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Mort du preneur d’otage de Di Stéfano
La légende du Real Madrid, Alfredo Di Stéfano, disait au revoir au monde l’année dernière.
Dans une interview accordée dans les colonnes de So Foot, le joueur qui a porté les couleurs de trois sélections (Argentine, Colombie et Espagne), racontait sa séquestration par un commando vénézuélien des Forces armées de la libération nationale : « Le Real faisait une tournée au Venezuela. J’étais dans ma chambre d’hôtel avec Santamaria, et à six heures du matin, on reçoit un coup de téléphone. Au départ, je pensais que c’était une blague, mais quelques secondes plus tard, deux personnes frappent à la porte en se présentant comme des policiers. Ils me disent que je suis en état d’arrestation et qu’ils vont m’expliquer pourquoi au poste de police. Je me lave les dents, je me coiffe et je les suis. En entrant dans leur voiture, ils me disent : « Alfredo, tu es notre otage, nous ne sommes pas policiers. » Et là, ils me mettent un bandeau sur les yeux. »
Parmi ces hommes (qui l’ont relâché un jour après) figurait Paúl del Río, alias Máximo Canales. L’artiste vénézuélien est mort dimanche à l’âge 72 ans, dans des conditions inconnues.
Les hommages pour ce révolutionnaire sont nombreux au Vénézuela, dont certains venant de politiciens.
HONOR Y GLORIA!!! a Paul del Río (Máximo Canales) muerto hoy dramáticamente en el Cuartel San Carlos, donde vivía pic.twitter.com/4SJdWPmnWu
— Tarek William Saab (@TarekWiliamSaab) 5 Avril 2015
Profundo pesar por la muerte del camarada Paúl del Río. Hace poco compartimos con él en el Cuartel San Carlos. Honor y gloria.
— Reinaldo Iturriza L (@ReinaldoI) 5 Avril 2015
RC