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Les 23 choses que vous ne savez pas sur la Nazionale

Éric Maggiori
Les 23 choses que vous ne savez pas sur la Nazionale

De l'Italie, on connaît les 4 étoiles, les matchs mythiques contre l'Allemagne, la rivalité avec la France, le but de Tardelli en 1982, le match gagné à pile ou face lors de l'Euro 1968, le pénalty de Baggio en 1994. Mais d'autres histoires, elles, sont moins connues. Et ont pourtant leur importance.

1. Bianco. Pour le tout premier match officiel de son histoire, en 1910, l’Italie n’a pas joué en bleu, mais en blanc. Pourquoi blanc ? Parce qu’aucun accord n’avait été trouvé sur le maillot officiel, et que les responsables ont donc décidé de laisser le maillot tout blanc.

2. Patriotisme. En 2006, pour le Mondial allemand, Marcello Lippi, le sélectionneur azzurro, a choisi lui-même l’hôtel des joueurs italiens. Son critère de sélection était simple : il fallait que celui-ci soit tenu par un personnel 100% italien. « Quand on rentrait des matchs, les serveurs, les réceptionnistes, tout le monde pleurait. Dans ces moments-là, tu comprends vraiment la portée de ce que tu fais sur le terrain » , racontera quelques années plus tard Marco Materazzi.

3. Duce. En 1934, après avoir remporté la Coupe du monde, les joueurs italiens sont reçus au Palazzo Venezia pour y rencontrer Benito Mussolini. Le Duce a assuré qu’il leur ferait à chacun n’importe quel cadeau. Certains souhaitent obtenir une carte ferroviaire gratuite à vie, d’autres veulent un diplôme d’études. Finalement, Benito, trop occupé avec l’ambassadeur de Grande-Bretagne, remet à plus tard la réception des champions du monde, qui réclament finalement (et seulement !) une photo dédicacée du Duce. Ils n’en verront jamais la couleur.

4. Cry me a Riva. Le meilleur buteur de l’histoire de l’Italie, Gigi Riva, n’a marqué « que » 35 buts en sélection italienne. À titre comparatif, les meilleurs buteurs des autres grandes nations sont loin devant : Pelé (77), Klose et Gerd Müller (68), Batistuta (56), David Villa (56), Henry (51), Charlton (49)…

5. Bêtes noires. Il n’y a que deux équipes contre qui l’Italie a plus perdu que gagné : le Brésil (5 victoires/8 défaites) et l’URSS (2 victoires/ 4 défaites). Égalité parfaite avec l’Espagne : 10 victoires et 10 défaites. Quoi de mieux qu’une Coupe du monde pour se départager ?

6. Un coup. 154 joueurs ne comptent qu’une seule sélection en équipe d’Italie. Parmis eux, Bonazzoli, Pellissier, Baronio, Amauri, Marco Motta, mais aussi Max Tonetto et Andrea Silenzi. Mais pas Paolo Cannavaro, jamais convoqué.

7. Doublé solitaire. Le 9 décembre 1956, Angelo Longoni, joueur de l’Atalanta, est convoqué pour la première fois de sa carrière en Nazionale, pour un match amical contre l’Autriche. Débuts de rêve : il plante un doublé pour sa première. Pourtant, il ne sera plus jamais rappelé en équipe nationale. Il demeure donc, à ce jour, le joueur vantant la meilleure moyenne de buts par match avec le maillot azzuro : 2.

8. Scirea, no party. Après avoir remporté le Mondial 1982, tous les joueurs italiens faisaient la fête dans leur hôtel. Tous, sauf un. Gaetano Scirea, lui, a préféré monter dans sa chambre pour aller lire un bouquin. C’est finalement Dino Zoff qui est allé le chercher pour qu’il vienne partager avec toute l’équipe ces moments d’ivresse.

9. Baggio et les pénos. Lorsque l’on évoque les mots « pénaltys » et « Roberto Baggio » , on pense inévitablement à la fin du Mondial 1994. Ce que l’on sait moins, c’est que Roby est le seul joueur de l’histoire de la Coupe du monde à avoir participé à des séances de tirs au but dans trois Coupes du monde différentes. En 1990 contre l’Argentine, en 1994 contre le Brésil et en 1998 contre la France. Bilan : deux pénaltys marqués, un raté, et trois éliminations à la clef.

10. Nero. Dans les années 30-40, l’Italie a même porté un maillot noir, voulu par le régime fasciste de Benito Mussolini. Il a été endossé à partir de 1935 face à la France, et a été abandonné après la chute du régime.

11. Zéro. De toutes les équipes contre qui l’Italie a disputé au moins dix matchs officiels dans son histoire, une seule n’a jamais été capable de battre les Azzurri : la Turquie, qui affiche un bilan de sept défaites et trois nuls contre les Transalpins. Même la Finlande a déjà obtenu une victoire.

12. XIXe siècle. Avant son premier match officiel en 1910, l’Italie avait déjà tenté de monter une équipe nationale, mais l’expérience s’était révélée plutôt foireuse. C’était en avril 1899 : sur les onze joueurs choisis pour représenter l’Italie, seuls trois étaient vraiment italiens, et le maillot choisi pour l’occasion était celui du Genoa. Le onze « italien » s’incline 2-0 face à la Suisse. Qui n’avait peut-être aucun joueur suisse dans son équipe, hein.

13. Rivalités. En 1978, la Nazionale est divisée entre joueurs de la Juventus (huit) et joueurs du Torino (six). Lors du Mondial argentin, les deux camps se détestent tellement qu’ils sont même séparés lors des repas. « À table, notre bloc du Torino était regroupé d’un côté, celui de la Juve était de l’autre, on se parlait pas. Entre les deux, il y avait Antognoni et Bellugi qui faisaient office de frontière… » raconte Renato Zaccarelli, joueur granata de 1974 à 1987.

14. Superstition. Pendant le Mondial 2006, Rino Gattuso était tellement superstitieux qu’il n’a jamais changé de sweat-shirt. « Je portais toujours le même sweat-shirt, celui que j’avais mis le premier jour du Mondial. Je dégoulinais de sueur et je devenais fou à force de macérer là-dedans. Mes superstitions me font faire des choses insensées » , a-t-il raconté. Heureusement, quand même, qu’il ne s’agissait pas des chaussettes.

15. Scopone. Les joueurs italiens ont déjà joué aux cartes dans un avion avec le président de la République. C’est arrivé en 1982, après la victoire au Mondial espagnol. Dans l’avion qui les ramenait en Italie, Zoff, Causio et Bearzot jouent aux cartes avec le président Pertini. Le duo Zoff-Pertini perd la partie, au grand désarroi du président, qui accusera d’abord Zoff de cette « défaite » , avant d’avouer, quelques années plus tard, que c’était de sa faute.

16. Fratrie. Huit paires de frangins ont porté le maillot azzurro : les Cevenini (années 10), les Milano (années 10), les Rampini (années 20), les Martin (années 20), les Varglien (années 30), les Baresi, les Inzaghi et les Zenoni. Et même pas les jumeaux Filippini, putain !

17. Paternel. Plus forts, les pères et fils qui ont porté le maillot de la Nazionale. Ils ne sont que deux duos : le regretté Valentino Mazzola et son fils Sandro, et Cesare Maldini et son rejeton Paolo.

18. Insultes. Lors du Mondial 1974, lors du match face à Haïti, Giorgio Chinaglia insulte en mondovision son sélectionneur, Valcareggi, au moment d’être remplacé. L’attaquant n’avait en effet jamais pardonné à son entraîneur de n’avoir sélectionné que trois joueurs de la Lazio (dont lui), alors que les Laziali venaient d’être sacrés champions d’Italie avec une équipe 100% italienne.

19. Sondage. Avant la Coupe du monde 1982, un sondage réalisé en Italie a révélé que seulement 1% des Italiens pensait que l’Italie allait devenir championne du monde. Comme quoi, l’opinion publique…

20. Capitano. Fabio Cannavaro détient encore à ce jour le record du nombre de matchs disputés avec la Nazionale en tant que capitaine. Avec 79 capitanats, il devance Paolo Maldini (74) et Giacinto Facchetti (70). Incroyable mais vrai, Luca Toni et Antonio Cassano ont également été capitaines de l’Italie. Une fois chacun.

21. Publicité. En 1997, le sélectionneur italien, Cesare Maldini, se refuse à sélectionner le pourtant monstrueux Alessandro Del Piero. Le sponsor de Del Piero, Adidas, décide alors à l’insu du joueur de sortir une publicité douteuse dans tous les journaux : « Un seul homme peut l’empêcher de marquer. Cesare Maldini » . Del Piero lui-même demandera à Adidas de retirer cette pub.

22. Tombeur. Lido Vieri (aucun lien de parenté avec Bobo) était le troisième gardien de la Nazionale lors du Mondial 1970. Plutôt que de s’entraîner avec les autres, il préférait passer du bon temps sous le soleil mexicain, en compagnie de Graciela, la fille du vice-président mexicain, qu’il a rencontrée à côté de son hôtel. L’idylle a duré le temps d’un Mondial. Un Mondial qui s’est prolongé jusqu’à la finale. Plaisir.

23. Imbattable. L’Italie a bouclé six éditions du Mondial sans perdre le moindre match : en 1934, 1938, 1982, 1990, 1998 et 2006. Déduction logique : en 1990 et 1998, elle est éliminée de la Coupe du monde sans avoir perdu. C’est con.

C’est fait : Johan Cruyff à Barcelone !

Éric Maggiori

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