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Les clés d’Allemagne – Ukraine

Par Côme Tessier
Les clés d’Allemagne – Ukraine

Ils sont champions du monde en titre, ils arrivent en France avec un statut de favoris et viennent pour ajouter un titre à leur palmarès. Les Allemands entament leur parcours 2016 contre l'Ukraine, à Lille, et doivent se rassurer dès ce premier match.

Assumer son statut

Quand on est champions du monde, on se doit d’être en forme au rendez-vous suivant. L’Allemagne est attendue comme une grande équipe, la favorite naturelle de la compétition, contre laquelle chaque équipe a envie de faire un petit exploit. Anatoliy Tymoschchuk, en bon ancien de la maison Bayern, a prévenu : « Personne n’est imbattable. » L’Ukraine veut se la jouer coupeur de tête. Étant donné les derniers résultats de la Mannschaft, cela ne paraît pas si improbable. Thomas Müller l’admet, « pendant les qualifications, nous n’avons pas eu les résultats escomptés » . Le Bavarois assume malgré tout. Oui, l’Allemagne est forte. Elle est même, selon lui, « meilleure qu’il y a deux ans. Nous avons un groupe plus complet, plus brillant » . Il ne reste plus qu’à le prouver avec un résultat qui ne laisse pas de doute. Comme contre le Portugal, il y a deux ans. L’entrée en matière aura de l’influence sur le reste de la compète.

Trouver une défense

Rüdiger s’est cassé le genou en préparation, remplacé d’urgence par Jonathan Tah. Hummels est toujours en convalescence. Höwedes est revenu il y a quelques semaines déjà, mais manque de temps de jeu. Personne dans l’équipe n’a véritablement l’habitude de jouer latéral droit. La problématique défensive pour Jogi Löw est certaine. Depuis deux ans et la retraite de Lahm, chaque rassemblement a donné lieu à des scènes de chaos sur la base arrière. Pourtant, il y a un axe immuable qui constitue un début solide : Hummels et Boateng. Une association forte et équilibrée, qui sera en place dès le deuxième match contre la Pologne. Avant cela, il faut trouver une autre idée : pour le côté gauche, Hector tient (logiquement) la corde. À l’autre bout, cela peut être Höwedes ou Mustafi, selon le compagnon de route choisi pour aller avec Boateng. À moins qu’Emre Can soit encore testé en latéral ? Il n’y a en fait qu’une seule certitude : ce sera plus du bricolage qu’autre chose, malgré la confiance affichée par Neuer en conf de presse. « Dimanche, nous aurons une très bonne défense. » C’est le moment de le montrer.

Décider du nouveau Schweini

L’Allemagne a un capitaine, mais il est blessé. Joachim Löw a confirmé que malgré tout, Bastian Schweinsteiger sera son homme de confiance pendant l’Euro. Cependant, il est déjà sûr et certain qu’il ne sera pas sur le terrain à Lille. Alors qui va choper le brassard sur ce premier match ? La question est laissée ouverte par Löw. Neuer l’a porté en amical contre la Hongrie. Müller l’a eu en mars dernier. Boateng et Khedira peuvent s’ajouter aux postulants. Il y a tellement le choix dans cette équipe que la question paraît presque absurde quand elle est posée à Neuer. « Pour nous, cela ne joue pas un rôle très important de savoir qui porte le brassard. » Le capitaine est partout, et surtout sur le banc. Schweini le dit lui-même : « Il faut avoir onze capitaines sur le terrain pour gagner. » Avec quand même quelqu’un d’assez ferme et inspirant pour mobiliser l’équipe si ça tourne mal, et motiver Özil ou Götze à ne rien lâcher quand ça ne file pas tout à fait comme prévu.

Mettre Gómez dans le mouv’

Klose n’est plus là. Alors il y a une nouvelle machine à planter des buts qui va avoir son temps de jeu, à l’occasion. Pour réussir l’Euro, l’Allemagne a tout intérêt à mettre Mario Gómez dès la phase de poules dans le bon mouv’ et le tempo. C’est toujours utile d’avoir un buteur capable de mettre le ballon au fond sur sa seule occasion en quarts de finale contre des morts de faim. L’enjeu est donc d’appuyer sur le Gómez-Button dès l’Ukraine. Si ça se passe bien, l’Allemagne fera (encore plus) peur à tout le monde. Avoir à surveiller un mec quatre-vingt-dix minutes sans qu’il touche la balle, ce n’est jamais une bonne nouvelle. Surtout si le reste de l’équipe est tout aussi dangereux que lui.

Imposer son jeu

Le défi le plus important de Joachim Löw est là. Il veut imposer son football, son jeu, sa conception du schéma tactique et des dispositions des joueurs. En soignant la mobilité offensive, pour se procurer des occasions à tout moment, même face aux défenses les plus basses. Toni Kroos l’affirme : la Mannschaft ne se reniera pas. « Cela sera important d’apporter notre idée du jeu.[…]Au milieu, nous avons les joueurs créatifs qu’il faut pour trouver de bonnes solutions pour notre buteur et être dangereux devant. » Parmi ces joueurs-là, Mesut Özil est en première place. C’est le dépositaire du jeu de Jogi Löw, qu’il soit six, dix ou ailier. Les ballons vont devoir transiter par lui avant d’atteindre Müller, Gómez ou Draxler (ou Götze, ou Podolski, ou Sané, etc.). Imposer le jeu allemand, à cet Euro, ça signifie imposer Özil enfin comme libérateur des espaces et des balles clés.

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