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  • Retraite internationale de Philipp Lahm

Top 10 : Ils ont fini sur une victoire en Coupe du monde

Par AD, BT, ES, MN et VvdW
Top 10 : Ils ont fini sur une victoire en Coupe du monde

Comme Philipp Lahm, ils auront attendu une victoire en Coupe du monde pour mettre fin à leur carrière internationale, en se retirant depuis le toit du monde. Portrait de ces hommes qui ont conclu leur carrière internationale sur la plus belle des victoires.

Héctor Scarone (Uruguay, Coupe du monde 1930)

Voilà le premier footballeur à s’être retiré comme un patron. C’était en 1930, l’Uruguay venait de gagner la première Coupe du monde de l’histoire, à la maison. Scarone en sortira avec le plus beau palmarès d’avant-guerre. « El Gardel del Futbol » s’attire ainsi toutes les louanges internationales de l’époque : « Il fut le joueur le plus fantastique que j’ai eu l’occasion de voir » , disait Giuseppe Meazza. Après une finale disputée face à l’Argentine, l’Uruguayen décide de mettre un terme à son aventure avec la Celeste. Quelque temps plus tard, il sera l’un des premiers Sud-Américains à traverser l’océan Atlantique pour jouer en Europe, à l’Inter Milan, puis à Palerme.

Giovanni Ferrari (Italie, Coupe du monde 1938)

Niveau palmarès d’après-guerre, Giovanni Ferrari n’est pas mal non plus. Dix ans après sa première sélection sous les couleurs de la Nazionale en 1928, l’Italien remporte sa deuxième Coupe du monde consécutive, après celle acquise chez lui en 1934, moment où il décide de se retirer de la Squadra Azzurra. Né à Milan, c’est pourtant sous les couleurs de la Juve que le regista écrira ses plus belles histoires. Avec la Vieille Dame, il empochera cinq Scudetti consécutifs entre 1930 et 1935 sous les ordres de Carlo Carcano et de son fameux schéma tactique, le Metodo, une sorte de 2-3-2-3 inventif. Ferrari se démarquera aussi sur le banc en demeurant le seul Juventino à remporter un trophée en tant qu’entraîneur-joueur, la Coupe d’Italie en 1942. Décédé 30 ans plus tard, il se sera toute sa vie appliqué à ne jamais faire les choses à moitié.

Nílton Santos (Brésil, Coupe du monde 1962)

Nílton Santos était un révolutionnaire. Décédé au mois de mai dernier, il était considéré comme le père initiateur des futurs grands latéraux mondiaux. L’encyclopédie, comme il était surnommé, a perdu une seule et unique fois en quinze matchs de Coupe du monde, pour deux titres glanés en 1958 et 1962. Son dernier avec le Brésil, puisqu’il tirera sa révérence sur son acquisition. À 37 ans, il devient par ailleurs l’un des vainqueurs les plus âgés de l’histoire de la compétition et est nommé dans l’équipe mondiale du XXe siècle par la FIFA elle-même. Une lumière.

Gerd Müller (Allemagne, Coupe du monde 1974)
Si on aurait bien imaginé Philipp Lahm continuer sous le maillot de la Mannschaft pendant encore quelques années, qu’est-ce que devait penser les nombreux fans de der Bomber en 1974 ? À 28 ans, l’attaquant bavarois vient d’offrir à son pays la deuxième Coupe du monde de son histoire, chez lui, à Munich. Il n’en finit plus de marquer. Le but victorieux inscrit en finale face à la Hollande de Cruijff est le 14e de sa carrière en Coupe du monde. Avec le Bayern, il vient d’être sacré meilleur buteur du championnat pour la sixième fois en 8 ans. Personne ne peut l’arrêter. Sauf lui. Gerhard quitte la sélection allemande sur cette victoire, mais continuera à planter avec le Bayern pendant encore cinq saisons. Le temps de porter son total de buts à 365 en Bundesliga. Ricardo La Volpe (Argentine, Coupe du monde 1978)

Ricardo La Volpe aura davantage marqué les esprits pour ses compétences d’entraîneur que pour ses parades dans les cages de l’Albiceleste. En 1978 d’ailleurs, La Volpe ne joue pas. Remplaçant de Fillol, il regarde ses coéquipiers glaner la première étoile de l’Argentine face aux Oranje. Peu importe. Il ne reportera plus le maillot ciel et blanc. En 2006 en Allemagne, il se fera connaître à la face du monde en présentant un Mexique joueur et incisif. Une équipe que l’Argentine éliminera difficilement (2-1) en huitième de finale.

Daniel Passarella (Argentine, Coupe du monde 1986)

En Argentine, parler de Daniel Passarella comme d’un joueur emblématique est un euphémisme. Vainqueur de la Coupe du monde 1978 avec l’Albiceleste en tant que capitaine, le libéro arrive au Mexique avec un statut de remplaçant, mais son passé parle pour lui. Au cours de sa carrière, El Gran Capitan aura remporté trois championnats d’Argentine avec son club de River Plate. Après coup, El Pistolero (et oui, Luis Suárez n’est pas le seul) deviendra même sélectionneur national entre 1994 et 1998. Un homme sûr.

Ricardo Bochini (Argentine, Coupe du monde 1986)

Cette année-là encore, un autre grand footballeur argentin aura terminé sa carrière par une finale de Coupe du monde. Sur le banc de touche pendant la majeure partie de l’épreuve, Ricardo Bochini aura été devancé par un homme pour être le numéro 10 des champions du monde 1978 : Diego Maradona. Même si l’idole du pays reste indétrônable, El Bocha aura fait vibrer l’unique club de sa carrière sportive : l’Independiente. Avec pas moins de quatre Copas Libertadores sur les sept gagnées pour le club d’Avellaneda, le meneur de jeu aura d’ailleurs été la principale référence du Pibe de Oro. Costaud.

Klaus Augenthaler (Allemagne, Coupe du monde 1990)

Klaus Augenthaler fait partie de la catégorie de ces hommes qui, tout au long de leur vie, n’aiment qu’une seule femme. À l’instar du latéral droit bavarois, l’Allemand aura passé toute sa carrière de footballeur au Bayern. À Munich, il portera le brassard durant sept longues années, embrassant le Meisterschale à sept reprises entre 1976 et 1991. Fidèle jusqu’au bout, il y occupera ensuite le poste de co-entraîneur avant de s’essayer à la tête de clubs comme le Bayer, qui ne s’avéreront jamais concluante. Un an avant de raccrocher définitivement les crampons, il atteint l’orgasme avec la Mannschaft en remportant la Coupe du monde 1990 organisée en Italie. Un titre mondial qui marquera la fin de son histoire avec la sélection allemande. Libéro à l’ancienne, le clairvoyant « Auge » pouvait planter du milieu de terrain, mais savait aussi envoyer quelques bonnes grosses pralines, comme tout bon Allemand qui se respecte.

Vampetta (Brésil, Coupe du monde 2002)

Marcos André Batista Santos est à mi-chemin entre le vampire (vampiro) et le diable (capeta). Une chimère retravaillée donc, qui a tout gagné, de la Coupe du monde 2002 avec le Brésil au terme de laquelle il s’est retiré de la scène internationale à ses titres avec les Corinthians. Un homme drôle et bavard, gardant à l’époque les pieds sur terre… mais le cul à l’air, prenant la pose pour un magazine gay brésilien en janvier 1999. Imprévisible.

Francesco Totti (Italie, Coupe du monde 2006)

Si « il Capitano » joue toujours avec sa Roma à bientôt 38 berges, cela fait déjà 8 années que Francesco ne revêt plus le tricot de la Squadra Azzurra, depuis un triomphe à Berlin face aux Bleus. Non sans regrets, pour l’Italien mais aussi pour la Nazionale, qui vient de passer à côté d’un second Mondial consécutif sans son numéro 10. Totti aura disputé 11 rencontres en Coupe du monde, pour un but, face à l’Australie, dans les ultimes instants du huitième de finale. Un but qui permettra à l’équipe d’Italie de se frayer un chemin jusqu’au titre.

Auraient pu apparaître dans ce top : Alessandro Nesta (Italie 2006), Pierre Littbarski (Allemagne, 1990), Paulo Sergio (Brésil, 1994), Giancarlo Antognoni (Italie, 1982), Wolfgang Overath (Allemagne, 1974)…

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