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Thiago Silva, le gros lard vous salue

Par Mathieu Faure
Thiago Silva, le gros lard vous salue

Égratigné par Joey Barton sur Twitter dans la journée, le capitaine Parisien a livré un perfect. Un match de bonhomme où il aura écœuré l’attaque barcelonaise. Décidément, Thiago Silva est bien le monstre tant annoncé.

Salvatore Sirigu (5) : On est vraiment sévère avec lui, mais le grand brun aux yeux azur et au maillot Pink TV s’est laissé emporter par son élan sur Alexis Sánchez alors que son équipe était dans le dur. Dommage, car il était plutôt dans le ton ce soir. Sur le but de Lionel Messi, il ne peut rien faire. Il semblait concerné, même si les attaquants espagnols ne l’ont jamais vraiment inquiété. Sur la frappe d’Andrès Iniesta en première période, il prie de tous les pores de sa peau pour que sa ficelle ne tremble pas. Dieu était de son côté.

Christophe Jallet (7) : Il y a une semaine, Christophe s’était fait humilier par Monreal au Stade de France. Adepte du bondage, du cuir et des tisonniers dans le rectum, Jallet a remis le couvert face à l’armada barcelonaise. Il voulait avoir mal. Et force est de constater que l’avatar de la fondation ARC a sorti un vrai match de daron. Appliqué derrière et très présent sur son côté en phase offensive, le divin chauve a sans doute livré son meilleur match européen. On n’a pas vu Jordi Alba et Alexis « Faudel » Sanchez ce soir, ce n’est pas rien. On lui pardonne ses chaussettes relevées et ce prénom commun avec Christophe Rippert. Oui, Luc de Premiers Baisers. Gregory van der Wiel en a profité pour mettre à jour son compte Instagram. Geek.

Thiago Silva (9) : Ça va, Joey Barton ? Comment va ta dignité ? Le Brésilien le plus surcoté de la planète Joey a livré une rencontre de patron. Omniprésent au sein de sa défense, le capitaine parisien était partout. Et sans jamais tacler. Il a rassuré son monde et confirmé tout le bien que l’on pensait de lui. Royal dans les airs, c’est lui qui claque une tête sur le poteau avant le but de Zlatan Ibrahimović. Il s’est toujours appliqué à bien relancer. Il est extrêmement rassurant, anticipe tout, et quelle classe balle au pied ! On pourrait faire un tutoriel de son placement défensif. Franchement Thiago, si on avait la certitude de ton sexe d’origine, on serait prêt à demander ta main.

Alex (6) : Difficile d’exister quand on évolue à côté d’une machine comme Thiago Silva. Mais rendons-lui hommage, car il n’a jamais paniqué et s’est même démené pour ne pas prendre le bouillon face à la vitesse au sol des Espagnols. Un match solide, sans fioriture, quelques interceptions bien senties et un jeu aérien idoine. Le tank était blindé. Par contre, faut arrêter de se resservir à la cantine.

Maxwell (7) : Très appliqué et rassurant alors qu’il avait Daniel Alves dans sa zone. Sans faire parler, l’ancien Barcelonais a été très bon dans le harcèlement et le placement défensif. Le beau gosse (selon une certaine gent féminine) a fait taire ses détracteurs. Il s’est même aventuré en territoire ennemi pour envoyer une frappe du droit dans les gants de Víctor Valdés.

David Beckham (5,5) : LA surprise du chef. 106 matchs de Ligue des champions au compteur, 37 piges sur le CV et pas forcément une assurance physique dans un match où le PSG allait être amené à cavaler. Mais bon, Carlo a voulu optimiser au maximum les faiblesses catalanes : le contrôle anti-dopage et les coups de pied arrêtés. Discipliné, l’Anglais n’a pas été extraordinaire même s’il a fait un jogging très honorable (9 kilomètres parcourus). Son manque de changement de rythme a compliqué la relance des Parisiens. Il n’avait pas assez de peps pour tenir sur la longueur. Logiquement remplacé par le petit gros Marco Verratti (7), très en verve. Avec l’ancien de Pescara sur le pré, la donne a changé et le PSG a retrouvé de la verticalité et de la spontanéité.

Blaise Matuidi (8) : Énorme d’activité. Encore. Décidément, l’Éthiopien Kenenisa Bekele a délaissé son sport à la con et s’est rangé sur les terrains de football. Son but de la dernière minute vient couronner une énième prestation de cochon. Il a passé son temps à harceler Andrès Iniesta et à gratter des ballons. On savait dès l’annonce des compositions d’équipe qu’il allait devoir couvrir du terrain. Il n’a jamais déçu même s’il a connu un trou d’air – comme tout le PSG – entre le but de Messi et celui d’Ibrahimović. On lui pardonne son cœur avec les doigts sur son but. Il a tous les droits. Dommage pour lui, il sera suspendu au match retour au Nou Camp après 13457 matchs consécutifs. Réponds à ça, A.C. Green.

Lucas Moura (6) : 30 premières minutes monstrueuses. On ne voyait que lui. À chaque prise de balle, il cassait les reins de Busquets et Piqué. Il a quelque chose en plus, c’est indéniable. Même s’il manque encore de constance et de lucidité dans le dernier geste, le Carioca commence à griffer l’Europe de sa touche. David Beckham l’avait compris et le recherchait systématiquement dans la profondeur. Il s’est ensuite éteint au fur et à mesure que les minutes passaient. Par contre, il faudra vite changer ce numéro de maillot ridicule. Aucun SWAG.

Javier Pastore (6) : Très impliqué défensivement, il avait la rage et a plutôt joué dans l’axe que sur un côté pour protéger Beckham et Matuidi. Comme souvent, le maigre a eu beaucoup de mal après la pause où il a pris le bouillon par Daniel Alves. Sûrement l’homme qui a pris le plus de crochets dans le même match par le même joueur. Mais comme souvent, sur une passe, il peut tout changer. C’est lui d’ailleurs qui décale Ezequiel Lavezzi en début de rencontre avec sa passe de la poitrine. Bon, difficile de mettre en place un schéma défensif cohérent avec Javier tant il défend comme un âne. Mais il se démène et n’est plus le même joueur qu’en début de saison. Remplacé par Kevin Gameiro (5) qui n’a pas eu le même impact que lors de son entrée contre Valence.

Ezequiel Lavezzi (4,5) : Un poteau au bout de quatre minutes, des courses de dingue et puis plus rien. Le départ coup de canon de l’Argentin n’était qu’un pet foireux. Il n’avait pas de jus en dépit d’une envie évidente de bien faire les choses. Le tatoué a ensuite disparu de la circulation, remplacé par Jérémy Ménez (5), qui s’est amusé avec Javier Mascherano sur son côté. Cela dit, on attend beaucoup plus du Français qui semble un poil résigné. Émilie, fais quelque chose, s’il te plaît. Donne de ta personne.

Zlatan Ibrahimović (6,5) : Comment noter le Suédois ? Il claque un but et donne un ballon de but à Matuidi. À côté de ça ? Pas grand-chose en dépit d’un bon début de match. On le sentait impliqué et collectif. Puis il a raté des occasions franches et un face-à-face avec Valdés, son péché mignon. Il continue d’avoir du mal à faire les bons choix, privilégiant (trop) souvent la solution individuelle et compliquée. Bon, on encule les mouches parce que le numéro 18 a quand même fait un double-double. En face, David Villa cherche encore le starter de sa Lada.

David Pereira da Costa, le dix de cœur du RC Lens

Par Mathieu Faure

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