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  • OM/Nice (4-1)

Lushow au Vélodrome…

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Lushow au Vélodrome…

Match de gala dimanche soir au Vélodrome. Sur la pelouse, ce fut expédié comme il faut face à un adversaire sympathique et pas trop contrariant. Avec quand même un très bon Lucho. Dans les tribunes, pas mal non plus : Hidalgo, Belmondo, Blatter, Dassier, Margarita et son fils, tous joyeux. Champagne !

Bon, on commence par les miettes. Miettes niçoises, of course. Disons que les Rossoneri étaient un peu en roue libre. Trois victoires d’affilée et le maintien pratiquement assuré, les Aiglons ont juste ramé pendant 92 minutes, au moment précis de sauver l’honneur (Faé, 90ème + 2). Seulement menés 1-0 après une première mi-temps pas crade, le bon Eric Roy adressait au micro de Paga un faire-part de décès de l’OGCN pour la deuxième partie : « C’est dommage, on aurait pu faire mieux, on a raté des occasions, Marseille était très fort et nous a posé beaucoup de problèmes… » . On exagère, mais c’était un peu de cette teneur, franchement lose. On serait à la place de Triaud, on enverrait les moustaches de la Ligue enquêter sur cette collusion entre l’OM et un de ses salariés… Naaaan, on déconne ! Trop fort était l’OM et trop salade était niçoise, c’est tout.

Des trous béants dans l’axe Apam-Civelli avec un Digard en 6 devant eux aussi PSG qu’il l’était à Mideulsbrou (GB)… D’où les hémorragies : buts de Koné (1-0, 42ème) et Valbuena (3-0, 70ème). Les deux autres buts sur corner de la tête : Mbia (52ème, 2-0) et Diawara (4-0, 74ème), avec personne aux duels aériens. Mbia n’en revenait tellement pas qu’il est allé faire le pitre avec Taïwo pour célébrer son but le long de la touche. Une danse intéressante : un mix entre danse tyrolienne (on se choque les semelles en cadence) et le bump (une danse seventies pré-disco où on s’entrechoque les fesses), et on finit pas un plongeon ridicule… Bon, on arrête là. Nice a assuré le maintien et Eric Roy était juste venu avec ses troupes préparer en avril la pré-saison 2010-2011. Un bosseur, donc…
Lucho au top

Et l’OM ? Ben, on va commencer par une bonne nouvelle : Koné s’est enfin pacsé avec une civière. C’est Coulibaly qui a provoqué la rencontre en séchant méchamment Baky par derrière (65ème), le contraignant à quitter la pelouse… mais accompagné ! Ça fait combien de fois au juste que Koné sort blessé ? On l’adore, Bakary, mais tous ces pépins physiques… Amen. Sinon, Lucho, bien sûr. On l’avait descendu (à juste titre) en début de saison. Mea culpa… Mais mea culpa partiel : on l’attend l’année prochaine et face à du lourd en face. Reste que Lucho Gonzalo étend son emprise sur le jeu de l’OM de match en match. Ce soir, c’est très simple : il était sur les quatre buts. Bon, OK : quand on a vu Xavi hier soir à Bernabeu, contre le Real, il existe un monde entre les deux. Mais pas une galaxie, non plus, même si c’étaient les Saladins Niçois ce soir. Deux fois plein axe : une passe dèce pour lancer Koné et même balle traçante pour Niang qui dévie à peine sur le buteur Valbuena. Et puis il y a ses deux corners parfaitement dosés et hors de portée d’Ospina, aux 6 mètres : coup de boule de Mbia puis coup de bouc de Diawara, 4-0 à la 74ème…
On devine que l’Argentin aura un rôle majeur, sinon primordial, à jouer dans la toute dernière ligne droite du championnat. En tout cas, le métronome marseillais (métronome plutôt que vrai meneur de jeu à 100 %) a fini par donner raison à Didier Deschamps. Encore un bon point pour la Dèche : lui a toujours cru en Gonzalo. Il a aussi pris pour lui les sifflets du public phocéen dirigés contre son stratège sud-américain… Un autre bon point pour Deschamps : il a confié le brassard de capitaine à Bonnart (Niang et Cheyrou étaient sur le banc d’entrée de match, ainsi que Ben Arfa et Taïwo, on y reviendra). Preuve de la bonne gestion psychologique et hiérarchique du groupe marseillais. Cissé, Diawara, Heinze auraient pu hériter du ruban. Sauf que Bonnart était à l’OM avant eux, tout classieux, âgés et titrés qu’ils soient… On le répète : c’est avec ces petits signes que Didier Deschamps envoie des messages forts à son groupe en général et à certains en particulier. Même remarque pour l’accolade et le sourire à Valbuena lorsque ce dernier sort, remplacé par Ben Arfa (75ème)… Encore un message fort.

Le vent en poupe

A six journées de la fin + un match en retard, l’OM est désormais leader avec 2 points d’avance sur Auxerre et 4 sur Lyon. Pas besoin de faire un dessin : l’OM a repris la main. Quand on se rappelle des 12 points de retard que les Olympiens avaient sur Bordeaux au début de l’hiver… Aujourd’hui, à 6 points derrière, les Girondins se souviennent des jours anciens et ils pleurent. Ils sanglotent, ils gémissent, à présent qu’a sonné l’heure… Euh, non, pas encore : il ont eux aussi des matchs en retard, deux exactement. Peu importe les poursuivants (AJA, OL, Girondins ou Montpelliérains), en fait. L’OM se retrouve exactement dans la même position que la saison passée quand il avait mis le turbo dans le dernier tiers de la saison, avec Gerets aux commandes. On se souvient du mano a mano avec Bordeaux, achevé en faveur des Girondins. Tout ça, entre autres, à cause d’une défaite à domicile 3-1 au Vélodrome, contre Lyon…
Le calendrier est globalement favorable… à part les deux déplacements à Auxerre et à Lille. Ils verront bien. On comprend mieux pourquoi Deschamps a préservé certains de ses cadres sup’ pour les joutes finales : Cheyrou, Niang, Ben Arfa et Taïwo. Au bout du compte, belle opération : une victoire, trois points, des cadors préservés (même si Cheyrou, Niang et Hatem sont entrés en jeu), un goal average de + 27, soit le meilleur de L1 (et ça peut compter). Un seul point noir : la blessure de Koné. Un dernier mot sur Mandanda, redevenu 2ème gardien de L1, au niveau des Carrasso ou Ruffier. C’est aussi avec un grand Mandanda que l’OM peut espérer décrocher la lune au soir du 15 mai, dernière journée de la saison…

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