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Les engagés volontaires de l’Atlético

Par Robin Delorme, à Madrid
Les engagés volontaires de l’Atlético

130 millions d'euros de budget, 500 millions de dettes, mais un cœur gros comme ça. À trop réduire l'Atlético de Madrid à un simple Petit Poucet financier ou à des cojones bien remplies, l'Europe du football fait le bonheur de la bande à Simeone. Ses poulains, aujourd'hui courtisés par les plus grandes écuries, jouissent d'un effet de surprise permanent. Jusqu'à quand ? Car à parler de perpétuelle surprise, le leader de Liga n'a pas besoin de s'accommoder à la lumière des projecteurs. Mieux, Diego Simeone et son charisme débordant s'occupent (à l'image d'un Mourinho) de squatter les Unes. Tranquilles dans la pénombre, d'autres joueurs de l'effectif rojiblanco, plus habitués à la guérite qu'à la chasuble de titulaire, font la différence cette saison. Rappel des forces en présence.

Cristian Rodríguez

« Je me sens bien parce que l’équipe est bien, mais personnellement je ne le suis pas parce je n’ai joué que quelques minutes. » L’oignon pleure, il va quitter l’Atlético de Madrid. Arrivé en 2012 de Porto, Cristian Rodríguez est la caution bulldog de Diego Simeone, le pitbull étant Diego Costaud. Rarement titulaire, l’ex du PSG amène, quand il sort du banc de touche, sa hargne et sa combativité. Une énergie débordante qui l’a transformé en coqueluche du public. L’an dernier, il avait même fini la saison dans le kop du Frente Atlético, en bon ultra du Peñarol qu’il est. Pour cette double confrontation face à Chelsea, il pourrait bien entrer lors des dernières minutes pour harceler la défense londonienne. Des dernières rencontres qui ne lui feront pas oublier que « le club s’est très bien comporté » avec lui.

Diego Ribas

Revenu en prêt au Vicente-Calderón, le meneur de jeu brésilien était la priorité hivernale de Diego Simeone. Déjà sous les ordres du Cholo lors de la saison 2011-12, il avait été la clé de voûte du milieu des Colchoneros. Faute d’argent, l’homme fort de la conquête de l’Europa League était reparti, tête basse, dans la cité de Volkswagen. Revenu sur les bords du Manzanares en janvier, Diego est toujours le chouchou du Vicente-Calderón. Cet amour, toujours vivace, l’ « aide beaucoup en tant que joueur et en tant que personne. Et la confiance que Simeone a en (lui, ndlr) fait la différence dans les décisions (qu’il prend, ndlr) et dans celles (qu’il doit, ndlr) prendre » . Plus souvent sur le banc que sur le pré, Diego Ribas aère le jeu lors de ses entrées. Sa technique et ses mouvements permettent à l’Atlético de garder plus souvent le ballon. Il a aussi l’avantage de pouvoir envoyer des ogives dans les lucarnes. Remember.

Adrian

L’Asturien a connu tous les statuts depuis l’arrivée de Diego Simeone. D’espoir flamboyant lors de la première saison du Cholo (20 buts) aux illusions ratées de l’an dernier (seulement 4 buts), l’attaquant espagnol est désormais devenu joker de luxe. Capable du meilleur lors du quart de finale retour de Ligue des champions face à Barcelone – titulaire en lieu et place de Diego Costa, il avait secoué l’arrière-garde catalane – il lui arrive souvent d’être fantomatique, comme face à Elche où, titulaire, il a été remplacé à la mi-temps. Sa vitesse apporte une alternative en profondeur. Désormais, ne reste plus qu’à régler ces satanées erreurs. Souvent bien placé, il a fait du mauvais choix sa spécialité : à la passe, il choisit le tir, aux dribbles, la passe. Ce qui n’empêche le Vicente-Calderón de vociférer des « Adrian, Adrian, Adriaaaaan » à chaque rencontre.

José Sosa

Autre soldat sud-américain, autre soldat simeonesque, autre recrue hivernale. José Sosa et ses tatouages ont débarqués d’Ukraine en janvier, ou ont fui l’Est pro-russe à temps, c’est selon. Capitaine du Metalist Kharkiv, l’Argentin est un milieu passe-partout. Sur un côté ou dans l’axe, sur le banc ou sur le pré, il fait le taf. Dernier exemple en date vendredi : l’Atlético galère face à Elche, il entre. Sur un corner bien botté, il trouve seul Miranda au second poteau. Les Colchoneros s’offrent une victoire décisive, et lui le droit de rêver : « Pour moi, ce serait très important de pouvoir continuer ici. Dans le moment actuel du club, ce n’est pas le moment de parler de cela. Après, mon représentant parlera avec qui il devra. » À 28 ans, et après des passages mitigés au Bayern Munich et à Naples, l’international argentin verrait d’un bon œil une prolongation à l’Atlético de Madrid. Simeone également.

Toby Alderweireld

Le Belge au nom imprononçable était arrivé d’Amsterdam, en fin de mercato estival, avec un sac plein d’ambition. À l’instar de Josuha Guilavogui, il a dû se résoudre à jouer les seconds couteaux. Seule différence, lui est resté. Titulaire au poste de latéral droit avec les Diables rouges, il doit se contenter de simples bouts de match en championnat. Un raté ? Pas vraiment. Et ce, pour deux raisons. D’une, Diego Simeone est un coach qui n’aime guère le turn-over, encore moins dans une défense qui ne bouge jamais – Luis Filipe-Godín-Miranda-Juanfran. Ensuite, parce que malgré un effectif de qualité, même si sous-estimé, l’Atlético dispose de peu d’alternatives derrière. Le latéral Insua est trop faible, le central Gimenez est trop frêle, et le jeune Manquillo a les vertèbres en vrac (cf. son envolée face à Cristiano Ronaldo en Copa del Rey). Juanfran pouvant être suspendu lors de la demie retour en cas de jaune, Toby pourrait même participer à la fête. S’agirait-il encore de ne pas la gâcher.

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Par Robin Delorme, à Madrid

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