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Les notes de la Premier League

Par Ronan Boscher
Les notes de la Premier League

Notes évidemment subjectives, sans justification ou presque, sans conseil de classe, avec l’intransigeance d’une prof de physique, la vraie, pas celle d’EPS.

Everton (10) :

Les Toffees, sans sortir une livre, ont terminé devant Liverpool, ont récupéré Pienaar gratis pour le premier semestre 2012 et ont resigné Marouane Fellaini. Ont un été pour faire les malins.
West Bromwich (10) :

On peut donc venir rebondir à West Bromwich, décrocher une dixième place, pour la deuxième fois consécutive, et être appelé à diriger la sélection nationale. Roy Hodgson est le génie des bancs ou le braqueur de l’année. La FA toujours aussi douteuse.

Wigan (10) :

Encore sauvé de la noyade par le magicien Roberto Martínez, toujours sans défense, mais toujours capable d’animer le pantin aux postes offensifs. Les Latics ont même revêtu le rôle d’arbitre de fin de saison en faisant perdre le titre à Manchester United, en rossant Newcastle en une mi-temps (5-0) et en tapant Arsenal à l’Emirates. Le plus méritant des candidats au maintien, pour la deuxième année consécutive.
Manchester City (9) :

Les Citizens obtiendront le perfect quand ils gagneront la Cup, la C1 et la Premier League la même année. Pour une équipe qui reste quand même novice dans les hautes sphères de compétition, City a réussi à passer outre une élimination précoce en Ligue des champions, les atermoiements de Carlos Tévez, les coups de sang de Mario Balotelli, la remontée folle de Man United et la crête de Gaël Clichy. On se doutait bien, par les trajectoires empruntées tout au long de la saison par les deux protagonistes, que le titre allait se jouer au mental. Et pour une fois, United n’en sort pas vainqueur. Il est surtout là, l’exploit.
Manchester United (8) :

Ils ont remis une saison en selle, alors qu’elle partait vers un cavalier seul de Manchester City, leur rival, qui leur a quand même collé la trempe de leur vie à Old Trafford (1-6). Touché par les blessures (une petite pensée pour Fletcher) et une profondeur de banc moins fournie qu’à City, Man United s’en est remis à l’ex-retraité Paul Scholes pour sauver l’essentiel : le titre – le minimum syndical chez Sir Alex. Objectif manqué pour quelques secondes et une différence de buts insuffisante.

Norwich (7) :

Un ancien monteur de pneus en guise d’avant-centre (Grant Holt, 15 buts, deuxième meilleur buteur anglais de la saison), un gardien de but dans le groupe des 23 Anglais pour l’Euro (John Ruddy, roux pour ceux que ça intéresse), un jeu plus punchy et risqué que l’autre promu Swansea et une 12e place au final. Avec un entraîneur écossais qui a joué à Dortmund. L’attraction des sans-grades de Premier League.
Newcastle (7) :

Les hipsters de la saison, en deux temps et deux manières différentes. En début de saison, les Magpies restent invaincus pendant les onze premières journées (novembre 2011), bétonnent bien derrière et sont opportunistes devant, grâce à Demba Ba. Le mouvement de mode retombera jusqu’à la fin janvier avant que Papiss Cissé et Hatem Ben Arfa ne viennent donner un côté moins solide, mais plus spectaculaire, à l’équipe de Pardew. Cela ne suffit évidemment pas pour accrocher un Big Four. Pour l’instant.
Arsenal (6,5) :

Le business model d’Arsène fonctionne toujours aussi bien. Les Gunners se qualifient pour la Xième fois consécutive en Champions League et sont toujours membres du Big Four. 5 points, la moyenne donc. 2 points de plus pour le comeback de forcené réussi, après un début de saison cauchemardesque, et le régal Robin van Persie. Toujours sans titre depuis 2005, Arsenal a tout de même réussi une chose : rendre le Hollandais gaga du club et s’assurer vraisemblablement ses services jusqu’à la fin de sa carrière. Un demi-point retiré à la note finale parce que Mertesacker et parce que le mystère du mercato estival, Park.

Swansea (6,5) :

Un nouveau promu qui s’est battu sans forcément sortir la mailloche et les crampons de 18, bien trop grands de toute façon pour quelques joueurs qui se seraient retrouvés montés sur échasses (Allen, Britton ou Dyer). Les Swans ont montré qu’ils savaient nager dans le bain de l’élite, avec manière, au point de pousser certains au parallèle barcelonais. Présomptueux. Peintres devant le but, les Cygnes se rapprochent plutôt du Valenciennes de Philippe Montanier, avec Danny Graham dans le rôle de Greg Pujol.
Tottenham (6) :

Les Spurs avaient une route bien tracée pour s’assurer la Champions League. Man City leur avait même filé, dès le début de saison, un buteur gratos (l’emprunt Adebayor). Vite débarrassés de la Ligue Europa, ils n’avaient plus qu’à jouer la Cup et la Premier League. Tottenham restait tout de même la seule équipe à avoir réussi à s’immiscer dans l’intimité du duel des Manchester (fin d’année 2011). Doublé finalement par Arsenal, une place de quatrième et un ticket pour la C1 gratté par Chelsea, vainqueur en Champions League contre des Allemands. Ça ne devait sans doute pas être leur saison.
Chelsea (5,5) :

Pour la première fois de l’ère Chelski, les Blues n’ont pas fini l’exercice domestique dans le Big Four, n’ayant d’ailleurs gagné qu’une seule fois contre l’un de ses membres (la première défaite de City en décembre à Stamford Bridge). Seul Ramires a finalement rendu un exercice meilleur que le précédent. Mais le renouvellement d’effectif ne s’est pas opéré, le renouvellement tactique voulu par Villas-Boas non plus. Équipe habituellement et machinalement régulière, elle est devenue, sous la coupe de Di Matteo, une équipe de coups, une équipe de coupe(s). Ses grands joueurs ont justifié, au moins épisodiquement, leur statut (l’importance de Lampard au Camp Nou, Drogba le héros en Cup et Champions, Terry toujours aussi bête) et ont apporté la C1 qu’Abramovitch désirait tant. C’est pour autant dans le brouillard que les Blues entameront leur prochaine saison. Didier Drogba, tellement amoureux de l’OM qu’il ne baissera pas ses émoluments pour y finir sa carrière, est parti chercher son challenge sportif en Chine. Il laisse donc les clés du Kamaz à Fernando Torres. Incertain. À moins d’un heureux Hazard…

Fulham (5) :

Saison anonyme, malgré trois baffes mises à QPR, Newcastle et Wolverhampton. Et Clint Dempsey.
Stoke City (5) :

Une équipe toujours aussi sommaire dans son jeu, le fleuron de ce qu’on appelle le foot anglais à l’ancienne, sans finale de Cup cette année, mais avec le frisson Peter Crouch, à la volée folle contre Manchester City. Grâce à lui, les Potters tapent la moyenne.
Sunderland (4,5) :

Saison en dents de scie, mais les Black Cats restent les seuls à avoir pris un point à l’Etihad Stadium et ont sans doute effectué le meilleur coup de la saison en enrôlant Martin O’Neill. Avec du renfort défensif et un avant-centre, Sunderland pourrait être la petite surprise de l’année prochaine.
Liverpool (4,5) :

Beaucoup de millions pour une neuvième place, l’éviction de Kenny Dalglish, les passements de jambes de cheval d’Andy Carroll, les dents de Suarez qui ne compensent pas une frappe de 50 mètres et un caractère insupportable, le flop Henderson, le fantôme de Downing et la mise au placard de Dirk Kuyt. C’était pourtant Damien Comolli aux manettes, non ? Le mec de Saint-Étienne, non ? Tout s’explique, en fait.

QPR (3,5) :

Une des déceptions de la saison, même si les Rangers ont permis à Man City d’ajouter du brio à son titre. Le bordel, on l’attendait (Barton est enfin revenu à ses fondamentaux, l’affaire Anton Ferdinand, les semelles faciles du Djib). Les résultats irréguliers aussi. Mais on attendait également l’explosion d’Adel Taarabt en Premier League.

Aston Villa (2) :

Difficile de faire plus ennuyeux que le Villa de Gérard Houllier. Les dirigeants villans ont sans doute voulu relever le défi en enrôlant l’entraîneur d’une des teams les plus boring de l’exercice précédent, Birmingham City, le rival qui plus est. Villa a réussi à ennuyer les endormis et le board a viré McLeish qui ira mâcher son chewing-gum ailleurs. Pourquoi pas chez un autre voisin, du côté de West Brom ?
Bolton (1,5) :

Sans meneur de jeu (Holden), sans portiers secure dans les bois (Jääskeläinen et Bogdán), avec son habituel poumon qui pose une crise cardiaque sur le terrain (Muamba) et un entraîneur sans solution, Bolton n’a connu qu’une paradoxale belle parenthèse : la résurrection dingue de Muamba.
Wolverhampton (1) :

C’est, paraît-il, à force de crier au loup qu’on ne s’aperçoit pas du danger. Les Wolves ont cru à la Vierge en début de saison (le Top 5 lors des trois premières journées) puis n’ont cessé de décrocher, pour terminer bons derniers, avec un intérimaire aux statistiques stupéfiantes (Terry Connor : 4 points sur 39 possibles, aucune victoire). Même le Portsmouth de la saison 2010 avait glané en pratique plus de points (28 points, moins 9 points par décision administrative). Wolverhampton entre dans le club restreint des équipes reléguées à 25 points et moins depuis la Premier League à 20 clubs (1994-1995) : Derby County (11 points, saison 2008, le record), Sunderland et Watford.

Blackburn (0,5) :

Le pire dans l’histoire, c’est que les Burnes Noires remonteront sans doute dès l’année prochaine avec un jeu tout aussi sale, à base de longs coups francs dans la boîte pour une tête, une fesse (ou deux, si on parle de Yakubu) ou un genou. Leur maintien était déjà miraculeux, l’année dernière. Aujourd’hui relégués, les Rovers vont devoir continuer sans Hoilett, qui n’a plus rien à faire à Ewood Park, et Anthony Modeste (retour en Gironde), élu dans le Top 10 des plus mauvaises recrues de la saison britonne, en arrivant au mercato d’hiver. Costaud.

Les notes de Manchester City-Real Madrid

Par Ronan Boscher

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