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Les photos de l’année 2012 (2/2)

Eric Maggiori
Les photos de l’année 2012 (2/2)

Cette année 2012 a été riche en émotions, entre la Ligue des champions remportée par Chelsea et la victoire de l'Espagne à l'Euro. Retour en images sur douze photos fortes, une pour chaque mois, qui ont marqué l'année par ce qu'elles symbolisent. Deuxième partie, de juillet à décembre.

Juillet

1er juillet 2012. Après un Euro où elle a peu brillé offensivement, l’Espagne se retrouve en finale face à l’Italie qui, pour sa part, a offert de bien belles prestations. Les deux équipes s’étaient déjà affrontées lors du premier match des phases de poules, pour un score nul de 1-1. Mais sur cette finale, il n’y a pas match. Les joueurs de Del Bosque dominent dès les premières minutes et ouvrent rapidement le score. Tout tourne mal pour l’Italie, qui perd son défenseur, Chiellini, sur blessure. Le match se termine à la 57e minute, lorsque Thiago Motta, entré en jeu depuis quelques instants, se blesse. Prandelli a déjà effectué ses trois changements, et la Squadra, menée 2-0, doit jouer la dernière demi-heure à dix. Xavi, Iniesta ou Busquets semblent ne pas vouloir enfoncer le clou, ce qui n’est pas du tout du goût des remplaçants, Torres et Mata, qui scorent les troisième et quatrième buts dans les dernières minutes. L’Espagne triomphe, et entre dans la légende, en réalisant un fabuleux triplé Euro-Coupe du monde-Euro. On retiendra les larmes de Pirlo, celles de Balotelli, mais surtout ces folles images des joueurs espagnols et de leurs enfants qui gambadent sur la pelouse après la remise du trophée. L’apogée ?

Août

Les supporters n’en rêvaient même pas, et pourtant, les dirigeants qataris l’ont fait. Pendant l’été, le PSG fait signer Verratti, Lavezzi, Thiago Silva et Zlatan Ibrahimović. Une véritable folie. Pour son premier match en Ligue 1, Zlatan se retrouve face à Lorient. Choc des cultures. Le PSG est mené 2-0 à la pause et le spectre de la saison précédente (défaite 1-0 face aux Bretons lors de la première journée) se profile. Oui, sauf que désormais, il y a Zlatan. À la 64e minute, l’attaquant fait parler son physique et réduit l’écart. Puis, à deux minutes du terme, Bourillon fauche Matuidi et provoque un pénalty. Le docteur es pénaltys, Zlatan, se charge de la sentence et égalise. Il y a toute la nouvelle réalité du PSG dans ce cliché : Zlatan qui écarte les bras (un geste qu’il a déjà reproduit 18 fois depuis le début du championnat…), le gardien de but à terre et le milieu de terrain lorientais, Romao, qui regarde le Suédois, l’air de dire : « Mais que vient foutre ce mec dans notre championnat ? » Réponse : il vient faire ce qu’il a toujours fait. Marquer des buts. Et gagner.

Septembre

Alessandro Del Piero a tout donné à la Juve. Sa carrière, ses plus belles années, ses plus beaux buts. Pendant près de vingt ans, Pinturrichio n’a eu d’yeux que pour la Vieille Dame, sa Vieille Dame, même. Et puis est venu le temps des adieux. « Moi, je voulais juste rester à la Juve » , a regretté le joueur quelques semaines après son départ. Mais le président turinois, Andrea Agnelli, n’était pas du même avis. À contrecœur, Del Piero a donc quitté le club de ses amours. Son dernier défi : le FC Sydney, de l’autre côté du globe. L’arrivée de Del Piero là-bas est digne d’une rock star. Il est accueilli par des dizaines de supporters, qui l’attendent avec des écharpes et des maillots du FC Sydney… et de la Juve. Quelques jours après son arrivée en Australie, Del Piero inscrit son premier but sous ses nouvelles couleurs. Même façon d’exulter avec la langue tirée (trop de fraises Tagada mangées avant le match), mais plus le même maillot. Une image qui provoque des émotions contradictoires chez tous ceux qui l’ont aimé avec le maillot blanc et noir. Son seul maillot.

Octobre

Pas de bol au tirage : la France a récupéré l’Espagne dans sa poule de qualification au Mondial 2014. Pour éviter l’épreuve des barrages et terminer premier de sa poule, il va donc falloir faire mieux que les Espagnols, ce qui semble compliqué vu que le champion d’Europe gagne tous ses matchs de qualification. Le 16 octobre, les deux équipes s’affrontent à Vicente Calderón. L’Espagne ouvre le score dès la 25e minute par Sergio Ramos et on craint alors la raclée pour les Bleus. Lloris tient en vie les siens avec quelques parades folles, puis sort carrément un pénalty de Fàbregas. L’équipe de France se met à y croire. Pour la première fois depuis des années, on voit une équipe qui va de l’avant, qui presse, qui donne tout. Et cela finit par payer. Au bout du bout du temps additionnel (un peu au-delà, même), Ribéry centre pour Giroud qui reprend victorieusement l’offrande. Le nouveau joueur d’Arsenal explose, en même temps que toute son équipe et tout son banc. Pour Didier Deschamps, ce match nul en terre espagnole est un premier très gros coup à la tête de l’équipe de France. Et si c’était enfin là le point de départ d’une vraie aventure ?

Novembre

Roberto Di Matteo, des étoiles aux enfers. Après avoir remporté la Ligue des champions, le technicien des Blues effectue un début de saison incroyable, avant de marquer le pas. Le 20 novembre, le champion d’Europe est terrassé sur la pelouse de la Juventus et dit quasiment adieu aux huitièmes de finale de la C1. C’en est trop pour Abramovich. Di Matteo saute. À sa place, le président russe intronise Rafael Benítez. D’accord. Le seul souci, c’est que les supporters de Chelsea ne sont visiblement pas d’accord avec cette décision. Le coach espagnol est un ancien de Liverpool et est clairement considéré comme un ennemi. Pour son premier match sur le banc des Blues, à Stamford Bridge, le 25 novembre contre City, il va recevoir un accueil irréel. Des banderoles contre lui (sur celle-ci, on peut lire « Bienvenue au cirque, avec Gros Rafa dans le costume du nouveau clown » ), des chants anti-Benítez et pro-Di Matteo, et surtout aucun encouragement pour l’équipe. Depuis, le même scénario se reproduit pratiquement à chaque match disputé à domicile. Rafa va devoir cravacher en 2013.

Décembre

2012 aura résolument (et encore) été l’année de Lionel Messi. Si le joueur n’a gagné qu’une Coupe du Roi, il a confirmé qu’il était le meilleur joueur du monde et a explosé tous les records. Parmi eux : le nombre de buts inscrits sur une année civile, jusqu’ici détenu par Gerd Müller. Le 5 décembre, Messi affronte Benfica, et n’est plus qu’à une unité des 85 pions de l’Allemand. Lors des dernières minutes de la rencontre, il se présente seul face au gardien, l’évite, tombe, se relève et tire dans un angle fermé. Raté. Mais le public retient alors son souffle. Messi s’écroule. Son genou a tourné et le joueur se tord de douleur, à terre. Le Camp Nou craint alors le pire. On pense même à une rupture des ligaments lorsque le joueur est emmené hors du terrain sur civière, la main sur le visage. Et si le destin avait voulu que Messi s’arrête à 84 ? Peu de temps après, les nouvelles sont rassurantes. A priori, le numéro 10 pourra revenir dans dix jours, pile pour la fin de l’année, pile pour battre le record. Dix jours ? Tu parles. Quatre jours plus tard, Messi est sur la pelouse de Séville et claque un doublé contre le Bétis, pour arriver à 86. Puis 87, 88, 89, 90 et 91 lors des matchs suivants. Ahurissant. À croire qu’en plus d’avoir de l’or dans les pieds, Messi a également de l’acier dans les genoux.

Retrouvez ici la première partie des photos de l’année

Après la trêve internationale, place au festin !

Eric Maggiori

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