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Messi, l’Argentine l’aime aussi

Par Florent Torchut, à Buenos Aires
Messi, l’Argentine l’aime aussi

En Argentine, le troisième Ballon d’or glané par le Rosarino suscite des éloges de partout : tout le monde était préparé à la fête. Avec une pensée pour 2014…

C’est devenu un rituel ces trois dernières années. Depuis ce matin, les portails des principaux journaux et les chaînes de télévisions argentines évoquent en boucle un sacre annoncé : celui de l’enfant prodige de Rosario, qui vient ajouter un troisième Ballon d’Or à une collection déjà débordante de trophées individuels et collectifs. La Nacion souligne tout simplement que « depuis cinq ans, Messi est abonné à la fête du meilleur joueur du monde, comme si cela était une routine de plus dans son impressionnante – et chaque fois plus incomparable- carrière » . Alejandro Sabella, qui a pris le contrôle de la sélection à l’issue de la dernière Copa América, n’est pas avare de superlatifs quand il s’agit de parler de la Pulga : « Je savais que j’avais affaire au meilleur joueur du monde, le plus déséquilibrant de tous. Mais, j’ai été surpris de le voir de près. De pouvoir observer ce changement de rythme, cette explosivité, cette technique en vitesse, cette façon de manipuler le ballon à un rythme élevé. On dirait une de ces voitures électrique de notre enfance qui démarrait à toute allure. Mais ce qui m’a le plus surpris, c’est ce qu’il représente : en Inde, au Bangladesh (où la sélection a disputé deux matches amicaux à la rentrée), ce fut terrible. Au Venezuela aussi. En Colombie, ce fut impressionnant ! Il génère une vraie idolâtrie autour de lui, hors du terrain de jeu. C’est spectaculaire ! » .

« L’ardoise » albiceleste

Pour Juan Pablo Mendez, du quotidien sportif Olé, « des trois Ballons d’or qu’il a gagné, celui-ci est le plus indiscutable de tous, même si il reste toujours cette « ardoise » de la sélection, avec qui il n’a pas pu dépasser le stade des quarts de finale de la Copa América l’an dernier » . Le journaliste ne se fait guère d’illusion sur son avenir en sélection, où il reste critiqué, malgré un certain rapprochement avec le public ces derniers mois. « Il n’atteindra jamais le niveau de jeu qu’il a avec Barcelone en sélection. Là-bas il évolue dans des conditions idéales, avec la meilleure équipe du siècle » . Il se lance dans l’inévitable comparaison avec Maradona. « On peut encore se demander combien de prix il aurait pu gagner si le Ballon d’or avait été ouvert aux non-Européens à son époque » . Pour lui, « la comparaison est inévitable, tant il y a de similitude dans leur carrière : le but de la main de Diego contre l’Angleterre et celui de Messi en Liga, le but du siècle, de nouveau contre les Anglais, et celui de Messi contre Getafe… » .

L’œuf et la poule

Où se situe donc Messi au Panthéon du football ? « Il fait désormais partie des meilleurs joueurs du monde, au même titre que Pelé, Maradona et Di Stefano. Il a déjà dépassé Platini, mais il reste un cran en-dessous de Maradona, qui a été capable de faire gagner des équipes faibles comme ce fut le cas avec le Napoli en Série A. Et il n’y a jamais eu un joueur aussi déterminant dans une Coupe du monde comme Maradona en 86. Pelé a gagné trois Coupes du monde, d’accord, mais regardez les joueurs qu’il avait autour de lui… » , rappelle Juan Pablo Mendez. Beto Marcico reste persuadé que Messi finira par remporter la Coupe du monde. « Il a encore au moins deux Mondiaux devant lui. Je n’ai aucun doute là-dessus, il en gagnera un des deux » , assure l’ancien Toulousain, qui estime que « Messi ne dispose pas à ses côtés de joueurs de la catégorie de Burruchaga, Batista ou Valdano » . Quid de Mascherano, Agüero, Higuain, Di Maria & cie ? « Oui, mais la sélection ne ressemble pas à une équipe, elle ne joue pas bien » , lance Marcico. Messi et la sélection, c’est un peu l’histoire de la poule et de l’œuf finalement. A défaut d’être celle de la poule aux œufs d’or…

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