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Mathieu : « Un petit espoir face au Barça »

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Mathieu : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Un petit espoir face au Barça<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

Titulaire indiscutable au poste de latéral gauche du leader espagnol Valence, Jérémy Mathieu s'apprête à jouer pour la première fois au Camp Nou ce soir (20h). A l'heure de défendre sur Messi et Villa, le natif de Luxeuil-les-Bains en Franche-Comté revient sur le début de saison en Liga et ses rêves en Bleu.

Valence premier après 6 journées malgré les départs au mercato des deux David : Villa et Silva. Êtes-vous surpris de ce début de saison ?

On s’attendait à un début de championnat un peu plus compliqué parce qu’avec les départs qu’on a eu, on s’attendait à être en reconstruction, à devoir trouver des automatismes avec les nouveaux arrivants. Finalement les recrues sont arrivées avec un gros mental et une envie de gagner donc ça a pris de suite. Notre jeu a changé par rapport à l’année dernière. En attaque, c’était difficile pour eux de se dire : « Je remplace Villa » . Mais pour le moment, ils le font très bien.

Le départ des stars de l’équipe a-t-il désinhibé certains d’entre vous ? On compte moins sur les individualités et plus sur le collectif ?

C’est tout à fait ça. On savait l’année dernière que Silva, Villa ou Mata pouvaient gagner des matchs à eux seuls ou marquer des buts très importants. Cette année on se base plutôt sur le collectif. Jusqu’à preuve du contraire, ça marche. On reste quand même dans la continuité. On n’a pas chamboulé l’équipe tant que ça.

Pour la première fois depuis bien longtemps, vous affrontez Barcelone avec un meilleur classement. Ça signifie donc que vous êtes favori, non ?

Barcelone reste le favori. C’est toujours le grand club d’Espagne. On va essayer de jouer notre va-tout pour remporter le match, mais on s’attend à un match compliqué, à souffrir. Par rapport à l’année dernière (défaite 3-0 ndlr), il faudra jouer plus en bloc. Vraiment être concentré du début à la fin.

Quoiqu’on en dise, l’équipe de Barcelone est moins bien que les autres années. Le contexte n’a jamais été aussi favorable pour faire un résultat là-bas tout de même…

Il y a oui un petit espoir. Ils sont moins bien. Ils ont fait un début de championnat assez difficile. Mais avec eux, tout est possible. Ils ont eu la trêve. La plupart de leurs joueurs sont internationaux donc ils n’ont peut-être pas eu le temps de se préparer. C’est peut-être cela qui va les faire déjouer.

« Si t’es pas motivé contre le Barça, ça sert à rien de jouer au foot »

C’est une première pour vous au Camp Nou. Alors anxieux ?

C’est un match comme un autre. Ça reste un match de foot contre une grande équipe. Dans ma tête, je suis prêt. Le contexte du stade ne change rien. On est juste plus motivé quand il y a plus de monde. Si on n’est pas motivé contre le Barça, ça sert à rien de jouer au foot.

Savez-vous depuis quelle saison Valence n’a plus battu la Barça chez lui ?

Non.

Depuis l’exercice 2003-2004. Que vous inspire cette statistique ?

Voilà pourquoi ils sont les favoris sur ce match.

Vous qui avez côtoyé David Villa, comment faut-il le prendre ?

(Rires). On ne sait jamais ce qu’il va faire. On sait qu’il est très rapide donc il faut anticiper la profondeur et ne pas le laisser partir. Chacun a son joueur. Il faut respecter sa ligne.

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Lors des trois dernières années, Messi a marqué la bagatelle de 8 buts contre Valence. Va-t-il y avoir un plan anti-Messi ?

Je ne pense pas. On va jouer notre jeu. Valence réussit à Messi. On va faire en sorte que ce joueur ne marque plus contre nous. Il y a bien une solution mais on sait que ce joueur est imprévisible. Face à vous, il est capable de tout donc c’est difficile de défendre sur lui. Pour moi, c’est la concentration qui joue avant tout.

« Depuis que je suis petit, je regarde tous les matchs de l’équipe de France »

Dans les arrivées, il y a eu Tino Costa et Sofiane Feghouli. Les avez-vous aidés à s’intégrer ?

Pas spécialement. Ils se sont intégrés eux-mêmes comme je l’ai fait en arrivant. Ils savaient qu’ils venaient dans un grand club. Il fallait vite s’adapter. Ils l’ont bien fait. Tino n’a pas la barrière de la langue. Sofiane parlait un peu la langue car il savait déjà qu’il allait arriver ici donc il a appris avant. Inversement, le club s’est bien sûr un petit peu tourné vers moi pour savoir si je les connaissais, leur état d’esprit. Mais pas plus. C’est le club qui décide qui il veut faire venir.

Certes Tino Costa bénéficie des blessures de certains partenaires, mais il semble impressionner en Espagne. Êtes-vous surpris par son adaptation ?

(Il souffle). Pas spécialement. Il n’avait pas la barrière de la langue. Tout était facile pour lui. Au niveau du terrain, il a eu aussi la chance qu’Ever Banega se soit blessé. Il a eu la chance de jouer. Il l’a saisi. Il a fait de très bons matchs. Voilà pourquoi il reste dans le groupe.

En France, on a parlé de Sofiane Feghouli comme le nouveau Ben Arfa. Est-ce une comparaison judicieuse ?

En France, on compare chaque joueur avec un autre. Sofiane a sa personnalité. Il s’entraîne à 100%. Il est exigeant avec lui-même. Voilà pourquoi il a fait des apparitions en fin de match. Il se donne à fond.

Vous avez récemment déclaré être surpris qu’on ne fasse pas appel à vous en équipe de France. Avez-vous regardé les matchs contre la Roumanie et le Luxembourg ?
Je regarde toujours les matchs de l’équipe de France depuis que je suis tout petit. Bien sûr que je les ai regardés avec attention. Bien sûr que je suis content qu’il ait fait des bons résultats. C’est bien pour leur confiance.

Regardez-vous plus spécialement la prestation de vos concurrents au poste de latéral gauche ? Notamment celle de Gaël Clichy récemment critiqué par Laurent Blanc ?

Non, je regarde le match dans son contenu. Je retiens le résultat. Je ne regarde pas spécialement un joueur pour critiquer. J’ai dit que j’étais prêt mais ça en reste là. Si un jour il doit m’appeler tant mieux. S’il ne m’appelle pas…

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