Les notes de l’Italie face à la Suède

Italie

Gianluigi Buffon (5) : « Je m’ennuie, c’est le vide, déesse, détresse, le spleen, c’est l’hymne à l’ennui d’être. Je m’ennuie, un néant béant, petite nausée, temps dilué à l’infini. »

Andrea Barzagli (6) : Même si on ne se souvient que d’Athos et de Porthos, il serait bête de sous-estimer Aramis.

Leonardo Bonucci (6) : Un Bleu au milieu de Jaunes surexcités ? Un CRS français perdu à Tian’anmen.

Giorgio Chiellini (6) : À chaque prestation réussie de Giorgio, sa calvitie gagne dix centimètres sur son crâne. Il paraît qu’il a commencé sa carrière avec la coupe de Puyol.

Antonio Candreva (4) : Grosse maîtrise de l’envoi de balle dans les gants. Plus qu’à se mettre au baseball.

Marco Parolo (4) : En grève, comme une bonne partie de son équipe pendant la première mi-temps, il n’a fait que gueuler sans rien proposer d’autre qu’une tête sur une barre. Marco Prolo.

Daniele De Rossi (3) : Un mec qui joue au Stadium, qui ne met pas un pied devant l’autre et qui prend un carton idiot… Putain, mais qui a laissé rentrer Jean-Daniel Akpa Akpro ?! Remplacé par Thiago Motta (3), aussi en forme qu’en fin de saison avec le PSG.

Emanuele Giaccherini (5) : Le seul qui a vraiment essayé de mettre en pièces les Jaunes. Giac’ Chirac.

Alessandro Florenzi (5) : Un mec déterminé qui fonce sur la gauche de la gauche, mais trop seul pour faire la différence ? Jean-Pierre Chevènement. Remplacé par Stefano Sturaro (non noté), un peu plus modéré.

Graziano Pellè (2) : Voilà pourquoi on préfère la bêche à la pelle pour les travaux de finition. Remplacé par Zaza (5), un peu mieux depuis qu’elle a coupé ses dreadlocks.

Éder (14 puis 18) : La der d’Éder ? Sauvé par une percée salvatrice dans les Ardennes. On se revoit en 39.