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Où en sont les relégables des cinq grands championnats ?

par Arnaud Clément
Où en sont les relégables des cinq grands championnats ?

À côté des buzz que suscitent Zlatan, Messi, CR7, Balotelli ou Beckham cohabitent plusieurs armées de l'ombre. Celles qui se débattent dans les sables mouvants du classement. Le point sur les quinze équipes actuellement relégables dans les ligues majeures.

Les premiers non-relégables ont peur d’eux :

Dans l’Hexagone, ceux qui font flipper Évian, Sochaux et compagnie s’appellent Troyes et Nancy. La première fait flipper plus d’un larron pour son jeu, qui a fait tourner en bourrique plus d’une équipe, y compris l’OL ou Lorient, malgré des résultats peu concluants. De quoi être optimiste, à condition d’être un tantinet plus mordant dans les deux surfaces. Quant à Nancy, la victoire méritée au Vélodrome résonne encore comme un coup de tonnerre en bas de tableau. Avec Patrick Gabriel à la barre, l’ASNL n’est plus le bonnet d’âne de la L1 et a pris sept points en quatre rencontres, soit le sixième du classement depuis la reprise, à égalité avec le dauphin lyonnais. Condamnés il y a un mois, voilà les Nancéiens ressuscités.

Chez les Anglais, ils sont deux à faire flipper Reading. Non pas deux équipes, mais deux joueurs qui portent leurs couleurs à bout de bras. À ma gauche, Christian Benteke, qui affole les compteurs avec Aston Villa, en témoigne un nouveau doublé qui a permis aux Villans de ramener un point de Goodison Park et ainsi rester seulement à deux longueurs de la ligne verte. À ma droite, Arouna Koné, revenu de la CAN pour sauver Wigan. En son absence, Di Santo a fait le boulot. Mais sans leur buteur ivoirien, les Latics de Roberto Martínez ont raté l’occasion d’enfoncer le clou dans des matchs abordables, comme contre Southampton (2-2) ou Stoke City (2-2). Du coup, le petit Wigan-Aston Villa programmé lors de la 38e journée pourrait bien valoir son pesant de cacahuètes en mai prochain.

Enfin, en Espagne, une équipe a de quoi donner quelques craintes à Osasuna, seulement un point devant à la dix-septième place, c’est le Celta. À Vigo, on a le niveau de la Liga. Sans naïveté ou malchance, les Galiciens auraient déjà un sacré nombre de points supplémentaires au compteur. Sur les douze défaites contractés par les hommes de Paco Herrera, dix le sont par un but d’écart. D’ailleurs, le Celta n’est tombé dans la zone rouge que ce week-end, après avoir chuté justement à Osasuna sur le plus petit des scores, pendant que Grenade réalisait l’impensable face au Real.

Le mot « joker » a été banni de leurs langages :

Toujours de l’autre côté des Pyrénées, Majorque pointe à quatre longueurs du club de Pampelune. Le challenge devrait donc être de taille pour cette équipe qui n’a collecté qu’une victoire lors des 17 dernières journées. Oui mais voilà, en guise de solution de la dernière chance, le Real Club Deportivo a ressorti son talisman, après avoir viré Joaquín Caparrós, à savoir ce bon vieux Gregorio Manzano. On parle quand même d’un mec qui a permis aux insulaires de gagner une Coupe du Roi et d’accrocher une cinquième place finale lors de ses deux précédents passages. Ça vaut le coup d’essayer. Un peu plus au Nord, le Stade de Reims va devoir aussi mettre le réveil et vite. Malgré leur dix-huitième place, à seulement cinq points du quatorzième, ça ne mousse guère pour les Champenois depuis la saison des vendanges. Depuis leur ultime victoire, qui remonte quand même au 6 octobre, les hommes d’Hubert Fournier ont pris six petits points sur quarante-cinq, soit une moyenne de 0,4 point par match sur cette période. Ah, quand même…

En Italie, ils sont deux à ne plus avoir de temps à perdre. Il y a d’abord Pescara, pourtant seulement à une longueur du Genoa. Sauf qu’après un été à se faire dépouiller, le club des Abbruzzes a remis ça cet hiver en lâchant de nouveau Terlizzi et Jonathas. Aujourd’hui, Mister Bergodi et les siens en sont à quatre défaites de rang, dont un violent set blanc infligé par la Samp’ (6-0). Une réunion dans les vestiaires du stade a eu lieu le week-end dernier entre le président, le groupe et des supporters excédés pour tenter de trouver des solutions. Sienne est plus ou moins dans la même situation à la dix-neuvième place. Le mal des Toscans réside dans leur inaptitude à voyager, eux qui n’ont glané qu’un succès à l’extérieur depuis le début de saison. Et encore, c’était à San Siro, face à une Inter malade. Il faudra donc faire le plein à Artemio-Franchi, là où ils ont d’ailleurs battu ce week-end… l’Inter. À moins que le maquillage de compte de la banque locale Monte dei Paschi ne fasse partir toute la ville en vrille. Et l’Italie avec.

Enfin, si la course au maintien semble jouée chez les Teutons, Hoffenheim semble tout de même en mesure de nous faire une belle remontée. Actuellement à sept points de Wolfsbourg, quinzième, les pensionnaires du Rhein-Neckar-Arena ont toutefois joué un sacré tour cet hiver en se renforçant dans toutes les lignes. Ainsi, le portier Gomes, l’attaquant de Gladbach Igor de Camargo, l’international polonais Eugen Polanski, le défenseur argentin de Getafe David Abraham ou le milieu défensif ghanéen Afriyie Acqua sont venus garnir l’effectif de Marco Kurz. Et comme un symbole, « Hoffe » a tapé Fribourg (2-1) ce week-end grâce au doublé de Kévin Volland. On y croit.

Les « one-feet under » :

Si Hoffenheim peut le faire au vu des moyens mis en œuvre – merci Dietmar Hopp -, la tâche s’annonce quand même ultra compliquée pour Augsbourg et Greuther Fürth. Avec respectivement neuf et onze points de retard sur les Loups, les petits Bavarois sont sacrément mal barrés à quatorze journées de la fin. Pas autant que les Écossais du Dundee FC, noyés à quinze points de l’avant-dernier, mais presque. Il leur reste tout de même quelques lueurs d’espoir. Le FC Augsburg reste sur une victoire et deux nuls, quand les seconds ont été signer à Schalke 04 leur premier succès depuis le 31 août ! Rien que ça. Et quand bien même ça ne marcherait pas, il leur restera toujours la possibilité de s’en sortir via le barrage. Une affiche aller-retour qui oppose, une fois la saison bouclée, le seizième de l’élite au troisième de Bundesliga.2, qui pourrait bien être Kaiserslautern. Un petit jeu qui a quand même coûté cher au Hertha Berlin l’an passé.

En Galice, l’autre monument qu’est le Deportivo La Corogne est lui aussi sérieusement menacé, tout juste un an après sa remontée. Avec cinq points de retard, le Depor’ vacille dangereusement, alors que tout avait commencé comme dans un conte de fée. Une victoire et trois nuls dans les quatre premières journées, avant le néant ou presque. Depuis, les protégés de Domingos Paciência ont collecté deux victoires, quatre nuls et treize défaites. Un peu plus à l’est, à Palerme, Maurizio Zamparini semble enfin sur le point de trouver le Graal qu’il convoite depuis des années avec sa méthode faite d’instabilité et de licenciements d’entraîneurs, dont Gasperini a fait les frais le week-end dernier après une défaite contre l’Atalanta. L’effectif a pourtant de la gueule sur le papier avec Miccoli, Barreto, Dossena, etc. Mais rien n’y fait, et les Rosaneri sont désormais bons derniers, avec le même nombre de point que Sienne (qui compte pourtant six points de pénalité). Les Siciliens vont devoir trouver d’autres leviers d’action pour sauver leur club. Comme un coup de fil à Lucky Luciano Moggi ?

David Pereira da Costa, le dix de cœur du RC Lens

par Arnaud Clément

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