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Les Super Eagles s’envolent en finale

Par Romain Duchâteau
Les Super Eagles s’envolent en finale

La marche était un peu trop haute cette année pour eux. Le Mali de Seydou Keita, jusque-là porté par une dynamique qui dépasse le cadre du sportif, a sombré face au Nigeria (1-4). Les Super Eagles, plus réalistes et tranchants, s’ouvrent les portes de la finale.

Mali-Nigeria (1-4)Buts : Nigeria : Echiejile (25e), Ideye (30e), Emenike (40e), Musa(60e) ; Mali : F. Diarra (75e)

Les 90 minutes écoulées, Seydou Keita n’a pu que constater les dégâts. La tête basse, les traits tirés, le capitaine malien quitte la compétition tristement. Dommage. L’ancien Blaugrana avait hissé son équipe jusqu’en demi-finale après s’être érigé en grand artisan du succès contre l’Afrique du Sud. Mais le maestro n’a pas existé au Moses Mobhida Stadium et a vu s’envoler les illusions de toute une nation. John Obi Mikel, chef d’orchestre du Nigeria, offre, lui, une septième finale aux Super Eagles. En attendant patiemment le vainqueur de Burkina Faso-Ghana.
Les Aigles se brûlent les ailes en vingt minutes
« On joue presque de la même manière. On est costauds, on joue physiquement. Tactiquement et techniquement, il n’y a pas une grande différence. » Joseph Yobo, capitaine du Nigeria, tapait juste avant la rencontre. Entre deux formations aux profils similaires, les deux entraîneurs respectifs ont clairement compris que la différence se fera dans l’entrejeu. Patrice Carteron se base sur ses fondamentaux et aligne un 4-4-1-1 avec Seydou Keita en dépositaire du jeu. En face, Stephen Keshi, qui a dirigé le Mali de 2008 à 2010, ne s’embarrasse pas puisqu’il reconduit son onze habituel. Le début de la rencontre fait honneur comme il se doit au terme « round d’observation » . Inhibées par l’enjeu, aucune des deux équipes ne prend d’initiative pour se livrer. Un peu plus frais physiquement, les Super Eagles, sûrement motivés par le cadeau de l’association des prostituées nigérianes, décident de réveiller le Moses Mobhida Stadium après vingt minutes bien ternes. C’est le Blues Obi Mikel qui est tout proche de concrétiser une sublime praline à trente mètres des buts de Samassa. De l’autre côté, pas franchement tranchantes dans l’animation offensive, les ouailles de Patrice Carteron s’en remettent aux coups de pied arrêtés. Sans conviction.

Conscients du manque de fraîcheur physique de leur adversaire du jour, les Nigérians vont ni plus ni moins que tuer le match en vingt minutes. D’abord par Echiejile de la tête, profitant du travail superbe de Moses sur le côté droit (25e). Bis repetita quatre minutes plus tard. Sur le même côté de l’infortuné Diawara, Ideye plante le deuxième pion sur un centre en retrait d’Emenike. Les malheurs des compères de Keita sont encore loin d’être terminés. Emenike et Onazi ratent tour à tour l’occasion de porter l’estocade. Chose que ne rate pas deux fois l’attaquant du Spartak Moscou. Emenike assomme définitivement des Aigles trop amorphes à la suite d’un coup franc dévié (43e). Plus incisif offensivement, plus réaliste, le Nigeria n’a pas traîné. Le Mali voit pour sa part déjà s’envoler le rêve de disputer sa deuxième finale de CAN depuis 1972.

Diarra pour la patrie

Le retour des vestiaires ne bouscule en rien les certitudes affichées en première mi-temps. Carteron, n’ayant plus de Brice Jovial en Super Sub, envoie au charbon ce qu’il a. Le coach des Aigles envoie successivement Diarra et Diabaté à la place de Maïga et Sissoko. Pas franchement le genre d’entrées propices à raviver la flamme. Pis encore, c’est un remplaçant du Nigeria qui va encore en rajouter une couche. Musa, entré à la place du virevoltant Moses, part dans le dos de la défense malienne et glisse le cuir entre les jambes du gardien Samassa (60e). Plongés dans la torpeur, les Aigles trouvent tout de même des ressources pour sauver un soupçon d’honneur par l’intermédiaire de Diarra (75e). Anecdotique. Tous comme les dernières tentatives maliennes. La défaite est douloureuse et le retour sur terre rude. Et s’arrête à la porte de la finale. Comme en 2012.

Dans cet article :
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Par Romain Duchâteau

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