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La révolution de meringue

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La révolution de meringue

Comme prévu, Pellegrini n'a pas survécu au triomphe de Mourinho au Bernabeu en Champions. Perez se paie un caprice et offre le banc madridiste à l'entraîneur portugais. Pourtant à part Perez et Marca, pas grand monde n'avait demandé la tête de Pellegrini. Un éléphant portugais vient de rentrer dans le magasin de porcelaines merengues. C'est la presse qui va être contente.

« Ces dernières semaines, nous avons pu faire le bilan et l’analyse nécessaires. Le fruit de cette réflexion est notre décision de mettre fin à l’étape de Manuel Pellegrini au Real Madrid » . Il n’aura pas fallu attendre longtemps. La presse à peine convoquée (à 19h soit deux heures avant les JT espagnols, timing parfait), Florentino lâche le morceau rapidement. Mercredi soir, il y a avait une quarantaine de caméras pour voir la tête de Manuel Pellegrini rouler sur le sol de la salle de presse de Santiago-Bernabeu. Mourinho remplacera l’entraîneur chilien quand « il aura résolu sa situation contractuelle » avec l’Inter. Le président du Real annonce le licenciement d’un entraineur auquel il reste une année de contrat et l’arrivée d’un autre qui n’a même pas encore négocié son départ avec son club précédent. C’était donc ça un président galactique.

Un an auparavant, Perez s’en prenait pourtant à la présidence Calderon et à ses « trois années de comportement inapproprié et de convulsion institutionnelle » . En parfait sauveur du madridisme, il promettait de ramener « le style » , « le prestige » , « l’excellence » et surtout « la stabilité » au club. Douze mois plus tard, Perez est revenu au point de départ et la presse a un peu de mal à suivre. En décembre dernier, c’était pourtant clair. Perez s’était fendu d’un prudent « ne rien gagner cette année ne serait pas synonyme d’échec » . Alors maintenant « pourquoi donc virer Pellegrini ? » se demande El Pais. Parce que la « stabilité » selon Perez « ce n’est pas forcément maintenir un entraineur. La stabilité, c’est gagner et être leader en Europe et dans le Monde » . C’est cela oui.

Finalement, les seuls qui y comprennent vraiment quelque chose, c’est Marca. Le quotidien éclairé a enfin eu la peau de Pellegrini, entraineur trop sérieux, trop vieux, trop chilien. Les futures déclarations forcément polémiques du George Clooney portugais font déjà rêver le vendeur de papier(s). L’argent étant la mesure de toute chose en période galactique, le quotidien jubile. Mourinho, c’est trois ans avec une année supplémentaire en option (le double de Pellegrini) et 10 millions d’euros annuels (plus prime aux résultats), soit autant que Ronaldo, presque le double de Benzema et quatre fois plus que le Chilien. La vérité est dans le porte-monnaie.

Merci pour le scoop

Même la presse féminine s’y met. El Mundo proposait le week-end dernier une biographie rose du tombeur portugais : 1 femme (Matilde), 2 enfants (Matilde et José, c’est plus simple à retenir), 48% des Italiennes qui font de lui l’amant idéal. Pilar Rahola, journaliste sur la radio Onda Cero, se charge d’allumer les mèches entre Mou et Pep, les deux playboys des bancs de touche : « Mourinho, il a ce côté sauvage que toutes les femmes recherchent. On aime toutes aussi Guardiola pour sa personnalité et son élégance. Mais il est un peu trop naïf. Il lui manque un peu de Mourinhisme (sic) » . Elles préfèrent le bad boy, quoi. Un scoop.

Mourinho devait arriver à Madrid jeudi, puis vendredi. Personne ne sait en fait, même pas Perez. L’Inter n’a pas dit son dernier mot. C’est qu’avant de chercher un appart sur Madrid, Mou doit régler une vieille histoire. 16 millions d’euros d’indemnités que le Real espère s’économiser, l’Inter faire raquer à Perez et Mou emporter en cadeau pour services rendus à la nation intériste. Pour faire patienter tout le monde et en guise de teaser, il a offert (dans As) quelques apéritifs avant sa présentation officielle. Guti ? « Pour moi, il est déjà dehors » . Raul ? « J’ai besoin de discuter avec lui » . Un jeu trop défensif ? « Mon équipe sera équilibrée » . Son arrogance ? « Le Real Madrid est plus grand que nous tous » .

L’homme du président

Mou arrive en ville. Quelque chose va changer au Real. Pour la première fois, Perez tombe amoureux et recrute un entraineur plus médiatique que lui. Pour la première fois, un technicien tiendra tête à toute l’institution merengue. Pellegrini, c’était l’homme de Valdano. Ce dernier a d’ailleurs toujours été son (seul) soutien officiel –on se souvient de « Manuel sera le seul maître à bord. Ses décisions seront toujours défendues jusqu’aux ultimes conséquences » . Le directeur général et habituelle rampe de lancement du discours présidentiel a senti le vent tourner. En fin de conférence de presse, il fait une apparition au milieu des journalistes, histoire de faire le mec à l’aise. Mais, tout le monde a compris. Le boss maintenant, c’est Mou.

Thibaud Leplat, à Madrid

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