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Naples crucifie la Viola

Par Morgan Henry
Naples crucifie la Viola

Il aura fallu du courage et énormément de persévérance à Rafael Benítez et ses Napolitains pour venir à bout d'une Fiorentina étincelante, ce soir (1-3). Au terme d'une finale d'une richesse technique et émotionnelle inouïe, le 3e de Serie A a corrigé le 4e au bout du suspens. La soirée se termine en beauté, malgré des débuts bien compliqués.

Fiorentina – Naples : 1-3Buts : Vargas (28e) pour la Fio. Insigne (11e, 17e), Mertens (92e) pour Naples

Quarante-cinq minutes. C’est le retard avec lequel cette 66e finale de Coupe d’Italie a débuté. La faute à de violentes échauffourées qui se sont déroulées en dehors du Stadio Olimpico de Rome quelque temps avant la rencontre. Alors que certains annoncent le décès d’un supporter napolitain touché par balle, Marek Hamšík, en bon capitaine, se charge d’aller parler aux ultras pendant de longues minutes. Dans les gradins, le président du Napoli De Laurentiis est dubitatif, tandis que Rafael Benítez et Vincenzo Montella se taillent une bavette dans le tunnel. Jouera, jouera pas, la question est sur toutes les lèvres dans ce stade en fusion où le temps semble suspendu. Après avoir laissé retomber quelque peu la pression, le corps arbitral décide de finalement maintenir cette rencontre placée sous très haute tension. 24 heures avant le coup d’envoi, le pape François 1er avait déclaré : « Que ce match soit une belle fête sportive ! » Pour ce qui est de l’ambiance, c’est plutôt raté.

Le quart d’heure Insigne

Ces longues minutes d’incompréhension n’ont semble-t-il pas démotivé Florentins et Napolitains qui démarrent cette finale pied au plancher. Dans les premiers instants du match, Insigne est tout proche de convertir une frappe à ras de terre en ouverture du score. Cinq minutes plus tard, c’est la bonne. Parti d’un contre tonitruant, le capitaine napolitain Hamšík décale sur sa gauche Lorenzo Insigne qui ajuste Neto d’un enroulé du pied droit magnifique. Cette parfaite entame de match du Napoli ferait presque oublier les évènements qui ont bien failli nous faire louper cette finale d’une intensité folle. À peine redescendus de leur nuage, les joueurs de Benítez aggravent la sentence toujours grâce à Insigne, qui marque cette fois-ci du pied gauche. À 2-0, Naples maîtrise les débats et commence à lever le pied. Ce que ne tarde pas à sentir la Viola qui ne se démonte pas et finit par prendre le jeu à son compte, bien que doublement menée au score. Lancé dans le dos de la défense napolitaine, le remuant Juan Manuel Vargas fusille Reina d’une reprise rageuse qui laisse le gardien espagnol impassible.

Mertens tue la Viola

Sur son banc, le sosie de Manuel Valls esquisse un sourire mutin et comprend qu’à ce moment du match, son équipe a les moyens d’aller chercher le Napoli de Benítez. À une poignée de secondes de la mi-temps, la Fio croit tenir son égalisation avant de jeter un regard sur l’arbitre de touche qui a levé son drapeau sur le but d’Aquilani. Combative et dominatrice, la Viola met toutes les chances de son côté en seconde période pour faire plier le Napoli. Excellent ce soir, Borja Valero tente à plusieurs reprises de montrer la voie aux siens, sans succès. Plus l’horloge tourne et plus l’ambiance sur le terrain et en tribunes devient explosive. À dix minutes du terme, Gökhan Inler est exclu du terrain par l’arbitre et condamne ses partenaires à une fin de match infernale. Toute pimpante après avoir menée 2 à 0 au bout d’un quart d’heure de jeu, l’équipe napolitaine est désormais baladée de part et d’autre par la Viola. Six minutes avant la fin du temps réglementaire, Iličič rate LA balle d’égalisation pour la Fio. 92e minute, sur l’un des très rares contres en deuxième mi-temps, Dries Mertens et le Napoli assènent le coup de grâce à Montella et ses joueurs. La messe est dite, le Stadio Olimpico hurle et chante à la mort, car cette fois, c’est sûr, c’est bien le Napoli qui soulèvera la coupe.

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Par Morgan Henry

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