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Les Milanaises se réveillent

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Les Milanaises se réveillent

Le Milan AC et l'Inter glanent enfin leur première victoire en Serie A. Pas de quoi s'emballer non plus : leurs adversaires respectifs, Cesena et Bologne, sont derniers du classement.

Parfois, le destin a ses petits secrets. Et ce n’est pas Claudio Ranieri qui dira le contraire. Le 25 avril 2010, au stadio Olimpico, sa Roma reçoit la Sampdoria. Les giallorossi sont en tête du classement et, avec une victoire, s’envoleraient très vraisemblablement vers leur quatrième Scudetto. Totti ouvre le score. Mais en seconde période, les rêves romains s’évanouissent. La faute à un certain Giampaolo Pazzini, qui inscrit un doublé et permet à la Sampdoria de s’imposer 2-1. Sur son banc, Claudio Ranieri a le regard perdu. Il l’a probablement compris : à cause de cette défaite, rien ne sera plus pareil. Et de fait. L’Inter remporte finalement le titre, et Ranieri débute une traversée du désert qui l’amènera vers d’inévitables démissions, en février 2011.

Aujourd’hui, et depuis jeudi soir, Claudio Ranieri est l’entraîneur de l’Inter Milan. Une Inter à l’agonie, qui n’a pas encore gagné le moindre match cette saison. Pour son baptême sur le banc interiste, Ranieri se déplace à Bologne, terrain toujours hostile. Di Vaio dévore une énorme occasion en début de rencontre. Puis Forlan frappe le poteau. Mais l’histoire voulait autre chose. Elle voulait que ce soit Giampaolo Pazzini, bourreau de Ranieri il y a deux ans, qui remette l’Inter sur les bons rails. Comme pour boucler la boucle. Cette fois-ci, sur son banc, Claudio Ranieri a le regard qui pétille. Un peu moins en seconde période, lorsque Bologne égalise sur un pénalty de Diamanti. Mais la crainte ne dure que quelques minutes. Jusqu’à un autre pénalty, cette fois-ci provoqué et transformé par Milito. Lucio ponctue le premier succès nerazzurro en toute fin de rencontre. 3-1. Comme lors de son arrivée à Rome, Ranieri ne manque pas sa première sortie avec l’Inter. Il va désormais falloir confirmer, en enchaînant les victoires. Et déjà une bonne nouvelle : Ranieri ne trouvera sur sa route ni la Sampdoria (en Serie B), ni Pazzini.

Milan, petite victoire

L’Inter qui gagne : le Milan AC, quelques minutes plus tard, est obligé d’en faire de même. Et les rossoneri ne tardent pas à montrer qui sont les patrons, face au sympathique Cesena, seule équipe à n’avoir encore aucun point au compteur. Dès la 5ème minute, Seedorf ouvre la marque d’une belle frappe sous la barre. Un but à la Seedorf, en gros. Mais ce qui aurait pu être le début d’une goleada ne le sera pas. Milan, décimé par les absences, a même presque du mal à contenir les assauts répétés de joueurs de Cesena, à commencer par Adrian Mutu, régénéré depuis son départ de Florence. Taïwo, dont c’est la première sous le maillot milanais, passe à deux doigts de l’expulsion suite à deux fautes consécutives passibles chacune d’un carton jaune. En début de seconde période, El Shaarawy est tout proche de doubler la mise, mais Ravaglia, qui avait déjà fait des miracles contre la Lazio, s’oppose. La suite est assez surprenante : Milan qui tient le ballon, comme pour conserver précieusement son but d’avance. Face à Cesena, pas face à la Juventus ou au Napoli, rappelons-le. Inévitablement, le match s’achève sur ce score de 1-0. Allegri voulait la victoire. Il l’a eu. Mais San Siro, à la fin de la rencontre, reste dubitatif : ce Milan-là n’est qu’une pâle copie du Champion d’Italie. La faute aux absents ?

Un Napoli trop emprunté

Les absents. Ce sont eux qui ont fait tant de tort au Napoli mercredi soir. Trois jours après une victoire contre le Milan AC, Mazzarri décide de laisser dehors la plupart de ses titulaires. Résultat : le Napoli s’incline 1-0 contre le Chievo et le coach se fait « massacrer par la presse » , selon ses propres termes. Du coup, ce soir, face à la Fiorentina, Mazzarri ne se fait pas avoir. Tout le monde est là, de Cavani à Lavezzi, en passant par Hamsik et Inler. Mais en face, Mihajlovic répond par une Fiorentina qui, malgré l’absence de Gilardino, a clairement comme stratégie de faire déjouer les locaux. Or, en première période, ce sont bien les Florentins qui se montrent les plus entreprenants, notamment avec un Cerci déchaîné. Naples, encore un peu traumatisé par sa défaite, tente de défendre avec ordre et s’appuie sur son portier De Sanctis, qui sauve la maison sur un coup de tête de Natali. Après la pause, les Napolitains se libèrent et comprennent bien que pour aller chercher les trois points, il va falloir appuyer sur l’accélérateur. Mais ni Cavani, ni Pandev, entré en cours de match, ne parviennent à faire sauter le verrou. Pas même pendant le fameux « Mazzarri Time ». Le match, animé et rythmé, se termine sur un score plutôt juste de 0-0. Un résultat qui, au final, fait surtout les affaires de la Juventus, qui se déplace demain à Catane. Une motivation en plus, pour les Turinois.

Les résultats :

Bologna – Inter 1-3

Diamanti (sp) 66′ / Pazzini 39′, Milito (sp) 81′, Lucio 87′

Milan – Cesena 1-0

Seedorf 5′

Napoli – Fiorentina 0-0

Les matches de dimanche :

Chievo – Genoa, 12h30

Atalanta – Novara, 15h

Cagliari – Udinese, 15h

Catania – Juventus, 15h

Lazio – Palermo, 15h

Siena – Lecce, 15h

Parma – Roma, 20h45

Eric Maggiori

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