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Montpellier, là où est né l’entraîneur Der Zakarian

Par Nicolas Jucha
Montpellier, là où est né l’entraîneur Der Zakarian

Marseillais de naissance, nantais de formation, Michel Der Zakarian est aussi un Montpelliérain de cœur. Car c'est dans l'Hérault qu'il a terminé sa carrière de joueur et commencé celle d'entraîneur. Le tout en près de deux décennies, ce qui laisse des traces.

Pendant l’automne, quelques rumeurs sont nées sur l’éventualité de voir Michel Der Zakarian rejoindre Montpellier en fin de saison, à l’issue de son contrat avec Nantes. Pour l’entraîneur franco-arménien, ce déménagement dans le Sud ne serait pas un dépaysement. « J’ai eu trois clubs dans ma vie » , nous assurait récemment le technicien, évoquant tacitement son club formateur, Nantes, mais aussi Clermont-Foot, où il a étoffé son CV de coach, et Montpellier. Un club où il a évolué neuf saisons comme joueur, devenant au passage la première victime du replacement en défense centrale de Laurent Blanc. Mais avec la Paillade, ce sont surtout de bons souvenirs : une victoire en Coupe de France suivie de la campagne européenne en 1990-1991, plus de 200 matchs pros et une découverte de la sélection arménienne en 1996. La même année où son corps a commencé à le lâcher, « ce qui a contribué à accélérer ma reconversion comme éducateur » .

L’inspiration nantaise, la mise en pratique montpelliéraine

Cette envie de devenir entraîneur a été inoculée par tous les techniciens qu’a côtoyés Der Zakarian, même si c’est le souvenir de Jean-Claude Suaudeau qui reste le plus fort : « Il avait une façon de nous parler, de nous secouer… Il donnait envie de se battre pour une équipe. Suaudeau nous faisait toujours réfléchir, il voulait qu’on comprenne le football, c’était un passionné qui nous demandait d’analyser après les entraînements. » Mais c’est bien à Montpellier qu’il entame sa nouvelle carrière, d’abord avec la DH, puis la CFA. « La formation, c’est une bonne école, j’ai passé neuf ans à apprendre mon métier, à gérer un groupe, à transmettre ce que l’on m’a appris. Les gamins, c’est une approche différente des pros, tu leurs apprends à jouer, il faut être strict dans certains domaines, inculquer les bases, mais aussi être compréhensif, proche. » La vocation est évidente pour le Franco-Arménien, qui commence à apprécier les choses simples de son nouveau métier : « Voir la progression des gamins, sentir qu’on les fait évoluer. » Même s’il admet des erreurs, nécessaires pour apprendre : « Parfois, on fait des conneries aussi. Il y a un gamin à Montpellier dont je me trompais sur le nom tout le temps. C’était grave, car visiblement, cela le bloquait. Moi, je me demandais pourquoi il n’arrivait pas à passer des caps. Et un jour, il est venu me voir pour me dire que je me trompais sur son prénom depuis plusieurs mois. »

Der Zakarian : « À Montpellier, on ne m’a pas donné ma chance en équipe première »

Malgré le caractère chronophage du métier d’entraîneur, Der Zakarian ne regrette pas. Chaque saison, il se met à fond : « Trois semaines de vacances dans l’année, le reste du temps, je ne coupe qu’une journée ou demi-journée par semaine. » Dans l’Hérault, Der Zakarian œuvre neuf ans, apprend à « anticiper le match ou l’entraînement d’après, la saison à venir, à s’occuper d’un groupe de 25-30 joueurs » . Mais en 2006, il choisit de quitter le MHSC pour se rapprocher de la région nantaise. À Montpellier, il a le sentiment « d’avoir fait le tour » . Surtout, il estime qu’il ne pouvait espérer plus : « On ne m’a pas donné ma chance en équipe première, des gens sont passés avant moi alors que je pensais mériter d’avoir l’équipe. » Se sentant bloqué dans sa progression, il ne prolonge pas, même s’il n’a aucune garantie d’avoir autre chose. Un saut dans le vide qui, neuf ans plus tard, apparaît comme une réussite. Entre des débuts difficiles à Nantes, à subir les luttes intestines du club, puis une première consécration à la tête de Clermont-Foot, il sera ce samedi sur la pelouse de son second club de cœur avec l’aura d’un entraîneur de Ligue 1 confirmé et même convoité. Mais pendant 90 minutes, il ne fera pas pour autant dans les sentiments.

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Par Nicolas Jucha

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