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Les 50 joueurs qui ont écrit l’histoire du Real Madrid (du 6e au 4e)

Par Maeva Alliche et Steven Oliveira

Détenteur de douze Ligue des champions, le Real Madrid a vu passer du beau monde en 115 ans d'histoire. Voilà les 50 joueurs qui ont écrit la légende des Merengues, de Raúl à Alfredo Di Stéfano, en passant par Michel, Zinédine Zidane ou encore Santiago Bernabéu.

#6 - Iker Casillas

22 décembre 2012. En déplacement à Málaga, le Real Madrid se présente sans son emblématique capitaine, Iker Casillas, posé sur le banc des remplaçants. Malgré la défaite 3-2, José Mourinho tente de justifier son sacrilège dans une tirade à laquelle lui-même ne croit pas : « À mon avis, Adán est meilleur. C’est la seule opinion qui tienne. » Mais la réalité est tout autre. José Mourinho ne supporte plus Iker Casillas, qu’il accuse de balancer des infos à la presse. Résultat, une frange du Santiago-Bernabéu, qui n’a d’yeux que pour le gourou portugais, se retourne violemment contre le portier espagnol jusqu’à son départ en 2015.

Pourtant, bien avant cette guéguerre avec José Mourinho qui poussera le gardien à s’exiler au FC Porto, Iker Casillas faisait l’unanimité au Real Madrid. Il faut dire que le CV du garçon est plutôt solide. Arrivé à neuf ans chez les Merengues, il devient le 24 mai 2000, à tout juste 19 ans, le plus jeune gardien à disputer – et remporter – une finale de Ligue des champions. Un temps contesté, Iker Casillas finit par mettre tout le monde d’accord deux ans plus tard, à nouveau en finale de C1. Entré en jeu à la 68e minute à la suite de la blessure de César Sánchez, le portier, à peine échauffé, enchaîne les parades face aux attaquants du Bayer Leverkusen. La légende est née. Capable de réflexes extraordinaires sur sa ligne, toujours classe sur et en dehors du rectangle vert, San Iker n’est dès lors plus jamais remis en cause. Jusqu’à l’arrivée de ce bon vieux José. SO

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#5 - Zinédine Zidane

Un transfert à 73 millions d’euros peut peser lourd dans les chaussettes. Zinédine Zidane est un artiste, et comme tout artiste, la pression médiatique et financière de sa signature à Madrid le bloque dans l’expression de son art. En deux soirées d’exception, le Français s’affranchit de son transfert pharaonique. Son premier chef-d’œuvre est réalisé un soir de janvier 2002. Face au leader du championnat, le stade Santiago-Bernabéu fait la connaissance de Zizou le magicien. Servi par Luís Figo, le légendaire numéro 5 madrilène laisse alors son talent s’exprimer. Trois joueurs adverses au tapis et une praline plus tard, le Marseillais de naissance vient pour la première fois de mettre des étoiles dans les yeux des supporters madrilènes.

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Libéré, le double Z retrouve de l’influence dans le jeu madrilène, avant de laisser à nouveau parler son génie, en Ligue des champions. Face à Leverkusen, Yazid, qui a déjà connu deux défaites en finale avec la Juve, refuse de passer une nouvelle fois à côté de la coupe aux grandes oreilles. Juste avant la pause, il signe un autre chef-d’œuvre dont lui seul à le secret. Quatre mois après le précédent, le style est tout autre cette fois. Sur un centre en chandelle de Roberto Carlos, le Ballon d’or 98 lève la tête, trouve l’équilibre parfait avant de reprendre la balle de volée du gauche. Le temps semble suspendu. Le geste est exceptionnel. À ce moment précis, Zizou élève le football au rang d’art. D’autres buts, d’autres gestes techniques, d’autres caviars suivront. Roberto Carlos, son passeur d’un soir, dira de son ancien coéquipier quelques années plus tard : « Zidane, tu lui envoies une patate, il rend une caresse.  » Zidane ne frappait pas la balle, il la caressait. Zidane ne dribblait pas, il dansait avec le ballon. Zidane n’était pas un simple footballeur, c’était l’élégance incarnée. Tout aussi éblouissant sur le banc merengue depuis moins de deux saisons, ZZ rend à la Casa Blanca tout ce qu’elle lui a offert en tant que joueur. Finalement comme le dit Florentino Pérez : « Zidane a coûté 73 millions d’euros et c’était bon marché. » MA

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#4 - Raúl

« Aujourd’hui, c’est un jour très dur, très difficile, un jour de sensations intenses pour moi. » Une fois n’est pas coutume, « l’Ange de Madrid » et les supporters madrilènes partagent le même sentiment ce 26 juillet 2010. Avec ces mots, c’est une page, c’est un chapitre du grand livre du Real Madrid qui se tournent. Avec ces mots, Raúl González Blanco met fin à une belle histoire avec la Casa Blanca. Une romance débutée seize ans plus tôt. Lorsque, âgé de 17 ans et 4 mois, l’attaquant fait ses débuts dans l’antre madrilène, les Madridistas ignorent encore qu’ils viennent d’assister aux premiers pas d’une légende. Le jeune numéro 7 laisse pourtant des indices sur la pelouse de Santiago-Bernabéu. Un penalty provoqué, une passe décisive pour le grand Zamorano et une lucarne nettoyée d’une frappe du gauche, le teasing de ce qui sera la carrière d’un des plus grands attaquants du football moderne a de la gueule.

L’amour entre le Real et Raúl n’était pourtant pas évident. Né dans une famille pro-Atlético, le gamin de San Cristobal de Los Angeles fait logiquement ses premiers dribbles chez les Colchoneros. Mais le destin s’en mêle et décide de le faire basculer chez l’ennemi madrilène, pour consommer l’idylle de sa vie. À l’aise aussi bien aux côtés de Laudrup et Zamorano, de Mijatović et Morientes que de Figo et Zidane, El Siete claque des caramels, enchaîne les coups de génie, remporte des trophées et devient le chouchou des supporters. Les joueurs passent, mais Raúl reste. Jusqu’à ce 26 juillet 2010, où, marqué par sa dernière saison passée à cirer le banc sous les ordres de Manuel Pellegrini, le triple vainqueur de la Ligue des champions décide d’ôter son maillot blanc immaculé. Mais ce jour-là, Raúl ne dit pas adieu, mais à bientôt à la Casa Blanca : « Je serai toujours disponible pour ce club s’il a besoin de moi. Hala Madrid !  » MA

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