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Les Oranje en finale !

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Les Oranje en finale !

Toujours aussi perfectibles, les Pays-Bas se sont qualifiés pour leur troisième finale de coupe du monde de leur histoire. Victorieux de l'Uruguay en seconde période (3-2), les Oranje s'offrent une finale 100% européenne.

Un mental à toute épreuve, voilà le point commun entre les Pays-Bas et l’Uruguay au coup d’envoi. Deux équipes qui ont bravé la souffrance pour se qualifier dans le dernier carré de ce Mondial. Douze ans après sa dernière demi-finale (perdu contre le Brésil), les Oranjes espéraient faire aussi bien que leurs aïeuls des années 70 (deux finales en 1974 et 1978), c’est chose faite après leur victoire sur l’Uruguay (3-2). Suspensions obligent, les deux sélectionneurs ont du composer un onze de départ inhabituel. Pour Bert Van Marwijk, il fallait faire sans le latéral Van der Wiel (remplacé par le boucher Boulahrouz) et le précieux Nigel De Jong (De Zeeuw en profitant pour être associé à Van Bommel au milieu). Chez Tabarez, le deal était plus compliqué. Lodeiro et le capitaine Lugano étaient sur la touche (blessés) pendant que Suarez et Fucile regardaient leurs potes depuis les tribunes (suspendus). C’est donc Martin Caceres qui se retrouvait arrière gauche alors que Cavani se retrouvait associé en attaque à Diego Forlan.

Très vite, les Oranjes mettaient la pression sur le but du castor Muslera. Sur un débordement supersonique de Robben, Sneijder centrait pour Kuyt qui ne cadrait pas la gonfle. Une entrée en matière signée : vitesse, technique et maitrise. L’arrière-garde de la Celeste est avertie, ça va être terrible. L’absence du capitaine Lugano se fait sentir, l’axe Godin-Vitorino semble un brin lourd pour contrecarrer la vitesse d’exécution. D’ailleurs sans la cuisse de van Persie, la frappe de Sneijder aurait pu inquiéter les gants du gardien sud américain. Ce n’est que partie remise. C’était avant le miracle, le chef d’œuvre, le délice, le bijou du capitaine hollandais Gio Van Bronckhorst. A 35 mètres, excentré sur la gauche, le pré-retraité envoie un caramel fracasser la lunette de Muslera. Poteau rentrant. Un scud téléguidé. Les hommes de Tabarez sont K-O debout. Un peu à l’image du milieu hollandais dans les pommes après le chassé de Caceres: qu’on se le dise, l’Uruguay ne fait pas d’omelette sans casser De Zeeuw.

Le match devient physique, âpre et engagé. Un régal pour van Bommel qui enterre tout le monde au milieu de terrain. D’autant que les sud-américains gachent les bons coups. Cavani oublie même de servir ses potes en retrait. Mais l’Uruguay compte dans ses rangs un certain Diego Forlan. Après un crochet de folie furieuse, l’attaquant madrilène enrhume Mathijsen et se fend d’une frappe du gauche à 25 mètres plein axe. Stekelenburg, mal inspiré, ne peut empêcher la Celeste d’égaliser presque logiquement. Deux frappes magiques ont éclairé une terne première période. On sent vraiment les Pays-Bas à côté de leurs pompes.

Football total ?

Dépassé, Van Marwijk fait sortir De Zeeuw et lance van der Vaart pour amener de la technique. Pourtant c’est encore Stekelenburg qui se troue et sort aux fraises en dehors de sa surface. Les Pays-Bas sont au bord de la rupture. Il faut un très bon Sneijder pour sortir les Oranjes de leur torpeur. Le milieu de l’Inter est le seul à se battre et à entretenir l’illusion. Mais c’est encore ce diable de Forlan qui donne des sueurs froides au banc néerlandais sur un coup franc bien repoussé par Stekelenburg. Dans la foulée Robben oublie de cadre et envoie le cuir dans les nuages après une belle action de Sneijder. C’est le moment choisi par les Hollandais pour passer la seconde, histoire d’assurer le coup. Plus sereins au milieu, les Pays-Bas reprennent l’avantage sur un tir contré de Sneijder et dévié par van Persie dans les filets de Muslera. Hors jeu, but dégueulasse… quoi qu’il en soit, les Européens sont devant.

Une avance confirmée dans la foulée par le troisième but marqué par Robben sur une offrande de Kuyt complètement seul sur la gauche.Une tête bien sentie, poteau rentrant. En 5 minutes, les Hollandais ont crucifié l’Uruguay. Une accélération fatale aux hommes de Tabarez. Solidaires, les sud-américains ont craqué sur deux accélérations de la machine hollandaise. Pourtant, Pereira redonne espoir à tout un peuple en réduisant le score à deux minutes de la fin. Le gardien hollandais est encore à la rue sur une combinaison entre Gargano et le gaucher de Benfica. Un espoir de courte durée. Il n’y a pas eu de miracle…

Certes, on est très loin du football total en perpétuel mouvement des années 70. Aujourd’hui, les Pays-Bas sont avant tout une redoutable machine à gagner (sixième victoire en six matches) et qu’importe si le style n’est pas encore au rendez-vous. A l’image de leur match contre le Brésil, les Oranjes ont assuré le coup en seconde période. S’appuyant sur des individualités au-dessus de la moyenne (Sneijder, Robben) et des porteurs d’eau (Kuyt, Gio), la bande à van Bommel peut se mettre à rêver. Dimanche, il y a une étoile à broder sur le maillot.

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