Moussa Dembélé a-t-il posé un copyright sur son patronyme ?
Mardi, l’Allianz Stadium a pu découvrir par elle-même une belle machine, aux finitions parfaites, bien huilée et ultra-fonctionnelle : Moussa Dembélé. Le milieu des
Spurs a sorti une prestation de cyborg face à la Juve (2-2). 116 ballons touchés, douze duels gagnés sur quinze, 95% de passes réussies dont les trois quarts dans le camp adverse… Khedira et Pjanić se sont littéralement fait rouler dessus par le Belge.
De quoi écraser la concurrence et les pâles copies qui ont tendance à embrouiller les consommateurs. Un autre Moussa, Sissoko pour ne pas le nommer, a le même emballage, mais n’est considéré que comme une solution de rechange dans l’esprit du mécano Pochettino. Le Dembélé du Barça, Ousmane, a énormément de mal à revenir de sa blessure. Moussa Dembélé, sans accent et attaquant du Celtic, n’a marqué qu’un but en trois mois. Enfin, l’Autrichien Moussa David Dembélé, qui joue avec les U19 du Fortuna Köln, n’est pas encore sur le marché. Un boulevard pour être le produit de l’année et amener Tottenham le plus loin possible en Ligue des champions. MR
Par quel tour de passe-passe Tomáš Vaclík a-t-il pu s’asseoir à la meilleure place du stade pour voir City ?
En arrivant au Parc Saint-Jacques, Tomáš Vaclík a dû être agréablement surpris au moment de s’installer : le portier du FC Bâle a rapidement compris qu’il avait dégoté le strapontin le plus convoité du stade. Face au plus séduisant collectif européen du moment, le Tchèque a tenté de participer au spectacle en enlevant de sa lucarne le premier coup de tête d’İlkay Gündoğan. Mais il n’a pu ensuite qu’admirer la démonstration des
Citizens, comme scotché dans son fauteuil.
Tête de Gündoğan au premier poteau ? D’une qualité qui aurait laissé pantois n’importe qui. La frappe délicate de Bernardo Silva ? Si bien exécutée qu’on a presque l’impression de pouvoir la toucher du bout des doigts. Les petits filets trouvés par Agüero et Gündoğan ? Plus réels que la VR, même si cette grande perche de Léo Lacroix était dans le champ de vision. Bon, histoire d’être assuré d’avoir sa place pour le match retour en Angleterre, il s’est quand même décidé à se dégourdir les membres sur les dernières tentatives mancuniennes. Bon public, ce Tomáš. MR
Cristiano Ronaldo sort-il tout droit d’
Olive et Tom ?
Face au PSG, Cristiano Ronaldo a sorti un match de patron. Médiocre dans le jeu, le Ballon d’or portugais a profité du travail des siens pour être quand même décisif, en inscrivant deux buts. Comme Olivier Atton pour la NewTeam et Mark Landers pour la Toho, la star du Real Madrid marque tous les buts importants de son équipe. Point. Lors des six derniers matchs à élimination directe du Real en Ligue des champions, CR7 a inscrit douze buts. Rien que cette saison, où il est en difficulté, il est à onze buts en Ligue des champions, soit deux de plus que le FC Barcelone.
Mais il n’y a pas que dans les statistiques que Ronaldo imite les stars surnaturelles du manga japonais. Même dans la manière de jouer. En effet, mercredi soir, son ex-coéquipier Rio Ferdinand a remarqué que le Portugais avait tiré son penalty d’une manière surprenante. Avec son pied d’appui, il a appuyé fort sur la pelouse pour que le ballon se lève légèrement, et ainsi mettre plus de puissance avec une petite demi-volée, pas facilement repérable à l’œil nu. « Il avait l’habitude de faire ça à l’entraînement. Je vous le jure. C’est fou » , confirme Ferdinand à BT Sport. Une excuse de plus pour le PSG, le penalty n’est pas valide, puisque le ballon doit être totalement à l’arrêt. KC
Le 14 février est-il le pire jour pour fêter son anniversaire ?
De base, souffler ses bougies un soir de Saint-Valentin, c’est s’exposer à voir tous ses potes en couple déserter les festivités pour remplir leurs obligations conjugales. Mais cela peut être encore plus amer quand on est un joueur du PSG. Mercredi, Ángel Di María et Edinson Cavani passaient respectivement le cap des 30 et 31 ans. L’an dernier, chacun avait fêté ça dignement avec un doublé pour l’Argentin et un but pour l’Uruguayen pour porter le score à 4-0 face au Barça. De quoi marquer tous les esprits.
Au menu cette année, c’était plutôt soupe à la grimace. Di María a passé sa soirée sur le banc, ne pouvant même pas faire coucou à ses anciens supporters. Cavani, lui, a carrément été ignoré sur le terrain. El Matador n’a touché que onze malheureux ballons en 66 minutes de jeu, dont un seul provient d’un de ses partenaires d’attaque. Un anniversaire surprise à l’envers, où Neymar s’est même permis de bouffer tout le gâteau. Note pour plus tard : mieux vaut faire son anniv’ la veille d’un match face à Sochaux. MR
Christophe Jallet est-il de la famille d’Ángelos Charistéas ?
10 juillet 2016. Abattu par ce but d’Éder en finale de l’Euro 2016, Christophe Jallet ne peut retenir ses larmes en voyant son rêve de titre international s’échapper sous ses yeux. Alors qu’il pensait en avoir fini avec les Portugais, voilà qu’un certain Manuel Fernandes (coéquipier de… Éder au Lokomotiv Moscou) vient claquer un triplé sur la pelouse de l’Allianz Arena pour contrarier les plans de l’OGC Nice en Ligue Europa. Blessé pour cette rencontre, Jallet (34 ans) voyait, là encore, ses rêves de dernière aventure européenne s’évaporer. Et quand ce ne sont pas les compatriotes de CR7 qui s’en prennent au Divin Chauve, ce sont leurs cousins brésiliens qui prennent le relais. Comme avec Thiago Silva qui lui vole son brassard de capitaine du Paris Saint-Germain, ou Rafael qui le pousse sur le banc à Lyon. Mais alors, comment un homme né à Cognac en Charente peut avoir un contrat sur sa tête au Portugal ? Une seule explication à cela, Christophe Jallet s’appellerait en réalité Christophos Jallas, et ne serait rien d’autre que le cousin d’Ángelos Charistéas, ennemi public numéro 1 au Portugal depuis un but en finale de l’Euro 2004 à Lisbonne. Et dire que le public du Parc des Princes n’y a vu que du feu lorsque les deux hommes se sont affrontés, le 11 septembre 2010, dans un PSG-Arles-Avignon qui sentait la poudre.
SO
Dimitri Payet souffre-t-il de triskaidékaphobie ?
Chacun sa phobie. Tandis que la chanteuse Louane prend peur en voyant une banane et que Johnny Depp ne supporte pas les clowns, Dimitri Payet, lui, a tout simplement peur du nombre treize. Pire, l’international français a même la phobie des chiffres impairs en général. Un TOC qui permet d’expliquer la carrière en dents de scie du trentenaire réunionnais. Méconnaissable en 2017, Dimitri Payet a, comme par magie, retrouvé son niveau de jeu et sa classe une fois le passage en 2018 acté par Patrick Sébastien. Son nouveau match de patron face à Braga en Ligue Europa – où il a notamment délivré une passe décisive au numéro 28, Valère Germain – en est une preuve supplémentaire. Un changement d’attitude qui n’est pas sans rappeler ses six premiers mois avec Marcelo Bielsa en 2014, suivi de six mois plus difficiles, ni son sensationnel Euro 2016 avec l’équipe de France. Heureusement pour Didier Deschamps et pour Dimitri Payet, les compétitions internationales tombent toujours une année paire.
SO
Rennes dispose de l’OM