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  • 8es de finale retour
  • Monaco/Arsenal (0-2)

Monaco a vibré de peur

Par Gaspard Manet
Monaco a vibré de peur

Le stress de la Ligue des champions a envahi Louis-II le temps de 95 minutes où Arsenal a échoué à un but de la qualification (0-2). Monaco a souffert, mais l'ASM est en quarts.

MonacoArsenal (02)

O. Giroud (36′), A. Ramsey (78′) pour Arsenal.

Quand Louis-II ne pipe pas un mot, on a l’habitude de se moquer de lui. Remplie, l’enceinte n’est pas muette. Elle étouffe. Secouriste de luxe, Yannick Ferreira Carrasco ose bien le bouche à bouche à coups de courses folles, mais souvent vaines. Mais il n’y a guère que le Belge pour donner un peu d’air à une Principauté au bord de l’implosion. Globalement bruyants, les amoureux de l’ASM se sont tus quand Layvin Kurzawa, en grosse difficulté ce soir, foire une relance et offre ainsi un but à Aaron Ramsey. Ce but, c’est celui du 0-2. Celui du stress. Celui du silence. Mais aussi et surtout celui du bonheur. Oui, s’il faut souffrir pour être beau, alors l’AS Monaco, qualifiée au but à l’extérieur fait un très, très beau quart-de-finaliste.

Les Gunners en mode diesel

Dans les premières minutes de la rencontre, on a du mal à croire que les Gunners ont trois buts à rattraper. Plutôt passifs, presque apathiques, les Londoniens ne montrent pas la rage d’une équipe prête à tout pour créer l’exploit. Dans le camp d’en face, au contraire, les Monégasques ne se contentent pas de défendre et imposent le rythme de la partie. La frappe de Moutinho (3e) passe même à quelques centimètres de tuer le peu de suspense restant. Finalement, après un premier quart d’heure totalement manqué, les Canonniers se mettent enfin à pratiquer un jeu digne de leur statut ; et Olivier Giroud n’est pas loin de lancer les hostilités, mais sa reprise de la tête frôle le montant d’un Subašić qui semblait battu (14e). Cette action symbolise en tout cas le tournant de la rencontre. Désormais, c’est Arsenal qui mène la danse. De plus en plus ambitieux, les Londoniens mettent les bouchées doubles et finissent par être récompensés lorsque Giroud, après avoir tout d’abord butté sur Subašić, voit le ballon lui revenir dessus avant d’envoyer une mine sous la barre. 1-0, Arsenal commence à y croire. Et si les Anglais se mettent à rêver, les Monégasques, eux, se mettent à trembler. En souffrance dans cette fin de première période, c’est avec un grand soulagement que les joueurs de la Principauté entendent les deux coups de sifflet libérateurs de M. Moen. Une pause qui arrive au bon moment. On sent quand même la mise en apnée se préparer côté monégasque.

Monaco plie, mais ne rompt pas

Les quinze minutes de repos ne changent pas vraiment la dynamique du match, Arsenal tient toujours le ballon et se projette constamment vers l’avant pour mettre le danger dans une défense monégasque moins sereine qu’à son habitude. La domination anglaise est sans partage, et il faut un excellent Subašić pour claquer un caramel d’Özil sur coup franc qui prenait la direction de la lucarne (53e). Dix minutes plus tard, l’Allemand a encore le deuxième pion de son équipe au bout de la chaussure, mais sa volée du gauche fuit le cadre de quelques centimètres. Malgré les attaques répétées des visiteurs, Monaco tient le choc. Plier mais ne pas rompre, telle semble être la logique monégasque dans cette rencontre.
Acculé en défense, Monaco ne procède plus qu’en contre où Ferreira Carrasco essaie de faire parler sa vitesse. En vain. Arsenal ne se précipite pas et continue sa marche en avant. Une stratégie qui s’avère payante lorsque Ramsey récupère un dégagement vraiment pourri de Kurzawa, pour envoyer une praline dans le petit filet de Subašić. 2-0, la fin de match s’annonce intenable. Et elle l’est. Arsenal tente le tout pour le tout, envoie un nombre incalculable de ballons dans la surface sans parvenir à inscrire ce troisième but synonyme d’exploit. Finalement, après cinq minutes de temps additionnel interminables, les Monégasques peuvent exploser. De joie.

À lire : les notes du match

⇒ Résultats et classement de la Ligue des champions

JO : l’important n’est ni de gagner ni de participer

Par Gaspard Manet

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