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Les 50 joueurs qui ont écrit l’histoire du Real Madrid (du 14e au 7e)

Par Maeva Alliche et Steven Oliveira

Détenteur de douze Ligue des champions, le Real Madrid a vu passer du beau monde en 115 ans d'histoire. Voilà les 50 joueurs qui ont écrit la légende des Merengues, de Raúl à Alfredo Di Stéfano, en passant par Michel, Zinédine Zidane ou encore Santiago Bernabéu.

#14 - Fernando Redondo

27 juillet 2000. Dix jours après son élection à la présidence du Real Madrid, Florentino Pérez tient sa promesse de faire signer Luís Figo avant de commettre l’irréparable : vendre Fernando Redondo, contre son gré, à l’AC Milan. Une décision insupportable pour les supporters qui sont une centaine à protester devant le Santiago-Bernabéu avec des pancartes : « Redondo est Madrid » , « Redondo est intouchable » . Il faut dire qu’à peine trois mois plus tôt, l’Argentin les a fait vibrer sur un geste totalement fou en quart de finale de Ligue des champions face à Manchester United. Une talonnade-grand pont sur le pauvre Henning Berg avant d’offrir le but du break à Raúl. « J’ai toujours préféré réussir une feinte, un petit pont ou un une-deux que de marquer. Ce but reflète totalement ma manière de concevoir le football » , racontera par la suite le plus beau milieu défensif du football mondial. Bourreau du Real Madrid à son époque Tenerife, Fernando Redondo devient très vite après son arrivée en 1994, « El Príncipe » . Il faut dire que derrière cette chevelure parfaite se cachait un alliage unique de grinta, de qualité de passes et de technique qui en faisait un vrai numéro 5 argentin (meneur de jeu en position de milieu défensif). Le plus élégant de tous. SO

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#13 - Amancio Amaro

Il est des joueurs qui, d’un toucher de balle, foutent des frissons à tout un stade. Amancio Amaro est de ceux-là. Avec ses dribbles enchanteurs et son sens du spectacle unique, l’Espagnol ne pouvait que taper dans l’œil de Santiago Bernabéu. Sous le charme de l’attaquant, le président madrilène met tout en œuvre pour l’arracher au Deportivo La Corogne, son club formateur. Il faut dire que rien ni personne ne résiste au joueur galicien. Dans la pure tradition des artistes qui font le show balle au pied, Amaro n’en finit pas de soulever les foules. Sa technique, son sens du but, sa rapidité poussent Ferenc Puskás sur le banc. Rien que ça. Le Hongrois écarté, El Brujo règne en maître dans son couloir droit. C’est lui qui, un soir de mai 1966 au Heysel, remet son équipe sur les rails pour aller arracher une victoire 2-1 face au Partizan Belgrade, en finale de Coupe d’Europe. Et ainsi hisser pour la première fois depuis six ans la Casa Blanca au sommet de l’Europe. Avec la fabuleuse génération yé-yé, l’ailier droit écrase de son talent la scène nationale. Champion d’Espagne pour sa première saison merengue, le joueur l’est également pour sa dernière. De quoi boucler la boucle. Moins victorieux en tant qu’entraîneur, il sera quand même celui qui découvrira la « Quinta del Buitre » . MA

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#12 - Raymond Kopa

Après avoir échoué la saison précédente avec le Stade de Reims, Raymond Kopa peut devenir ce soir de mai 1957 le premier Français à soulever la Coupe des clubs champions européen. Victorieux face à la Fiorentina, le gamin de Nœux-les-Mines fera mieux, il la remportera trois fois d’affilée. La légende du premier grand joueur français madrilène s’écrit en seulement trois saisons. Premier gros transfert de l’histoire – Santiago Bernabéu l’arrache au Stade de Reims pour 52 millions de francs –, Napoléon conquiert d’entrée les cœurs des Madridistas et de toute l’Europe. Virevoltant, doté d’une aisance technique, dribbleur hors pair, celui qui est devenu Koppita pour les supporters madrilènes est l’égal des autres membres du « quintet magique » (Alfredo di Stéfano, Hector Ríal, Francisco Gento et Ferenc Puskás). Il leur ravira d’ailleurs le Ballon d’or en 1958, là encore devenant le premier Français à remporter le trophée. Au Real, celui qui échappa au métier de mineur grâce au ballon rond apprend à se sacrifier pour l’équipe. Il quitte souvent l’attaque pour faire le lien avec le milieu de terrain. Une fois le pied sur la balle, le Français ne se contente pas de la transmettre à un coéquipier, il la sublime pour mettre ce dernier dans les meilleures dispositions. Une vision du jeu qui lui vaut une entente parfaite avec le maître de l’équipe, Di Stéfano. Au sein de ce qui reste à ce jour la meilleure attaque de l’histoire, Kopa contribua à écrire l’histoire merengue. Ce qui fera dire quelques années plus tard à la légende madrilène : « Ces trois années ont été inoubliables. La meilleure période de ma vie dans la meilleure équipe d’Europe. » Raymond Kopa à jamais le premier. MA

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#11 - Fernando Hierro

La défaite a parfois du bon. Alors au Real Valladolid, Fernando Hierro s’incline en finale de Coupe d’Espagne 1989 face au Real Madrid. Impressionnant tout au long de la rencontre, l’Espagnol se consolera avec son ticket d’entrée chez les Merengues. Utilisé dans un premier temps au milieu de terrain, Fernando Hierro réussira l’exploit de marquer la bagatelle de 21 brindilles en Liga lors de la saison 1991-1992. Replacé en défense centrale par Jorge Valdano, l’international espagnol forme alors une des charnières les plus solides de l’histoire du Real Madrid avec Manolo Sanchís. Et ce ne sont pas Del Piero et Inzaghi, totalement muselés en finale de C1 1998 par ces deux chiens de garde au physique de déménageur, qui diront le contraire. Une tour de contrôle impénétrable qui n’est pas non plus maladroite avec ses pieds, comme le prouve le troisième but de son incroyable hat trick face à Saragosse en mars 2002, où il enchaîne passements de jambes, une-deux, et frappe de mulet sous la barre. Capitaine lors du sacre européen face au Bayer Leverkusen, Hierro quittera le Real Madrid un an plus tard, après 601 match officiels, pour enrichir son compte en banque du côté du Qatar. SO

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#10 - Pirri

« La veille de la finale, j’étais dans mon lit avec beaucoup de fièvre. Les médecins m’ont dit que je ne pourrais pas jouer. À l’aube, j’avais quarante de fièvre, mais j’ai décidé de jouer cette finale contre Barcelone. À la dixième minute de jeu, j’ai eu le malheur de me rompre la clavicule. J’ai joué tout le match avec de la fièvre et la clavicule cassée. » À une époque où, après une crampe, certains joueurs demandent le changement, la rage de vaincre de José Martínez Sánchez, dit Pirri, en finale de la Copa del Generalísimo est d’un autre temps. Il fallait plus qu’un peu de fièvre et un bras en écharpe pour empêcher l’Espagnol de défendre les couleurs de son Real. Trois ans après cet épisode, le Merengue remet ça en Coupe des coupes. Mais cette fois-ci en match d’appui de la finale face à Chelsea, c’est avec une mâchoire cassée qu’il joue. Repéré pendant une rencontre avec l’équipe d’Espagne amateur, le joueur rejoint Madrid à 19 ans. Milieu, défenseur, voire avant-centre quand il faut dépanner, l’homme au mono-sourcil devient vite le capitaine courage de l’équipe madrilène. Ses prouesses de joueur blessé lui valent d’ailleurs de recevoir des mains de Santiago Bernabéu la toute première Laureada, plus grande distinction du club pour honorer ses joueurs. Incarnation de la force et de la gloire madrilène, Pirri est, avec son ancien capitaine Francisco Gento, le seul à avoir remporté au moins dix Liga. De quoi gagner sa place au panthéon merengue. MA

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#9 - Sergio Ramos

Douze ans après sa dernière finale de Ligue des champions, le Real Madrid peut enfin espérer décrocher cette fameuse Décima. Problème, le voisin de l’Atlético décide de jouer un mauvais tour et mène 1 à 0 à la 93e minute. Une situation pour Sergio Ramos qui reprend de la tête ce corner de Modrić et envoie tout ce beau monde en prolongation. Des situations comme celle-ci, le Real Madrid en a connu plusieurs par la suite, et à chaque fois, c’est ce bon vieux Sergio Ramos qui débarque pour sauver la Maison-Blanche. Il faut dire qu’il existe très peu de joueurs avec une telle grinta que le défenseur espagnol. Arrivé à Madrid en tant que latéral droit, Sergio Ramos écope directement du numéro 4 de Fernando Hierro. Comme un symbole que lui aussi deviendra un jour le patron de cette équipe. Replacé dans l’axe par José Mourinho, le champion du monde 2010 ne déçoit pas et broie la concurrence en devenant l’un des meilleurs défenseurs centraux du monde grâce à un alliage de technique, de qualités défensives, de vitesse, d’anticipation et de roublardise. Toujours prêt à monter au créneau face aux attaques de Piqué et consorts, le capitaine des Merengues a tout de même cette fâcheuse tendance à voir rouge. Peu importe, il répond toujours de la même façon, par un but ou un retour défensif exceptionnel. Et ce n’est pas l’Atlético de Madrid qui encaisse un nouveau but (plus un tir au but) de l’international espagnol en finale de C1 2016 qui dira le contraire. SO

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#8 - Emilio Butragueño

L’histoire récente du Real Madrid prouve que le club n’a jamais été bon pour les adieux. Quelques années plus tôt, le public du Bernabéu avait pourtant rendu un bel hommage à Emilio Butragueño lors d’un amical contre la Roma organisé uniquement pour les beaux yeux d’El Buitre. Des applaudissements mérités tant Butragueño a fait du bien à un Real Madrid en manque de titres. Avec sa bande de « la Quinta del Buitre » , dont il était le leader technique, l’attaquant espagnol permet aux Merengues de renouer avec l’Europe avec ces deux C3 et d’enchaîner un cinq à la suite en championnat entre 1986 et 1990. Sur le terrain, El Buitre était un génie, tout simplement. Un virtuose du ballon rond qui dégoûtait les défenseurs par ses dribbles dévastateurs et les gardiens par sa précision de frappe et sa capacité à être toujours présent au bon moment. Après avoir réussi ses débuts en inscrivant un doublé pour son premier match face à Cádiz en 1984, Emilio Butragueño a donc parfaitement géré son départ onze ans plus tard en quittant la capitale espagnole avant de faire la saison de trop. Un départ de courte durée puisqu’il reviendra au sein de l’organigramme du Real Madrid où il est actuellement chargé des affaires sportives. SO

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#7 - Ferenc Puskás

« Nous nous amusions énormément, nous jouions au football pour mettre des buts, pas pour gagner des prix. Le fait que j’ai fait les deux à mon époque était un bonus. » Le 18 mai 1960, Ferenc Puskás s’offre un sacré bonus pour sa première finale européenne. La saison précédente, il fut privé de finale par les autorités allemandes, vexées par ses déclarations au sujet d’un probable dopage de la sélection de RFA au Mondial 54. À Hampden Park face à Francfort, Cañoncito Pum est dans son jardin. En vingt-cinq minutes, le Hongrois plante quatre pions, dont deux sur des frappes foudroyantes. Alfredo Di Stéfano se charge de compléter la marque, 7-3 score final. Joueur le plus brillant ce soir-là à Glasgow, le Magique Magyar fait taire les mauvaises langues qui ne croyaient pas à son succès au Real. Deux ans plus tôt, le monde entier croit que Puskás est fini. Pour beaucoup, le major ne galope plus, mais trottine péniblement. Un seul homme croit alors que celui qui illumina le Mondial suisse existe encore. Et malgré la vingtaine de kilos en trop du Hongrois, Santiago Bernabéu, qui a déjà prouvé son talent de recruteur, le fait venir à Madrid. Débarrassé de son embonpoint, et remis d’aplomb, le plus beau pied gauche de la Casa Blanca se fait rapidement une place dans le « quintet magique » . Avec la tunique blanche, le médaillé d’or olympique enfile les buts comme des perles. 242 en 262 rencontres merengues. Mais c’est sans conteste lors de cette soirée écossaise du printemps 1960 que le meilleur buteur du XXe siècle fit définitivement taire ses détracteurs. MA

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