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Les notes de Juventus-Bayern

Par Ugo Bocchi et Maxime Brigand
Les notes de Juventus-Bayern

Après une heure à étouffer sous la pression d'un Bayern collant et tactiquement supérieur, la Juve est revenue de l'enfer pour agripper un espoir grâce à la rage de Dybala et la grâce de Buffon. Et ce, malgré un Alaba en béton lâché sur la fin par son stagiaire Kimmich.


Juventus FC


Buffon (6) : 38 ans dans les jambes, 15 dans les bras, la détente d’un prince et l’éternel jeunesse du petit sauveur du peuple. Benjamin Buffon.

Lichtsteiner (4) : Une heure et demie à courir derrière un gars des Hells Angels, une timidité rare pour un mec que tout le monde adore. La volonté de redorer l’image de la droite maintenant comme on l’a vu en deuxième. Bruno Lichtsteiner pour lui.

Barzagli (5) : Solide pendant la majorité du match, bien couvert la plupart du temps par son pote Léo, l’autre Andrea a eu la classe de s’allonger pour regarder la préparation de la spéciale Robben. Un homme qui aime encore les K7, quoi.

Bonucci (5,5) : Il y a eu la brebis Dolly en 96, le petit Snuppy en 2005, 2016 est l’année de la science : la firme californienne Stemagen vient d’annoncer la sortie de Leonardo Bonucci, double officiel de Chiellini, qui joue ses matchs sur son portable. Coquin.

Évra (3,5) : Longtemps, cette saison, on a cru que la calvitie française pouvait devenir une mode, mais ce soir, Patoche a trouvé sur sa route un intermittent hollandais qui lui a fait mal malgré ses cannes toujours solides. C’était mieux il y a 10 ans. Patrice Fiori.

Cuadrado (3,5) : Dépassé défensivement, quasi inexistant offensivement, Jean-Guillaume n’a pas pesé autant qu’on l’attendait sur Bernat Campan. La Cuadradure du cercle. Putain de casse-tête.

Khedira (3) : Étouffé pendant toute sa prestation par un buffle chilien à crête, l’Allemand n’a pas existé et n’a touché qu’une vingtaine de ballons. Alerte enlèvement. Le naufrage extraordinaire de Sami. Remplacé par Sturaro (67e), le mec que t’appelle en fin de soirée pour te refaire l’ambiance.

Marchisio (5) : Élégant dans la tempête, résistant pour ses couleurs, le poumon blanc aux yeux bleus de la Juve a longtemps permis de canaliser Alcántara. Sorti sans explication à la mi-temps et remplacé par Hernanes (45e), qui a réveillé le milieu de son équipe comme il savait le faire par le passé. Soirée années 2010.

Pogba (5,5) : Volontaire et accrocheur, comme accompagné de la triste impression qu’il mérite plus d’espaces pour gambader. La Pioche a pesé sur le renouveau de son équipe dans la dernière demi-heure, libéré par l’apport de Hernanes. Paul qui se bat.

Mandžukić (5,5) : Le genre de mec qui veut faire payer son ex lors des soirées de la fac. Un coq en costume capable de se brouiller dans un gallodrome avec un crêté polonais qui l’a dégagé de son empire et qui sort des inspirations quand on l’attend. Mario Puzo.

Dybala (6) : La douceur du Fernet-Branca, les câlins d’un gamin de cinq ans et la gueule d’un révolutionnaire affamé comme sur la réduction du score de son équipe. Paulochon. Remplacé par Morata (75e) dont le coup de tête a fait sourire Allegri. Histoire d’y croire encore un peu.


Bayern Munich


Neuer (5) : S’est fait surprendre en pleine sieste par Dybala, s’est réveillé dans la foulée face à Cuadrado, avant de se faire gronder fort par Sturaro. Un étudiant Erasmus le seul jour de la semaine où il a cours. Et forcément, tout juste la moyenne.

Lahm (5,5) : Pour sa 100e en C1, Philippe s’est longtemps pris pour un jeune, endurant, capable de courir pendant des heures. Avant de se faire rattraper par le temps, subitement. Et de s’économiser en restant derrière. Qu’ils sont loin les 2be3.

Kimmich (7 et puis 4) : Mieux que de jouer sans numéro 9, mieux que Lahm numéro 6 : jouer sans défenseur central de métier, en défense central. L’adolescent a donné raison à Guardiola pendant plus d’une heure. Avant de coûter le premier but et de laisser passer Sturaro…

Alaba (7) : Quand y en a marre, ou pas, y a toujours Alaba.

Bernat (5) : Gentil, courageux mais parfois trop tendre. Surtout face à une Vieille Dame endormie. Bernat et les Bianconeri.

Vidal (5,5) : Le premier à dégainer. Le premier à manquer une relance. Le premier à mettre une main dans la surface. Un homme qui tenait réellement à montrer à son ex qu’il allait mieux sans elle. Mais la maladresse l’a globalement emportée.

Alcántara (5,5) : Des kilomètres avalés et des choses simples. Une 4L.

Robben (6,5) : Il a beau envoyer un fax avant de faire son crochet intérieur et d’enrouler sa frappe pied gauche, les défenseurs ne servent Arjen face à lui.

Müller (6,5) : Pas franchement adroit, pas esthétique, loin d’être influent, mais efficace. Un vrai attaquant des années 90. Ne lui manque plus que la moustache, le cuir et la coupe Müller.

Douglas Costa (5,5) : Un gaucher bien à gauche pendant la primaire. Et puis inexistant dans un second temps. Un joueur Arnaud Montebourg. Remplacé par Ribéry (84e) sur tous les fronts.

Lewandowski (4,5) : Deux actions, aucun but, des petites fautes, et un coup de tête encaissé de Mandžukić. Un petit Robert ce soir.

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Par Ugo Bocchi et Maxime Brigand

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