Le Stade de France en mode austérité ?

Enfin une victoire pour le gouvernement Hollande face au sport business ?

Alors que des bruits insistant courent à propos d’une éventuelle « adaptation » de la taxe à 75% pour le foot pro, il semblerait que le ministère des Sports ait enfin réussi à renégocier, via un avenant, le contrat de concession du SDF signé en 1995 avec le consortium d’exploitation (essentiellement Vinci-Bouygues).

Il faut dire qu’à l’époque, ce contrat était plus ou moins vu comme un très beau cadeau de Balladur à de fidèles soutiens, juste avant sa défaite en rase campagne présidentielle. Principal acquis, l’État ne versera plus d’indemnité pour l’absence de club résident (plus de 100 millions d’euros en tout et 16 millions prévus cette année).

Il n’empêche, cette légère déconvenue n’empêchera pas les géants du BTP de profiter de ce « gros marché » que représentent les grands stades, comme le prouve l’inauguration de l’Allianz Arena à Nice, avec son « modèle hybride » de partenariat qui ne coûtera que « 6 millions par an » à la ville, selon son maire Estrosi.