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Mascherano en patron, le PSG sans charnière

Par Swann Borsellino et Markus Kaufmann
Mascherano en patron, le PSG sans charnière

Auteur d'une partie remarquable, Javier Mascherano a permis à Luis Enrique de remporter la bataille tactique qui l'opposait à Laurent Blanc. Un président sans charnière centrale, puisque Thiago Silva et David Luiz ont profité de l'occasion pour visiter Barcelone. Pendant ce temps, Verratti a régné sur la terre du milieu.

FC Barcelone

Ter Stegen (5) : S’il ne peut presque rien sur le shoot à mi-distance de Zlatan Stojaković, il aura facilement traversé cette tornade de centres tout mous de Blaise Matuidi. Face à un tel blase, même Claude Bravo ne peut rien faire.

Mathieu (4,5) : Mascherano a réussi à équilibrer l’équipe d’Argentine au Mondial, mais il ne peut pas sauver tout le monde. Ce soir, Jérémy Mathieu était seul au monde face aux grands ponts et gros coups d’épaule de Lucas. C’est ça, de jouer sur le côté gauche de Neymar.

Piqué (4,5) : Beaucoup de passes, et un joli tacle in extremis face à Pastore en fin de match. Sauf qu’à la grande époque, Piqué n’avait jamais besoin de salir son short pour ce genre d’intervention. Aujourd’hui, il a défendu au sol et a donc expérimenté le goût de la semelle Mizuno de Thiago Motta. Gerard, c’est moche d’engager des gardes du corps qui font 15 centimètres de moins que toi.

Bartra (7) : Alors que Blaise Matuidi lui a fait revivre ce cauchemar où il se fait manger tout cru par une fusée galloise sur le bord d’une ligne de touche, Marc s’est repris en deuxième mi-temps. Un triple sauvetage, de l’élégance, un coup du sombrero et un grand futur. Ovation pour lui.

Pedro (2) : Deux, comme le nombre d’explications possibles à cette conduite de balle de gaucher. Option n°1 : Pedro s’est dit qu’il allait se transformer en Arjen Robben. Option n°2 : le canari a décidé de copier la transformation de Rafa Nadal. Sauf que le tennisman a changé de main à 5 ans, pas à 27.

Mascherano (7,5) : Après Carles, voilà Javier. En plus de sauver Piqué, Mascherano doit aussi protéger Busquets. Le garde du corps aura passé la moitié de son match à écouter les consignes de Luis Enrique près du banc, et l’autre moitié à essayer de les transmettre à ses coéquipiers, le tout en tentant de faire sortir Zlatan de son match. Ça fait beaucoup pour un seul homme.

Busquets (4) : Dans un rôle de milieu intérieur qui n’est pas le sien, l’ancien aspirateur aura été le joueur de champ du Barça à toucher le moins de ballons du match. S’est remis à exister avec l’entrée en jeu de papa Xavi, qui l’a laissé crever sur une interception de Javier Pastore. Parce qu’il faut savoir laisser grandir ses enfants, même quand ça fait mal.

Messi (6) : Après un premier but du droit sur son premier ballon, ou presque, Leo Messi pensait pouvoir se moquer tranquille du placement de David Luiz. C’était sans compter sur les tacles de Marco Verratti. Vexé, il a préféré attendre l’entrée de papa Xavi pour se remettre à accélérer.

Iniesta (4) : Si Neymar a complètement bouleversé la répartition des responsabilités offensives du Barça, Iniesta n’a pas gagné au change. Difficile d’être un milieu de terrain créatif derrière trois croqueurs de ballons. Remplacé par Xavi (6) à la 73e, très actif et décisif. Dommage qu’il ne lui reste qu’un quart d’heure de carburant à 34 ans. Oui, Pirlo en a 35.

Neymar (7) : Neymar aussi avait fait le généreux à son arrivée au Barça. Un an plus tard, la starlette est redevenue un croqueur, se permettant gestes exotiques et chutes artistiques. Avec une telle frappe enroulée, il a tous les droits.

Suárez (9) : 9, comme son numéro, et surtout comme son poste. Enfin, le Barça joue avec un vrai avant-centre. Un récital sur le dernier but : appui à la Miroslav Klose sur David Luiz et explosion à la Luca Toni pour la pousser au fond. Entre les deux, des fautes utiles et des espaces créés pour Neymar et Messi.

Paris Saint-Germain

Sirigu (4,5) : Subir un vol à la portière un dimanche soir en Porsche 911 à Aubervilliers, c’est chiant. Se faire voler ses deux défenseurs centraux un mercredi soir au Camp Nou, c’est handicapant. Probablement en état de stress post-traumatique, a eu du mal ce soir face aux trois malfrats que sont Messi, Suárez et Neymar. Courageux, Salvatore a essayé de se plaindre à la police, mais le sergent Mascherano n’a rien voulu savoir.

Van der Wiel (3) : Il a des sous, il fait de la muscu, mais il a été ridicule au cours d’une retransmission télé d’une heure et demie pendant laquelle de jolis morceaux en petits shorts se sont amusés dans son couloir. Bon retour parmi nous, Greg le millionnaire.

Thiago Silva (3,5) : Certains de ses coéquipiers lui font des compliments pour qu’il retrouve la confiance. Neymar lui rend le brassard en sélection pour éviter la blessure diplomatique. Marco Verratti lui crie dessus pour qu’il fasse son boulot et évite un but du même Neymar qui s’apprêtait à décocher un missile sol-sol dans le but de Sirigu. David Luiz, par amitié, décide de se mettre à son niveau. En somme, tout le monde aide Thiago Silva, mais personne n’a la solution. Le pire dans tout ça, c’est que le Téléthon est passé.

David Luiz (3,5) : Les supporters du PSG voudraient qu’il soit là de temps en temps. Mais si en France, depuis 1994, Louise Attaque, au PSG, depuis cet été, David défend assez peu.

Maxwell (4,5) : L’avantage quand on est élégant, c’est que même quand on se fait salir par Marc Bartra, ça ne se voit pas trop.

Verratti (7) : Si IAM a chanté Petit Frère, c’est juste parce qu’ils ont eu les boules que Marco soit parti avec les bottes de sept lieues. Si qui vivera verra, alors qui gagnera Verratti.

Thiago Motta (4) : On s’est moqué de Yoann Mollo qui voulait le maillot de Zlatan Ibrahimović après un déplacement au Parc. Que dire alors du mec qui est venu au Camp Nou pour papoter avec Messi ? Ça va loin, Tinder, quand même.

Matuidi (6) : Un bon premier acte lors duquel on a entrevu le Blaise capable de se projeter vers l’avant et d’adresser des caviars. Sympa, Mascherano a mis fin à sa deuxième mi-temps grâce à un headshot que les fans de counter-strike n’auraient pas renié.

Cavani (5) : Souffrir en faisant quelques kilomètres de fond avant de s’essayer à un tir. Le Martin Fourcade uruguayen. Les tours de pénalité en plus.

Lucas (6,5) : Des dribbles sexys, des accélérations enthousiasmantes, des coups de reins excitants, mais jamais le geste juste devant le but. Oui, Lucas est un allumeur.

Ibrahimović (5,5) : Un but pour emmerder ceux qui disent qu’il n’est jamais là dans les grands moments, deux pertes de balles qui mènent à des pions barcelonais pour donner du grain à moudre à ceux qui pensent qu’il est mauvais dans les rendez-vous importants. Faites vos jeux.

⇒ Le compte-rendu du match

⇒ Résultats et classement de la Ligue des champions

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