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Les 50 joueurs qui ont écrit l’histoire de la Lazio (du 50e au 25e)

Par Éric Maggiori

Deux fois championne d'Italie dans son histoire, la Lazio, premier club de Rome, a vu passer de grands joueurs en 117 ans d'histoire. Voilà les 50 qui ont écrit la légende du club laziale, de Simeone à Re Cecconi, en passant par Nedved, Signori ou encore Mancini.

#50 - Anfilogino Guarisi

Dans les années 1930, après l’arrivée du pionnier Amilcar Barbuy, de nombreux joueurs brésiliens débarquent à la Lazio. Le joueur le plus représentatif de cette « Brasilazio » est sans nul doute Anfilogino Guarisi, dit Filò. Arrivé du Brésil en 1931, il en repartira en 1936, marquant ainsi la fin de la Lazio carioca. Entre les deux, cet ailier droit de père portugais et de mère italienne va inscrire 42 buts sous le maillot laziale, ce qui en fait tout de même le 23e meilleur buteur de l’histoire du club. Curiosité, à ses débuts en Italie, Guarisi a eu énormément de mal à s’adapter. Il a alors expliqué qu’il avait les pieds déformés et qu’il lui fallait des chaussures faites sur mesure par un ami à lui au Brésil. Légende ou non, Guarisi a reçu ses chaussures orthopédiques le 19 décembre 1931. Le lendemain, la Lazio jouait un match de Serie A contre Bari. Score : 3-2, doublé de Guarisi.

#49 - Mauro Zárate

La hype Mauro Zárate a duré un an. Mais quelle année ! Une saison 2008-2009 au cours de laquelle le petit Argentin, formé à Vélez, a réveillé des supporters laziali endormis depuis les années glorieuses de l’ère Cragnotti. Avec sa fraîcheur, Zárate a fait à nouveau rêver le stadio Olimpico. Ses chefs d’œuvre ? Une frappe folle sous la barre contre la Sampdoria pour son premier match à l’Olimpico, un missile de 25 mètres lors du derby, un tir enveloppé dans la lucarne de Buffon, et un but en finale de Coupe d’Italie, encore contre la Samp. Le président Lotito n’a eu d’autres choix que de lever l’option d’achat en fin de saison (20 millions, sa plus grosse folie en 13 ans de présidence). Malheureusement pour lui, la flamme Zárate s’est éteinte dès l’été, pour ne plus jamais se raviver. Météorite.

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#48 - Claudio López

Claudio López à la Lazio, c’est avant tout une célébration de but. Avec son pote Bernardo Corradi, à partir de 2002, El Piojo avait décidé de fêter tous ses buts en mimant la chorégraphie de Aserejé, de Las Ketchup. Un soir de décembre 2002, il va répéter ce rituel trois fois en l’espace de 27 minutes face à l’Inter, très certainement son match le plus abouti sous les couleurs romaines. Fidèle pendant quatre saisons, il est l’une des seules stars à ne pas avoir quitté le navire au moment où tous les cadors de l’équipe ont dû partir pour permettre d’éviter la faillite. Grand bien lui en a pris, puisqu’il a pu ajouter une Coupe d’Italie à son palmarès en 2004, avant de faire ses bagages et de se tirer au Mexique.

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#47 - Karl-Heinze Riedle

Bien avant les touristes allemands sur les plages de la mer Adriatique, il y a eu les joueurs allemands en Serie A. Klinsmann, Völler, Doll, Matthaus, Hassler, Köller, Brehme… Ils y sont tous passés. Et Karl-Heinze Riedle n’a pas dérogé à la règle. En 1990, il s’engage avec une Lazio qui est en train de se reconstruire après des années 1980 passées en grande partie en Serie B. Aux côtés de l’Uruguayen Ruben Sosa, il forme une doublette qui redonne enfin espoir aux tifosi. Riedle offre notamment à la Lazio, le 3 mars 1991, sa première victoire face à la Juventus depuis douze ans. En trois saisons, il inscrira 30 buts, et accompagne la Lazio dans sa transition pour redevenir un grand club d’Italie. Il rentre ensuite en Allemagne, à Dortmund où, quatre ans plus tard, il remporte la Ligue des champions, en inscrivant notamment un doublé en finale face à la Juventus. À croire qu’il avait bien étudié son adversaire.

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#46 - Angelo Peruzzi

Normalement, lorsque l’on a porté le maillot de la Roma, même pour quatre petites apparitions (entre 1987 et 1991), on ne devrait pas avoir le droit de figurer dans un Top 50 Lazio. Mais Angelo Peruzzi a droit à une dérogation. De fait, le portier débarque à Rome en 2000 après huit années glorieuses à la Juve et une saison de transition moisie à l’Inter. À la Lazio, il remplace Luca Marchegiani, le gardien du Scudetto, et va s’imposer pendant sept ans comme l’assurance tout risque des Biancocelesti. En 192 matchs de Serie A, il n’encaisse que 196 buts. Surtout, à l’été 2004, lorsque la Lazio est au bord de la faillite et rachetée par Claudio Lotito, il fait partie de la bande des fidèles (en compagnie de Negro, Couto, Oddo, Giannichedda, Liverani, Dabo, Zauri et César) à accepter de rester en diminuant nettement son salaire. Un geste vivement apprécié par les tifosi, qui lui ont ainsi même pardonné d’avoir été formé chez l’ennemi.

#45 - Goran Pandev

En 2009, après avoir grandement participé à la victoire de la Lazio en Coupe d’Italie (il termine meilleur buteur de la compétition), Goran Pandev va au clash avec le président Lotito. Le joueur macédonien, meilleur buteur étranger de l’histoire du club, se plaint de la non-prolongation de son contrat. Il est écarté du groupe, et le patron laziale refuse de casser son contrat. S’ensuivent des mois de bataille légale, le collège arbitral de la Lega Calcio finissant par donner raison au joueur en décembre 2009. Libre de tout contrat, Pandev signe alors à l’Inter et, six mois plus tard, il remporte le triplé Coupe-Championnat-Ligue des champions. Depuis, il a pris la fâcheuse habitude de marquer contre la Lazio à chaque fois qu’il croise la route des Biancocelesti (cinq buts depuis 2010).

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#44 - Juan Carlos Morrone

Certains sont là quand tout va bien. D’autres préfèrent jouer les pompiers dans les moments de galère. Juan Carlos Morrone fait partie de cette deuxième catégorie. Arrivé à la Lazio en 1960 en provenance d’Argentine, l’attaquant va passer neuf saisons à la Lazio, dont cinq en Serie B. Le 3 septembre 1961, sur la pelouse de Cosenza, il devient même le premier buteur de l’histoire de la Lazio en Serie B. Et l’année suivante, c’est lui qui inscrit, face à la Pro Patria, le but qui permet au club romain de remonter dans l’élite. En tout, il marquera 52 buts avec le maillot biancoceleste, dont 33 en Serie B, soit le plus gros total pour un joueur de la Lazio. Après la fin de sa carrière, il restera lié au club, en devenant entraîneur de toutes les catégories de jeunes, et même coach intérimaire de l’équipe première en 1982-1983. Une année où la Lazio était… en Serie B.

#43 - Hernán Crespo

Hernán Crespo a un tort : il est arrivé à la Lazio avec deux années de retard. S’il était arrivé en 1998, il aurait probablement tout gagné, et aurait même aidé l’équipe à aller encore plus loin en Ligue des champions. Au lieu de ça, il débarque lors de l’été 2000 pour la somme record, à l’époque, de 55 millions d’euros. Avec la Lazio, Crespo va continuer de faire ce qu’il faisait avec Parme : marquer des buts. Beaucoup de buts. 26 la première saison, ce qui lui vaut le titre de meilleur buteur de Serie A, 13 la seconde. Malheureusement, hormis une Supercoupe d’Italie glanée contre l’Inter quelques semaines après son arrivée, il ne gagnera rien avec le club romain. Mais peut tout de même se targuer d’être le seul joueur de l’histoire à avoir remporté cinq Supercoupes d’Italie avec quatre clubs différents. C’est déjà ça.

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#42 - Miroslav Klose

Ne jamais juger avant d’avoir vu. Voilà ce que les supporters de la Lazio ont pu retenir de l’été 2011. Un été où le club romain fait signer Djibril Cissé et Miroslav Klose. Le premier est accueilli par 300 supporters en délire à l’aéroport, le second débarque dans l’indifférence la plus totale. L’un a du style et des tatouages, l’autre est déjà trop vieux. Apparences très trompeuses. Cissé repartira de Rome cinq mois plus tard avec un bilan famélique d’un but marqué en Serie A, tandis que Klose restera cinq saisons, inscrira 63 pions toutes compétitions confondues (ce qui en fait le 9e meilleur buteur de l’histoire du club, et le 2e meilleur buteur étranger derrière Goran Pandev). Surtout, il a offert aux tifosi l’un des moments les plus forts de ces dix dernières années, en inscrivant un but vainqueur à la 93e minute d’un derby romain. Un match au cours duquel Djibril Cissé, quelques minutes plus tôt, avait frappé le poteau. Une histoire tient à ce genre de détails.

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#41 - Diego Fuser

Arrivé à la Lazio en 1992, au début de l’ère Cragnotti, Diego Fuser sera l’un des soldats de Zeman puis d’Eriksson. Lors de sa première saison, il atteint même la barre des dix buts pour la seule et unique fois de sa carrière. Joueur polyvalent, solide au milieu, doté d’une bonne frappe de balle, quasiment jamais blessé (une moyenne de 31,3 apparitions par championnat, sur 34 journées) il lèvera au ciel la Coupe d’Italie en 1998 en tant que capitaine. Un brassard qu’il remettra à un certain Alessandro Nesta lors de son départ pour Parme, à l’été 1998.

#40 - Christian Vieri

Et si Vieri n’avait pas été blessé pendant la moitié de la saison ? Et si son but contre Milan n’avait pas été annulé ? Et si son coup de tête contre la Fiorentina ne s’était pas écrasé sur la barre ? À ces trois questions, une seule et même réponse : la Lazio aurait remporté le Scudetto en 1999. Arrivé à Rome pour 28,5 millions d’euros après un Mondial 98 où il inscrit cinq buts, Vieri est la cerise sur le gâteau du projet de Cragnotti pour régner en Europe. Problème, il se blesse dès son premier match. Quatre mois d’absence. Une durée pendant laquelle les Biancocelesti galèrent, avec, à la trêve, une décevante 5e place au classement. À la reprise, en janvier, Vieri est de retour. Et tout change. Son entente avec Salas est dingue, les deux marquent pratiquement à chaque match. La Lazio se met à enchaîner les victoires, jusqu’à caracoler en tête. À quelques millimètres près, Vieri serait alors devenu le nouveau Chinaglia : des millimètres qui vont amener le juge de ligne à annuler (injustement) son but face à l’AC Milan (0-0), et qui vont l’empêcher de marquer le but vainqueur contre la Fiorentina lors de l’avant-dernière journée (1-1). La Lazio perd finalement le Scudetto pour un petit point. Et Vieri filera à l’Inter pour 46,5 millions non sans avoir offert, en guise de cadeau d’adieu, la Coupe des coupes à la Lazio, avec un but en finale contre Majorque.

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#39 - Alen Bokšić

À Rome, Alen Bokšić a rapidement trouvé un surnom : l’Alien. Parce qu’il gratifiait le public du Stadio Olimpico de gestes d’extraterrestre. Comme ce 9 novembre 1997, lorsque, après avoir éliminé un premier défenseur d’un grand pont de l’extérieur du gauche, il vient piquer son ballon magistralement au-dessus du gardien de la Sampdoria, Ferron. Réaction du portier ? Des applaudissements. Bokšić a également été déterminant lors de la conquête des Coupe d’Italie 1998 et 2000 et de la Coupe des coupes 1998, avec notamment ce but sur la pelouse du Lokomotiv Moscou qui envoie les Laziali en finale. Sigourney Weaver likes this.

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#38 - Lucas Castroman

Pour l’éternité, le nom de Lucas Castroman sera, pour les tifosi de la Lazio, associé à un nombre : 95. Le 29 avril 2001, c’est le derby de Rome. Il reste sept journées, la Roma est leader avec 62 points, la Lazio troisième avec 55. Une victoire giallorossa écarterait définitivement les Laziali de la course au titre. À la 54e minute, l’équipe de Capello mène 2-0 et semble irrésistible. Mais la Lazio, championne d’Italie en titre, trouve les ressources pour réduire le score à la 78e minute par Nedvěd. Les minutes filent. On arrive au bout du temps réglementaire. Cinq minutes d’arrêts de jeu. Tout le stade retient son souffle. La Lazio obtient un dernier corner quand l’horloge affiche 94’28. Mihajlović le tire, le ballon est repoussé par la défense. Entré en jeu à la 54e minute, Lucas Castroman entre alors dans l’histoire. Il ne se pose pas de questions et frappe. Le ballon passe entre les jambes des défenseurs et finit sa course au fond des filets. Le but du 2-2 au dernier soupir, la Curva Nord qui dégueule de bonheur, et le commentateur de la Lazio, Guido De Angelis, qui répète en boucle derrière son micro « Ci Siamo Ancora, Ci Siamo Ancora  » . On est encore là, on est encore là.

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#37 - Luca Marchegiani

Gardien remplaçant de la Nazionale lors du Mondial 94, Luca Marchegiani a connu son heure de gloire lorsque le titulaire, Gianluca Pagliuca, a été exclu lors du deuxième match de poule. Il a ainsi tenu la baraque pendant les deux matchs suivants, encaissant un but contre le Mexique et un contre le Nigeria. À la Lazio, Marchegiani a été le titulaire de 1993 à 2000, avant de devenir le substitut de Peruzzi. Il a ainsi grandement participé à tous les trophées remportés par le club romain entre 1998 et 2000. Malheureusement pour lui, l’image la plus connue de ses dix années passées à Rome reste cette humiliation subie face à Ronaldo en finale de Coupe UEFA 1998. Au mauvais endroit au mauvais moment.

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#36 - Paolo Di Canio

D’un point de vue extérieur, Paolo Di Canio n’a pas fait de bien à l’image de la Lazio. De lui, on retient quasi essentiellement les images de ses saluts fascistes aux ultràs après les matchs contre Livourne ou lors des derbys romains. Des clichés qui ont fait le tour du monde et qui continuent, dans l’imaginaire commun, de faire passer tous les tifosi laziali pour des fachos d’extrême droite. Alors, plutôt que de ressasser encore ces bras tendus vers le ciel, mieux vaut se remémorer Paolo Di Canio à la Lazio pour deux moments qui ont fait sa légende. Un but lors du derby de 1989, alors qu’il est âgé de 21 ans, et une course folle sous la Curva Sud, le doigt tendu (pas le bras, hein, le doigt) vers les tifosi adverses. Un geste de provocation qu’il reproduira 16 ans plus tard, à son retour à Rome en 2005. Un nouveau but lors du derby – et quel but ! – suivi d’une célébration gueule grande ouverte sous le virage des Romanisti. Fallait oser.

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#35 - Ruben Sosa

C’est facile. Entre 1990 et 1992, si la Lazio marquait un but (ce qui était relativement rare), il ne fallait pas être devin pour trouver le nom du buteur. Si ce n’était pas Riedle, c’était Ruben Sosa. Et inversement. Arrivé en 1988, l’Uruguayen va marquer 30% des buts de la Lazio pendant les quatre saisons où il va porter les couleurs biancoceleste. Il marque également régulièrement dans le derby romain, à une période où celui-ci se solde pratiquement toujours par un score de 1-1. Buteur aussi technique qu’efficace, il a porté sur ses épaules la Lazio lors la période de transition entre le retour de Serie B (1988) et l’arrivée de l’ambitieux président Cragnotti (1992). Un bon patron de boîte d’intérim, en gros.

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#34 - Sergio Conceição

Comme il l’a prouvé au FC Nantes, Sergio Conceição sait comment se faire rapidement adopter par ses nouveaux supporters. Arrivé à la Lazio à l’été 1998, le Portugais marque un but importantissime pour son premier match officiel disputé le 29 août. Sur la pelouse de la Juventus, championne d’Italie en titre et finaliste malheureuse de la C1, il offre la Supercoupe d’Italie à la Lazio d’un plat du pied puissant dans les arrêts de jeu. La suite, ce sont deux années de très haut niveau, avec des centres incessants, des montées rageuses et des buts ô combien décisifs lors de la saison qui va mener la Lazio au Scudetto en mai 2000. Ensuite parti à Parme, il reviendra à Rome en 2003-2004 pour sept petits matchs, avant de quitter sa belle romaine pour tomber dans les bras du FC Porto. Déjà à l’époque…

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#33 - Matias Almeyda

Quand Sven-Göran Eriksson, lors de la saison 1999-2000, pouvait se payer le luxe d’aligner un milieu de terrain Almeyda-Simeone-Nedvěd-Stanković, autant dire qu’il pouvait tranquillement partir à la guerre. Pas forcément le plus connu des quatre, Matias Almeyda a pourtant été l’un des joueurs-clefs de la Lazio du Scudetto 2000. Véritable bouffeur de tibias au milieu de terrain, il récupérait un maximum de ballons pour ensuite alimenter les attaquants. Et puis, de temps à autre, il marquait des buts. En fait, il n’en a marqué que deux sous le maillot laziale. Mais il s’est appliqué. Une frappe enveloppée du droit de 25 mètres contre Bologne en mai 1999. Et puis, quatre mois plus tard, face à Parme, son chef-d’œuvre absolu. Une reprise de volée monstrueuse de 35 mètres qui vient se loger dans la lucarne d’un jeune Gigi Buffon. Un but considéré, tout simplement, comme LE plus beau but de l’histoire de la Lazio.

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#32 - Mario Frustalupi

Lorsqu’il débarque à Rome, en 1972, Mario Frustalupi a déjà 32 ans. les tifosi sont furieux envers le président Lenzini : « Il vient ici en préretraite avant de raccrocher les crampons » , clament-ils. L’ancien milieu de terrain de la Samp et de l’Inter va rapidement les faire changer d’avis. Déjà, le mec s’appelle « Frustalupi  » , ce qui signifie quand même « fouetter les loups » (dans une optique de derby contre la Louve, c’est superbe). Sur le terrain, il va livrer des prestations magnifiques et devient l’un des fers de lance de la Lazio de Maestrelli, qui passe à un cheveu du Scudetto en 1973. L’année suivante, il est toujours au sommet, et participe activement au premier Scudetto de l’histoire du club. Il décédera tragiquement d’un accident de la route en 1990. La fameuse malédiction de la Lazio 1974.

#31 - Stefano Fiore

Ah, qu’elle était sexy cette attaque Fiore-Claudio López-Corradi, trio de l’équipe dessinée par Roberto Mancini entre 2002 et 2004. Stefano Fiore en était le créateur grâce à sa technique, mais il ne se gênait pas non plus pour endosser le costume de buteur. Le meilleur exemple reste évidemment la Coupe d’Italie 2004. Entre la demi-finale face à l’AC Milan et la finale contre la Juventus, il inscrit… six buts, ce qui lui permet de terminer meilleur buteur de la compétition. Trois pions contre les Rossoneri, et trois face aux Bianconeri. D’ailleurs, il aimait particulièrement la Juventus, puisque, en trois saisons passées à Rome, il a marqué six fois contre les Juventini.

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Pour les amoureux des belles choses, un bonbon contre le PSV Eindhoven :

#30 - Tommaso Rocchi

Derrière sa dégaine de carreleur, Tommaso Rocchi a été le véritable capitaine de la Lazio de Lotito. Débarqué à Rome lors du dernier jour du mercato 2004 (en compagnie de huit autres joueurs !) celui qui s’est révélé à Empoli va rapidement s’imposer comme le titulaire sur le front de l’attaque. Arrivé avec des cheveux, il repartira chauve, neuf ans plus tard, avec 105 buts inscrits dans sa besace, ce qui en fait le 5e meilleur buteur de l’histoire du club derrière les monstres Piola, Signori, Chinaglia et Giordano. Toujours exemplaire sur le terrain, Rocchi a touché la grâce le 8 août 2009, lorsque, d’un superbe lob sur Júlio César, il permet à la Lazio de remporter la Supercoupe d’Italie face à l’Inter de Mourinho. Le seul trophée que le Mou ne gagnera d’ailleurs pas cette saison-là.

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#29 - Vladimir Jugović

Vladimir Jugović n’a passé qu’une seule saison à Rome, en 1997-1998. Mais son apport a été déterminant, pour plusieurs raisons. D’abord, il débarque après un passage de trois ans à la Juve au cours duquel il a remporté, entre autres, la Ligue des champions. C’est d’ailleurs lui qui avait marqué le tir au but décisif en finale face à l’Ajax. Déjà vainqueur de la C1 en 1991 avec l’Étoile rouge, ce milieu tout terrain à la frappe de poney ramène avec lui ce qui manquait à la Lazio pour se hisser au niveau des grandes équipes du Nord : la connaissance de la victoire. Un savoir-faire de la gagne. Et ce n’est évidemment pas un hasard si, le 29 avril 1998, il prend ses responsabilités en finale de Coupe d’Italie pour inscrire le deuxième but laziale sur penalty. La Lazio s’impose finalement 3-1 et remporte le trophée, son premier depuis le Scudetto de 1974. La mission de Jugović est alors terminée, il peut tranquillement partir à l’Atlético de Madrid, d’où il regardera ses petits copains gagner trophée sur trophée les années suivantes.

#28 - Senad Lulić

Senad Lulić n’est pas un joueur très technique. Il n’a pas la carrure d’un Zlatan ni la vitesse d’un Mbappé. C’est typiquement le profil du joueur moyen. Le bon soldat fidèle, qui dépanne, mais que l’on est quand même heureux d’avoir sous le coude. Pourtant, si vous prononcez son nom devant un supporter de la Lazio, vous aurez forcément, en retour, un grand sourire. Peut-être même un câlin. Et ces mots pour les accompagner : « 26 Maggio » , « Coppa in faccia » . Le 26 mai 2013, Senad Lulić a inscrit l’un des buts les plus importants de l’histoire de la Lazio, en finale de Coupe d’Italie, face à l’ennemi juré, la Roma. Le seul but du match, à la 71e minute. Un but qui vous fait directement passer de joueur moyen à idole absolue. Sans avoir eu besoin ni de la carrure de Zlatan ni de la vitesse de Mbappé.

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#27 - Roberto Mancini

Dans un top qui classerait les 50 joueurs ayant écrit l’histoire de la Sampdoria, Roberto Mancini se classerait en première position, sans le moindre doute. Mancio, joueur d’un seul club ? Certainement pas. Après une vie passée à Gênes, le numéro 10 décide de relever un dernier défi à la Lazio. Il a alors 33 ans, et joue pourtant l’un des plus beaux footballs de sa carrière. Pendant trois saisons, il sera l’un des leaders charismatiques de la Lazio d’Eriksson, qui va tout gagner, de la Coupe d’Italie au Scudetto en passant par la Supercoupe d’Europe. Il inscrira 24 buts toutes compétitions confondues, dont certains sont directement entrés dans le Panthéon des plus beaux buts de l’histoire du club. Dans le désordre : sa frappe en lucarne après un rush de 40 mètres contre la Roma, sa talonnade hallucinante face à Parme, sa volée du gauche contre la Roma (encore) ou sa reprise du droit face à Volgograd en Coupe UEFA. Régal.

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#26 - Giuseppe Favalli

Giuseppe Favalli, c’est ce genre de joueurs dont les tifosi se souviennent avec affection. Parce qu’il était là dans les moments de joie, mais aussi dans ceux de galère, au cours desquels il est resté fidèle et dévoué. De 1992 à 2004, soit pendant toute l’ère Cragnotti, Giuseppe Favalli est l’un des points fixes de la Lazio, à tel point qu’il est, encore aujourd’hui, le joueur le plus capé de son histoire avec 401 apparitions. Pourtant, au milieu de Nesta, Stam, Mihajlović, Fernando Couto, Favalli n’a jamais été l’une des références à son poste. Mais il était toujours là, fiable, modeste, sans jamais commettre de bourdes. Un vrai joueur exemplaire, qui a repris le brassard de capitaine après le départ de Nesta à Milan en 2002. Avant de s’en aller le rejoindre en 2006, où ils gagneront ensemble une Ligue des champions en 2007. Ce qu’ils n’avaient jamais réussi à faire à la Lazio.

#25 - Fabio Poli

À Fabio Poli, les supporters de la Lazio ne peuvent dire qu’un seul mot : Merci. Grazie, en VO. Arrivé de Bologne en 1985, Poli repartira de Rome deux ans plus tard avec un bilan qui n’a rien de bien folichon : 54 matchs pour 5 buts. Sauf que le dernier de ces 5 buts n’est pas n’importe lequel dans l’histoire du club. Il est inscrit le 5 juillet 1987 face à Campobasso, lors d’un barrage pour ne pas descendre en Serie C. La Lazio jouait ce jour-là sa survie (qui sait ce qu’elle serait devenue si elle avait été reléguée en troisième division), et Poli, à la 53e minute, a marqué de la tête sur un centre de Piscedda. Le seul but du match, celui qui permet à la Lazio de valider son maintien en Serie B. Aujourd’hui, Fabio Poli est propriétaire d’une petite boutique qui vend des articles sportifs, à Monte San Pietro (Bologne). Ne jamais oublier de lui dire merci en sortant de sa boutique.

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