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Les 50 joueurs qui ont écrit l’histoire du PSG (du 10e au 6e)

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Ils ont écrit le roman du PSG, ses plus belles heures, son palmarès, mais aussi ses moments de doutes et ses années creuses. De Zlatan Ibrahimović à Stéphane Pédron, de David Ginola à Daniel Kenedy, de Luis Fernandez à Reinaldo, voici les 50 joueurs qui ont vraiment marqué l'histoire du club de la capitale.

#10 - Jay-Jay Okocha

Après une Coupe du monde peroxydée avec le Nigeria et un transfert record de 100 millions de francs en provenance de Fenerbahçe, il suffit de 120 secondes à Jay-Jay Augustine Okocha pour marquer au fer rouge les cœurs parisiens. Ce 8 août 1998, le PSG perd 3-1 contre Bordeaux, mais le but du Parisien demeure un classique de la première division. Alors qu’il vient d’entrer en jeu, la star des Super Eagles efface deux défenseurs girondins avant de mettre Ulrich Ramé en PLS sur une frappe d’anthologie. Le vertige est immense. L’espoir sera vite déçu. En trois années sous le maillot parisien, Jay-Jay ne remporte aucun titre, fait partie du naufrage contre la Corogne, alterne l’incroyable et l’exécrable avec une régularité qui force l’admiration. Reste, au milieu des regrets, le souvenir de gestes exceptionnels, comme les trois pas de sa célèbre feinte qui l’a rendu célèbre. Soliste d’un PSG chaotique, Jay-Jay n’a jamais fait fructifier son potentiel fascinant. Mais il appartenait à une caste rare : celle des magiciens qui font croire aux miracles.

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#9 - Bernard Lama

Avant de sortir la sulfateuse dans SO FOOT, Bernard Lama avait une réputation plutôt pacifique. Peut-être à cause de son contrôle positif au cannabis et de son amour pour la détente ? Agile comme un chat, le Guyanais débarque au PSG à l’âge de vingt-neuf ans pour prendre une nouvelle dimension et succéder à l’emblématique Joël Bats. Son style tout en souplesse et ses parades spectaculaires lui valent rapidement l’admiration ainsi que ses premières sélections en équipe de France. Après avoir participé à la période faste du PSG, l’année 1996 est pour lui celle de l’apogée : il remporte la Coupe des coupes, seul titre européen du club à ce jour, avant de briller à l’Euro 1996, où il s’affirme tout simplement comme l’un des meilleurs gardiens de la planète. «  Je n’étais pas l’un des meilleurs, j’étais le meilleur  » , précise-t-il. La suite est moins glorieuse. Courtisé par le Barça à l’intersaison, il reste fidèle au PSG, mais se blesse gravement au genou en septembre 1996, après un excellent début de saison. Confronté à sa suspension pour dopage, puis à la concurrence de Christophe Revault, il ne retrouve plus jamais son agilité de félin, même s’il sera partie prenante des deux épopées des Bleus en 1998 et 2000.

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#8 - David Ginola

En bon esthète, David Ginola n’a pas trop hésité entre «  les deux cultures du foot  » que sont le combat et le plaisir. «  J’ai choisi le plaisir  » , assure l’ancien numéro 11 qui en a pris, mais en a aussi donné au cours de trois saisons marquées par 44 buts splendides, des participations à des défilés de mode et des apparitions dans des publicités. Icône médiatique, égal de Cantona ou de Papin, Ginola est un maillon essentiel de la grande équipe du PSG des années 90, avec laquelle il remporte un titre de champion, deux Coupes de France et une Coupe de la Ligue. Malgré le couac bulgare, son talent éclabousse les campagnes européennes du club de la capitale, avec qui il connaît trois demi-finales d’affilée. Soliste surdoué, il participe notamment aux matchs d’anthologie contre le FC Barcelone et le Real Madrid. Avec, à chaque fois, des performances individuelles énormes à la clef, qui lui vaudront l’admiration de la presse espagnole, un titre de meilleur joueur français de l’année 1993 et le surnom mérité de Magnifico. Un mot qui résume à lui seul sa gueule d’ange, ses débordements soyeux et ses contrôles orientés, qui feront par la suite le bonheur des clubs anglais.

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#7 - Mustapha Dahleb

Mustapha Dahleb, aka Moumous, fut sans doute l’un des joueurs les plus élégants à fouler la pelouse du Parc des Princes. Il fut en tout cas la première grande star du club, qu’il contribua à faire grandir de 1974 à 1984, en remportant notamment deux Coupes de France. Désigné meilleur joueur étranger du championnat en 1977, il compile 98 buts sous le maillot parisien en 310 apparitions. Pas mal pour un ailier gauche. «  Personnellement, je ne me suis jamais considéré comme un buteur, j’ai joué attaquant pendant trois ans, puis je me suis stabilisé au milieu de terrain  » , racontait à So Foot celui qui fut nommé en 2001 meilleur footballeur algérien de tous les temps. «  On ne peut pas comparer les équipes et les époques, mais je suis content qu’il y ait de grands joueurs au club actuellement. De mon temps, on n’allait pas loin en Coupe d’Europe, il fallait déjà se qualifier.  » Avant de glisser un petit mot à Zlatan Ibrahimović, qui venait de battre son record de buts au PSG : «  Il est quand même au-dessus du lot. On aimerait le voir jouer pour l’éternité.  » Bref, la classe incarnée.

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#6 - George Weah

Malgré son bilan honorable de 55 buts en 138 matchs, mais bien loin des standards actuels d’Ibrahimović ou Cavani, Mister George fut un tueur de gros calibre. Sa légende, le Libérien va la construire à coups de buts dantesques dans la compétition qui se refuse encore et toujours au PSG : la Ligue des champions. Son cru 1994-1995 est une merveille rarement égalée. Huit buts en onze matchs, dont le chef-d’œuvre de Munich où il passe en revue la défense allemande avant de défoncer la lucarne d’Oliver Kahn. Souple et violent, puissant et technique dans les grands soirs, Weah, tel l’Albatros de Baudelaire, fut cependant moins à l’aise en championnat : quatorze réalisations la première année, puis onze, puis sept. Inconstant malgré ses ailes de géant. Pour sa dernière au Parc des Princes, l’attaquant aux crochets courts a droit aux huées d’une partie de Boulogne, et à une triste banderole barrées de croix celtiques : «  Weah, on n’a pas besoin de toi.  » Six mois plus tard, Big George devient le premier Ballon d’or non européen de l’histoire, en multipliant les frappes petit filet et les chevauchées sous le maillot du Milan. Le foot avait besoin de lui.

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