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Mais qui va-t-on encore annoncer sur le banc de Montpellier ?

Eric Maggiori et Swann Borsellino
Mais qui va-t-on encore annoncer sur le banc de Montpellier ?

Après la rumeur Domenech, on annonce désormais Diego Maradona sur le banc de Montpellier pour la saison prochaine. D’accord. Mais si l’affaire capote, qui Loulou va-t-il nous sortir de son chapeau ?

Rafael Benítez

Rafa Benítez l’a réaffirmé : il ne restera pas à Chelsea la saison prochaine. Pourquoi ? Peut-être parce que, quoi qu’il fasse, les supporters le détesteront, et ça, forcément, c’est peu pratique pour travailler en paix. Du coup, Loulou pense à lui pour prendre la suite de René Girard. Les deux hommes ne se connaissent pas et, pourtant, ils partagent déjà les mêmes attentes en matière d’assiettes de charcuterie. Un petit verre de rouge pour accompagner tout ça et, hop, le contrat est signé. Benítez, comme tout au long de sa carrière, essaie de ramener Fernando Torres dans ses valises. Mais Loulou lui explique rapidement qu’ici, « on n’est pas au Qatar » . Benítez ne comprend pas trop, mais acquiesce. En contrepartie, Nicollin lui offre Diego Torres, un attaquant argentin de 30 ans, acheté 300 000 euros. C’est déjà ça. Pour son premier match de Ligue 1, Benítez joue chez le promu monégasque. Mené 3-0 à la mi-temps, il revient à 3-3 en seconde période grâce à des buts de Charbonnier, Congré et Cabella. Ancelotti, venu assister à la rencontre, s’évanouit dans les tribunes. En fin de saison, Montpellier remporte la Coupe de France. Lors de la remise des trophées, Benítez tombe nez à nez avec François Hollande. Sans trop savoir pourquoi, les deux hommes se prennent dans les bras. Question d’affinités physiques, certainement.

Pelé

Pendant plusieurs semaines, Nicollin discute avec Maradona. Finalement, l’affaire ne se concrétise pas parce que le Pibe avait réclamé un banc en lingots d’or (pour pouvoir le fondre, hein). Du coup, pour faire chier l’Argentin, Loulou Nicollin propose le banc de Montpellier à Pelé. O Rey n’a jamais entraîné, mais bon, il se dit qu’à 72 ans, il faut bien essayer au moins une fois. Pour son arrivée en France, Pelé ramène à Loulou un maillot qu’il avait porté pendant la Coupe du monde 1962 avec la Seleção. Le président montpelliérain est flatté, mais il l’a déjà dans sa collection. Dès les premières semaines, le triple champion du monde se lie d’amitié avec Cabella. Sûrement parce que sa coupe de cheveux lui rappelle celle de Neymar, son « fils adoptif » . Surtout, il donne des surnoms brésiliens à tous ses joueurs, pour lui remémorer la belle époque. Belhanda devient « Bebé » , Dabo « Dada » , Utaka « Tikitaka » et Cabella « Bella Swan » . À l’entraînement, Pelé, qui ne connaît pas grand-chose aux schémas tactiques, enseigne essentiellement les feintes et les gestes techniques. « Et si la feinte est belle, mais qu’il n’y a pas but derrière, c’est encore mieux » , assure-t-il. Mais la méthode a du mal à faire ses preuves. Après sept matchs de championnat, huit tirs cadrés, quatre buts et 73 feintes, dont deux ratées par Hilton, Pelé est renvoyé au Brésil. Nicollin se met en quête du 06 de Cruyff.

Gérard Depardieu

Au bout de quelques mois passés en Russie, Gérard Depardieu commence à s’emmerder. Il regarde les petites annonces. Plus personne ne veut de lui pour des films français, et en russe, il ne comprend rien. Du coup, il se dit que rajouter une ligne à son CV ne serait pas une si mauvaise idée. Il demande des conseils à son pote Sepp Blatter, mais hormis un poste « d’observateur de la bonne tenue des gays lors du Mondial 2022 » , il n’a rien à lui proposer. C’est alors que Loulou Nicollin lui tombe dessus (au sens figuré du terme, heureusement, sinon bonjour le bordel !). Pourquoi lui ? Tout simplement parce qu’en 1980, lorsqu’il était encore svelte et français, Depardieu a joué dans un film de Maurice Pialat intitulé Loulou, dans lequel il jouait le rôle d’un personnage justement baptisé Loulou. Pensant qu’il s’agit là d’un signe du destin, le président montpelliérain l’intronise coach du club. Gégé a alors une idée : que chaque match que disputera son équipe corresponde à un film de sa filmographie. On assiste ainsi à des remakes de La Chèvre(Nice-Montpellier 3-0), les Anges Gardiens (Montpellier-Marseille 2-0), Paris je t’aime (PSG-Montpellier 1-2) ou encore Sans arme ni haine ni violence (Montpellier-Bordeaux 0-0). Depardieu est finalement viré après avoir tenté un remake des Misérables (Caen-Montpellier 5-1). Édouard Baer est nommé à sa place. À condition de venir avec le casque ailé d’Astérix.

Les Gypsy Kings

Il chiale, Loulou. Sur un air de Patricia Kaas, le président du MHSC chante le blues. Lui qui voulait un entraîneur au nom ronflant a essuyé un refus pur et dur de Diego Maradona, qui souhaitait avoir le Kun Agüero en attaque, à la place d’Emanuel Herrera. Lassé et conscient qu’il n’arrivera jamais à rattraper le PSG dans la course à l’image de marque, il décide, sur un coup de tête, de relancer l’identité régionale héraultaise et demande quelques conseils à son fils. « Papa, j’ai réfléchi. Je pense que les Gipsy Kings, ça le fait. Ça parle à tout le monde, même en dehors de nos frontières. Et puis bon, ce sont des gars de chez nous » , balance Laurent, tout fier. « Très bien ça ! J’adorais leur chanson, Yakalelo Yakalelo ! » répond le paternel. « Mais non papa, les Gipsy, ce sont les gitans avec leurs guitares. Les autres, c’est Nomads. Tu confonds ! » rigole Laurent. Convoquée à la Mosson, la famille Baliardo, branche montpelliéraine du groupe légendaire, signe vite un contrat en or. Le discours d’arrivée est simple : « Bon, Loulou, tu nous recrutes Gignac, Mollo, José Antonio Reyes, et tu nous sors Abardonado de sa retraite. » Au Zénith sud de Montpellier, où le MHSC joue désormais tous ses matchs, les choses ne se passent pas mal. Mais les Gipsy, éternels vagabondeurs, ont la bougeotte. Groupe très connu aux USA, ils donnent tout en Coupe de France pour pouvoir disputer une nouvelle fois le Trophée des champions à New-York. « Comment ça, c’est au Gabon ? Bon, Libreville, c’est très bien, aussi. »

Laurent Blanc

Quand on fait rimer Laurent Blanc et Montpellier, on se souvient rapidement de ce pénalty inscrit lors de cette remuntada historique de l’Olympique de Marseille. Mais derrière ce 5 à 4 de légende se cache un mythe, un vrai. Avec 84 buts en 273 matchs entre 1983 et 1991, Laurent Blanc est tout simplement le meilleur buteur de l’histoire du champion de France en titre, n’en déplaise à Souleymane « Super Sub » Camara. C’est dans un McDo de Montpellier que Louis Nicollin rencontre Laurent Blanc qui lui avoue rapidement qu’il n’ira pas à la Roma, la saison suivante. Entre deux pichenettes sur les sésames de son Big Mac, comme pour se rappeler le bon vieux temps, Blanc se montre honnête : « Loulou, je t’estime beaucoup et tu le sais. Mais si tu veux que j’entraîne ton équipe, tu vas devoir aller me chercher Gourcuff et offrir une belle pension retraite à mon pote Marc Planus. Franchement, c’est un cadeau que je te fais, tu te claqueras des bons diners avec lui. » « Cette petite tapette de Gourcuff ? Bon, c’est parce que c’est toi. Mais comprends une chose Laurent : je me fiche de ton passé, le seul Président ici, c’est moi, compris? » Les belles histoires d’amour commençant toujours pas une belle prise de bec, l’aventure montpelliéraine commence bien pour Laurent Blanc. Surprise du début de saison, les Héraultais ramassent vite quelques victoires et l’industrie régionale est relancée par la production à grande échelle de touillettes à café. Champion de France et quart-de-finaliste de la C1, Blanc est finalement viré de son job et remplacé par Didier Deschamps. La vie, cette histoire de cycles.

Fabien Galthié

Bouffé par Perpignan dans les derniers hectomètres de la course aux quarts de finale du top 14, Fabien Galthié est démis de ses fonctions au soir de la défaite face à l’USAP lors de la 23e et dernière journée. Triste mais prêt à rebondir, le coach montpelliérain prend très au sérieux sa carrière de consultant pour France Télévisions. Enfin ça, c’était jusqu’au coup de fil de ses patrons. « Fabien, nous respectons tout ce que tu as fait pour le rugby français et pour France Télé. Mais aujourd’hui, le rugby se démocratise, et pas que dans le sud. Soyons clairs : quand tu parles, les téléspectateurs ne comprennent rien. Mais merci pour tout. » Abattu, Galthié traîne son spleen dans les travées de la Mosson, et croise Louis Nicollin. « Fabien! Comment va ? Dis-moi, j’ai vraiment aimé le Saint-Étienne de la saison 2012-2013, mais Christophe Galtier veut rester là-bas. Tu veux venir chez nous ? Je fouterai un r à la fin de ton nom et on sera bien. » Soucieux, Galthié répond du tac au tac : « Mais je connais rien au foot moi, Loulou. Cela dit, je peux te dire que le petit Herrera, là, il n’est pas mauvais en transformation. » Après un tour du côté du Pole Emploi de Montpellier, pour voir s’il ne pouvait pas choper mieux, Galthié, qui avait déjà manqué ses rendez-vous précédents et ne touchait plus le chômage, est contraint d’accepter la proposition de Loulou. Au coup d’envoi du premier match, les Montpelliérains sont sanctionnés car à 15 joueurs sur le terrain, l’avantage est conséquent. Mais ce n’est qu’à l’heure de jeu, quand les crampons en alu de trois centimètres de François Trinh-Duc, nouveau meneur de jeu du MHSC, tabassent la cheville frêle de Valbuena que l’affaire se corse. Viré, Galthié repart la tête basse. Direction le gymnase. Il paraît qu’on joue au hand, aussi, à Montpellier.

C’est fait : Johan Cruyff à Barcelone !

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