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  • Mexique/Équateur (1-2)

Le Mexique renvoyé à la casa

Par Thomas Goubin, au Mexique
Le Mexique renvoyé à la casa

Défait par un Équateur auteur de son meilleur match, le Mexique est le premier éliminé de la Copa América. Malgré sa victoire, La Tri pourrait toutefois aussi faire ses valises.

Mexique 1-2 Équateur

Buts : Jiménez (64e sp) pour le Mexique / Bolaños (26e) et E. Valencia (57e) pour l’Équateur

Imprévisible Mexique. Pathétique lors de son entrée dans la compétition face à la Bolivie (0-0), presque exhaltant face au Chili, El Tri s’est enlisé face à l’Équateur, pour devenir le premier pays éliminé de la Copa América. Son adversaire, qui se présentait sans le mondre point au coup d’envoi et avec de très minces chances de se qualifier en cas de victoire, a sorti son match référence, mais sans doute un peu trop tard. L’Équateur peut avoir des regrets. Car, quand son immense potentiel offensif n’est pas annulé par d’insensées bévues défensives, sa place se trouve au moins en quarts de finale de la Copa América.

Face à la défense à cinq du Mexique, Jefferson Montero, Enner Valencia – deux anciens du championnat mexicain -, mais aussi Miller Bolaños se sont régalés, vendredi soir, à Rancagua. Surtout, ils se sont enfin trouvés, eux qui ont trop souvent donné l’impression de se marcher sur les pieds face au Chili et la Bolivie. Le renvoi sur le banc de Fidel Martínez a aussi permis à Bolaños, buteur en série d’Emelec, d’évoluer un cran au-dessus, dans une position de deuxième attaquant qu’il domine parfaitement. À la 26e minute, c’est d’ailleurs lui qui ouvre le score. Au deuxième poteau, Bolaños claque le ballon dans les filets, à l’affût suite à une frappe d’Enner Valencia déviée par un défenseur mexicain. À la source de l’offensive fatale de l’Équateur, une perte de balle d’Hugo Ayala, défenseur des Tigres, le nouveau club d’André-Pierre Gignac…

L’Équateur desserre la ceinture

Large dominateur d’une première période où le Mexique semblait totalement désorienté, l’Équateur a toutefois bien cru retomber dans ses travers, quand Paredes (Wigan) perdait bêtement un ballon devant sa surface. Opportuniste, Matías Vuoso voyait sa frappe raser le poteau (24e). Devant un tel constat d’échec, Miguel Herrera, qui pensait sans doute voir ses joueurs livrer une prestation dans la lignée de celle offerte face au Chili, faisait entrer l’ailier de formation, Javier Aquino, à la place du latéral Efraín Velarde, dès le retour des vestiaires. À la 52e, le milieu offensif Marco Fabián prenait la place du récupérateur Javier Guemez, pour tenter de mettre davantage sous pression la plus mauvaise défense de la Copa América. Mais comme en première période, une terrible perte de balle mexicaine, de Juan Carlos Medina cette fois, envoyait Enner Valencia doubler la mise et mettre un terme aux espoirs d’un Mexique imprésentable (57e).

Mais l’Équateur est décidément incorrigible. Alors qu’El Tri continue de ramer à contre-courant, Achiller retient bêtement Ayala sur un corner, et l’arbitre désigne le point de penalty. Raúl Jiménez déballe le cadeau, pour réduire le score. Ce qui ne changera rien à la physionomie du match. Toujours aussi chaotique, le Mexique se voit menacé par chaque offensive équatorienne. Incapable de se maîtriser, Miguel Herrera est expulsé (70e). Depuis le début de la Copa América, le sélectionneur avait martelé que sa sélection n’était pas une équipe bis et pouvait ambitionner la finale. Les faits lui ont donné tort. Quant à l’Équateur, il a trouvé son équilibre trop tard, et risque de regretter longtemps sa défaite face à la Bolivie (2-3). Reste que la bande de Jefferson Montero a au moins eu le mérite de s’accrocher à son mince espoir de qualification. Mais dans une Copa América riche en surprise et particulièrement homogène, tout laisse à penser que les meilleurs troisièmes des groupes B et C auront au moins quatre points, et que cette victoire sur le Mexique, la première de son histoire en Copa América, sera vaine.

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