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Non, il ne faut pas supprimer la Coupe de la Ligue, parce que…

Par Mathias Edwards, avec Raphael Gaftarnik
Non, il ne faut pas supprimer la Coupe de la Ligue, parce que…

Souvent décriée parce ce que soi-disant superflue, parfois snobée par des clubs qui ne la prennent pas au sérieux, la Coupe de la Ligue est bien installée dans le paysage du football français. Et n'en déplaise à ses détracteurs, en dix-neuf ans, elle a su se bâtir une histoire qui est loin d'être terminée.

C’est quand même une des dernières chances pour les étudiants et les chômeurs de voir du foot gratuitement à la télévision.

Sans elle, la valeur marchande de Brandão diminue directement de moitié.

Elle a offert à Pablo Correa son seul trophée. C’était en 2006 et tout le monde se souvient encore de sa course désarticulée, façon Giresse à Séville.

Parce que la meilleure finale au Stade de France, ça reste la toute première. Un putain de PSG-Bordeaux en 1998. Et c’était une finale de Coupe de la Ligue.

Sans elle, l’automne serait vraiment insupportable.

Ce trophée, d’un mauvais goût assez extrême, les Français ont appris à l’aimer. Surtout les Parisiens, les Bordelais et les Marseillais.

Elle t’a bien fait vibrer en 2004, avec cette séance de tirs au but dingue entre Sochaux et Nantes en finale. Pedretti, huitième tireur, offre le trophée à son équipe après que Richert a cueilli la panenka de Landreau.

Vidéo

Sans elle, ta copine te bloque devant Ice Show. Et Surya Bonaly, c’était déjà non en 1994.

Pour Julien Sablé, l’homme aux 36 rencontres de Coupe de la Ligue dans les guibolles. Un record.

Tant que ton équipe est en lice, c’est un trophée aussi prestigieux que les autres. Ensuite, t’en as plus rien à foutre.

En 2011, elle a permis à la France d’entendre la voix d’adolescent de Taye Taiwo insulter le PSG de façon totalement décomplexée.

Vidéo

Ces maillots floqués « France Télévisions » font le bonheur des collectionneurs. Qui n’ont pas toujours très bon goût, certes.

Brice Jovial, meilleur buteur de l’édition 2011. Plaisir.

Grâce à elle, les supporters parisiens ont déployé cette superbe banderole, dite « anti-Cht’is » , lors de la finale contre Lens en 2008.

Quand même, sans les questions gênantes de Daniel Lauclair à la mi-temps, la vie serait beaucoup trop maussade.

Sylvain Distin, Marcelo Trapasso, Sylvain Flauto, Stéphane Roda, Nicolas Esceth-N’Zi… Gueugnon en 2000, putain !

Pour le regretté Luc Borelli, vainqueur de la première édition, dans les buts du PSG.

Elle permet aux ultras des quatre coins du pays de s’unir contre « le foot business » .

Elle a permis au Bordelais Carlos Henrique de fusiller la tribune lyonnaise après avoir inscrit le seul but de la finale en 2007. Une célébration folle qui ne lui a valu aucune sanction.

Souleymane Diawara aimerait bien en gagner au moins une autre. Histoire de constituer un set de six verres avec les cinq répliques du trophée qu’il a déjà.

Ce serait quand même dommage que le logo dégueulasse de Point P disparaisse des écrans.

En septembre 2007, elle a offert ses premiers pas en pro à Mamadou Sakho, 17 ans. Un jeune qui ne savait pas encore qu’il allait sauver la nation six ans plus tard.

L’année dernière, elle a obligé Roland Romeyer à faire Saint-Étienne – Saint-Denis à vélo. Un pari que Louis Nicollin n’a jamais osé prendre.

Elle te force à te brancher sur France 3 régions, en ayant repéré la veille sur quel canal obscur ton opérateur avait planqué ça. Le temps d’une soirée, t’es un peu en vacances chez ta maman, sa cuisine en moins. Mais quand même.

En avril 2010, elle a permis à la France d’entendre que Brandão n’avait pas touché Matthieu Chalmé.

Sans elle, Christophe Dugarry n’aurait pas eu cette inspiration géniale lors de la finale 2002. Passe par dessus lui pour Pedro Pauleta qui claque un ciseau pour battre Stéphane Le Garrec, le gardien lorientais.

Pour Lilian Compan, troisième buteur de l’histoire de la compétition. Et ouais, derrière Pedro Pauleta et Stéphane Guivarc’h, mais devant Sonny Anderson et Peguy Luyindula. Respect.

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Par Mathias Edwards, avec Raphael Gaftarnik

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