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The Einstein Tremolos : « Tout le monde se fiche de la rivalité Nancy-Metz »

Par Maxime Delcourt
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Issus de Paris, de Metz, de Caen et de Nancy, les quatre membres de The Einstein Tremolos, aujourd'hui basés à Paris, ont tous un regard singulier sur le foot. C'est toutefois avec le Nancéien et bassiste de la bande, Xavier Guéant, que l'on s'est entretenu autour de l'ASNL, de l'Atlético Madrid et de l'ambiance dans les stades.

Parait que le groupe est très fan du FC Metz. Ce n’est pas ton cas, non ?

En fait, Simon, qui a fondé le groupe à Metz avec des potes de son lycée avant de venir sur Paris, est un passionné du FC Metz, le genre de mec qui a pas mal écumé les tribunes de Saint-Symphorien et qui a vécu la période dorée du FC Metz à la fin des années 90 lorsqu’il avait 12-13 ans. De mon côté, je suis de Nancy. Autant te dire qu’il y a déjà sur le papier un gros contentieux entre Simon et moi. Je sais que tout le monde se fiche de cette rivalité, mais l’opposition Nancy-Metz est très importante (rires).

Contrairement à Simon, tu n’as donc pas connu de grande période nancéienne ?

Non, nous, on a grandi avec le spectre de Platini, mais sans trop y croire (rires). Il y a bien eu une flambée en 2006, mais je ne suivais plus trop le club à ce moment-là. Depuis, je m’y suis remis un peu, mais la réalité du foot a repris ses droits. Nancy, c’est avant tout une ville de basket qui réussit à faire quelques performances dans le foot tous les 30 ans. Ce qui m’a sans doute détaché du club, c’est aussi le manque de joueurs attachants ou charismatiques. Ça, et le fait que je vivais en Espagne et que je m’étais pris de passion pour l’Atlético.

Pourquoi ce club ?

Ma mère est espagnole et une grand partie de ma famille vit à Madrid. On habitait juste à côté du stade Vicente-Calderón. Il y avait donc un aspect proximité et familial. De plus, pour avoir fait de nombreux stades, je peux te dire que celui de l’Atlético est vraiment celui avec la meilleure ambiance, du moins la plus familiale. Je sais que ça peut paraître facile ou classe de supporter l’Atlético ces cinq dernières années, mais ça n’a pas toujours été aussi évident. Avant la victoire en Liga et les titres en Ligue Europa, il y a eu de nombreuses années de dèche. Mon premier match, il y avait encore Simeone comme joueur et Torres commençait à peine. À l’époque, l’équipe se battait pour une qualification en Intertoto.

Tu dis avoir fait beaucoup de stades. Lesquels en particulier ?

Bien que la haine du Real Madrid ait tendance à unir les différents membres de ma famille, je dois avouer avoir été plusieurs fois à Bernabéu. À l’époque de Beckham, Zidane et Figo, il aurait fallu être fou pour refuser d’aller y voir un match. J’ai même pu voir la rencontre contre Monaco lors de leur épopée en 2004. Mais ça n’a rien à voir avec Vicente-Calderón : à Bernabéu, c’est hyper froid et exigeant. Je me souviens d’un match contre Valence où les supporters partaient avant la fin alors que le Real surclassait la rencontre. A contrario, je me souviens d’un match Atlético-Séville où l’on s’était fait éclater et où les supporters, malgré la probable défaite, continuaient de crier. J’ai également pu me rendre au stade Getafe et du Rayo Vallecano, mais là on se rapproche des petits stades de Ligue 1, un peu comme la Mosson de Montpellier.

Tu jouais au foot étant petit ?

Uniquement entre copains. Mais j’y jouais encore plus lorsque j’étais en Espagne. Là-bas, il y a une vraie culture du foot de rue. Il y a beaucoup plus de terrains, majoritairement en béton. Autant te dire que ça va super vite et que tu y laisses une jambe si jamais tu tacles. Je jouais défenseur et c’est vrai que les Espagnols ont un vrai niveau technique. Ce n’est pas un cliché.

Il y a des souvenirs marquants qui te lient au foot ?

Le tout premier, c’est la finale France-Espagne lors de l’Euro 84. Je n’avais que 4 ans, mais je me souviens de la tension entre mon père, français, et ma mère, espagnole. Ensuite, il y a la défaite de l’OM contre l’Étoile rouge de Belgrade en 1991. Je ne sais pas pourquoi, mais elle m’a plus marqué que la victoire contre le Milan deux ans plus tard. Il y a aussi la Coupe du monde 1994 avec des Italiens vraiment costauds. D’ailleurs, je pense que Luis Enrique, qui s’était fait défoncer par Mauro Tassotti, s’en souvient encore. Enfin, il y a bien sûr la finale de l’Euro 2000. Contrairement à la finale de 98, il y avait un vrai suspense et un vrai scénario. Les buts de Wiltord et de Trezeguet sont inégalables. Ils me font penser aux buts de Solskjær et de Sheringham contre le Bayern en 1999. Très peu de sports peuvent se vanter de réserver de tels scénarios.

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Par Maxime Delcourt

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