lui, glisse tout doucement vers la cinquième place après une troisième défaite en onze matches.

Une histoire de penalties

L’avantage du championnat de France, c’est sa pluralité. On a le choix. Pour samedi, le thème retenu était « quel est ton penalty en bois favori ? » Il y avait de nombreux récipiendaires. Marc Planus a fait le maximum pour être élu. Et force est de constater que le numéro 27 des Girondins s’est imposé avec force et détermination. A la demi-heure de jeu, MP arrache Ben Basat dans la surface sans toucher la gonfle. C’est propre et sans bavure comme attentat. Tellement flagrant que l’arbitre ne dit rien. Du bon boulot. Autre artiste, Geoffrey Jourdren pour Montpellier qui était à deux doigts de choper le trophée. On savait le portier un peu kamikaze sur les sorties, on l’a constaté de visu. Bizarrement, quand il se déploie sur Niang, il ne touche que la gonfle et jamais l’avant-centre. Une sortie au poil donc. Pourtant, l’homme en noir se fait généreux et accorde un penalty. Du bon boulot (bis). A part ça, l’arbitrage vidéo ?

Nancy, le vrai « V » de la victoire

Depuis le début de saison, à chaque fois que l’on apercevait la dégaine sans sourire de Jean Fernandez sur le banc nancéien, on se demandait pourquoi. Pourquoi Nancy ? Nul doute que Jeannot aime souffrir. Et il aura fallu dix matches à l’ASNL pour goûter à la victoire. Une éternité pour un Jean Fernandez peu habitué du fait. La victime du soir, et forcément généreuse, s’appelait Nice. Un Gym peu inspiré et bousculé par les anciens Monégasques venus s’expatrier en Lorraine (Niculae, Mangani, Moukandjo). Un match maîtrisé par Nancy qui s’empare des trois points sur le plus petit des scores (1-0) mais sans but sur coup de pied arrêté. Ça y est, Nancy a laissé Brest seul avec la case victoire vierge (9 nuls, 2 défaites, costaud). Sauf que Brest n’est pas relégable Nancy, oui.

Paris, gagne-petit

Paris est toujours leader de la Ligue 1 avec un dixième match sans défaite. Champagne – fête privée – titres dithyrambiques dans la presse – « On continue à travailler » d’Antoine Kombouaré, les semaines se suivent et se ressemblent dans la capitale. Vainqueur de Dijon en jouant mal (2-0, doublé de Nenê), le PSG continue son chemin vers le Graal. Même avec un Javier Pastore en mode jogging, un Lugano toujours aussi lent et un Gameiro esseulé, le PSG s’est imposé à la maison sans prendre de caramel. Un fait suffisamment important pour être signalé. Dommage pour Dijon et son génial Benjamin Corgnet qui repartent de la capitale avec des regrets et une deuxième défaite de rang après la gifle de Montpellier (5-3). Toujours en rodage, Paname est leader et reçoit Caen lors de la prochaine journée pour accrocher une sixième victoire d’affilée. Antoine Kombouaré peut commencer à sourire. Une fois. Comme ça. Juste pour voir.

Anigo, punchlineur devant l’éternel

L’avantage avec José Anigo, directeur sportif de l’OM, c’est qu’il sait tout faire. Entraîner, recruter, parler, magouiller, pleurer, vanner, cracher, et surtout punchliner. Sa dernière victime ? Didier Deschamps himself. Il faut dire que le coach olympien a eu la mauvaise idée de pointer du doigt le comportement nauséabond de Don José au club. La réponse du divin chauve ? Cinglante. « C’est de l’irresponsabilité, c’est des conneries, des fois il vaut mieux tourner sept fois sa langue dans sa bouche plutôt que de dire des bêtises […] Je peux me regarder dans une glace […] Je n’ai pas envie de faire Calimero, je ne suis pas un pleureur, moi![…] Je trouve que c’est idiot, débile. N’ayons pas peur des mots, ça me casse les couilles ! Oui, ça me casse les couilles ! […] J’en ai plein les couilles. Voilà, je te le dis avec mes mots à moi. Mais à la fin ça suffit. Il faut arrêter de se prendre pour Calimero et de toujours rejeter la faute sur les autres« . A priori, José est énervé. Et pourtant, l’OM a battu Ajaccio deux buts à zéro en tirant 32 fois au but. C’est beau un monde qui s’aime.

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Par Mathieu Faure

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