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  • Autriche/Allemagne (1-2)

L’Allemagne a joué avec le feu autrichien

Par Ali Farhat
L’Allemagne a joué avec le feu autrichien

Face à une équipe d’Autriche débordante d’énergie, la Mannschaft a tremblé, chancelé, mais a quand même fini par s’imposer (1-2). Les Autrichiens peuvent être tristes. Les Allemands, eux, peuvent s’estimer très heureux, vu comme ils ont été dégueulasses.

Autriche – Allemagne : 1-2 Buts : Junuzović (57e) pour l’Autriche. Reus (44e) et Özil (52e) pour la Mannschaft.

Ils y ont cru. De la première à la dernière minute de cette rencontre, ils y ont cru. Malheureusement pour l’Autriche, le football est un sport dégueulasse et à la fin, c’est l’Allemagne qui gagne. Et ça fait vingt-cinq ans que ça dure. Marko Arnautović avait envie de faire mal à ces Allemands, il avait compris qu’il y avait la place pour les bouger, les accrocher, voire obtenir un bon résultat. Au final, à l’image de l’occasion ratée par l’attaquant du Werder, l’Autriche peut nourrir énormément de regrets dans cette partie. Le plan mis en place par Marcel Koller aurait pu (dû) donner de meilleurs résultats. Car cette équipe d’Allemagne n’a été que l’ombre d’elle-même, au final.

La Wunderteam version 2012

D’entrée de jeu, l’Autriche rentre dans le lard allemand. Quand on n’a plus battu le grand frère à la maison depuis 1986, on a forcément là un objet de motivation. En plus, le « modèle » a l’air plutôt fébrile. Mats Hummels rate sa passe, Baumgartlinger lance Harnik qui se fait reprendre in extremis par Badstuber (3e). Déjà que l’attaque croque pas mal, alors si la défense, la base de la construction du jeu allemand, commence à montrer des signes de faiblesse, c’est bien que la Mannschaft est malade. Et elle le confirme, l’escouade de Joachim Löw. Les joueurs sont hésitants, les passes n’arrivent pas toujours à destination. À ces maladresses s’ajoutent l’envie et la générosité autrichienne. Le pressing organisé par la paire Baumgartlinger-Kavlak porte ses fruits, Khedira et ses potes sont asphyxiés. En gros, on n’est pas en 2012, mais plutôt en 1938. La sélection de Marcel Koller a des airs de Wunderteam et l’Allemagne fait aussi peine à voir que son ancêtre du IIIe Reich. Loin d’être complexée, l’Autriche a la tête bien hors du sable. Elle pousse comme une sauvage, elle veut inverser les rôles, elle veut annexer l’Allemagne. Les Harnik, Junuzović, Arnautović et compagnie sont déchaînés. De leur côté, les ouailles de Jögi Löw font peine à voir. Paradoxalement, ce sont Kroos et Müller, ceux dont on attendait pas mal et qui ont déçu dans le jeu offensif, qui se procurent les premières occasions allemandes, au bout d’une vingtaine de minutes de jeu. Et paradoxalement, alors que l’Autriche n’a de cesse de la faire douter, l’Allemagne ouvre le score par l’intermédiaire du meilleur joueur de la saison dernière en Bundesliga, Marco Reus (44e).

Arnautović rate l’égalisation

L’Autriche semble quelque peu sonnée. Logique, en somme, puisque cette ouverture du score intervient juste avant la mi-temps. Logique également que le coach Marcel soit un peu Koller. Son équipe ne méritait pas ça. Au retour des vestiaires, les Ösis semblent d’ailleurs encore un peu sous le choc. Les Allemands en profitent et Özil transforme un pénalty suite à une faute de Kavlak sur Müller (51e). On croit alors que c’en est fini pour les locaux. Que nenni. Certains éléments ont de l’énergie à revendre. Deux mecs employés par un pensionnaire de Bundesliga, en plus. Le Werder en l’occurrence. Arnautović se débarrasse de Götze et de Schmelzer et centre pour Junuzović qui devance Neuer (57e). L’espoir renaît dans l’Ernst Happel Stadion. D’autant plus que l’Allemagne est toujours aussi brouillonne. L’Autriche donne tout ce qu’elle a, mais Arnautović rate le but de l’égalisation alors que les cages lui sont ouvertes, suite à un centre venu de la gauche. L’Allemagne a eu chaud, l’Allemagne a sué, l’Allemagne a fondu, mais l’Allemagne s’en sort bien. De manière horrible, mais s’en sort quand même. Comme à l’ancienne, quoi. Comme toujours.

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Par Ali Farhat

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