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La revanche des victimes

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La revanche des victimes

Si Arsenal est en retard sur Man Utd, c'est en grande partie à cause des Magpies, victorieux à l'aller à l'Emirates. Ce samedi, il sera donc question de revanche entre un Arsenal dont le capitaine est actuellement chahuté et un Newcastle qui veut exister sans Carroll.

A Newcastle, la plaie Andy Carroll a du mal à se refermer. « Sommes-nous enjoués, heureux et souriants ? Non » confessait jeudi en conférence de presse Alan Pardew. Son meilleur attaquant est parti palper ailleurs, « une désillusion pour tout le monde, des joueurs en passant par le masseur, on ne peut pas le cacher » . Shola Ameobi, le wingman d’Andy, s’est fracturé la pommette lors de la défaite à Fulham mercredi et seules deux pointes sont valides pour la réception d’Arsenal : Leon Best et Nile Ranger. Les Magpies pensent même à sortir Jérémie Alliadière du Pôle Emploi pour faire le nombre. Tout cela est bien difficile à digérer pour un seul club, qui tourne au ralenti en Premier League depuis une peu glorieuse défaite en Cup à Stevenage (deux petits points en trois matches). Si, avant le 2 février, le NUFC regardait vers le haut et les places européennes, il est aujourd’hui de bon ton de revenir à des considérations plus réalistes. En restant le seul club de PL à ne pas s’être renforcé durant le mercato, Newcastle fait son Guy Roux : on vise désormais le bon gros maintien et la barre des 40 points le plus rapidement possible. Le client du jour, Arsenal, n’est pourtant pas le plus docile du moment : six victoires consécutives toutes compétitions confondues avec une moyenne de trois buts inscrits par rencontre. Mais Arsenal a vécu lui aussi une semaine compliquée. Les Gunners ont lutté pour venir à bout d’Everton (2-1) et Arsène Wenger a passé sa semaine à gérer ce que l’Angleterre du football appelle “l’affaire Fabregas”.

Fabregas : « Allez vous faire enculer ! »

Kézako ? Premier acte après la défaite d’Arsenal à Ipswich en demi-finales aller de la Carling Cup (1-0). Fabregas estime avoir été battu par une équipe de “rugby”. Au pays du fair-play, l’analyse est mal perçue. Deuxième acte le 30 janvier, lors du 4ème tour de Cup contre Huddersfield. Le meneur espagnol entre à la 69è pour pousser Arsenal à la victoire. Mission accomplie (2-1, pénalty décisif du captain’) mais la fin de match est tendue. Anthony Pilkington, joueur d’Huddersfield, est un homme à la mode et tweet après la rencontre : « Deux gars lui ont demandé son maillot et il leur a répondu “Allez vous faire enculer”. Joueur génial mais quel idiot ! » . Troisième et dernier acte en date, mardi 1er février. Dans le tunnel vers les vestiaires, à la pause, Fabregas casse comme un Brice le quatrième arbitre : « Combien vous avez été payé pour ça ? » . L’Espagnol a encore du mal à digérer le but accordé à Saha, pourtant en position de hors-jeu. David Moyes, en conférence de presse d’après-match, cafte et remet de l’huile sur le feu : Fabregas a tenu des propos « dégoûtants etjavascript:barre_raccourci(‘‘,’‘,document.formulaire.texte) aurait dû être exclu pour ces mots » . Avec cette succession de micro-incidents, le Guardian, étonnamment, s’alarme et titre : « Fabregas risque sa réputation et celle d’Arsenal avec ces querelles mesquines » . L’Espagnol aurait même un “côté sombre”. Alors plutôt que parler football, Tonton Arsène a dû prendre son costume d’avocat pour le reste de la semaine. Premier coup de salive pour Moyes : « Si j’avais dévoilé tout ce que j’ai entendu dans le tunnel ces dix dernières années, vous seriez surpris. Il y a une règle dans notre métier, c’est de ne jamais révéler ce qui se passe en coulisses. Habituellement, elle est respectée par tout le monde » . Deuxième lampée pour le Pilkington d’Huddersfield : « Heureusement que Cesc n’échange pas ses maillots avec des types qui ont cherché à le taper pendant 90 minutes. Cela me paraît être une réaction natuelle et normale » . L’entraîneur français lâche les chevaux et déplore une « chasse aux sorcières » contre son meneur de jeu. Rien que ça.

On en oublierait presque que le déplacement à St James Park des Gunners est avant tout l’occasion de prendre une revanche sur le match aller. En novembre 2010, Andy Carroll bouclait l’affaire à la 45è, Tim Krul sortait les arrêts de sa vie à l’Emirates et les milieux Magpies (Nolan, Barton et Tioté) avaient marché sur le milieu de terrain. Pas une mince affaire quand il s’agit de se farcir les Gunners dans l’entrejeu. L’Ivoirien Tioté effectue justement son retour, après une suspension de trois matches liée à un carton rouge contre Stevenage, et a les crocs face à une équipe contre laquelle il a réalisé son match référence cette saison. Mais d’autres retrouvailles aussi mesquines que la cabale anti-Fabregas seront scrutées : le nose-to-nose Pardew/Wenger. La dernière fois qu’ils s’étaient croisés, Pardew coachait West Ham et avait célébré avec un peu trop de zèle le but décisif de ses Hammers en fin de partie (Novembre 2006, 1-0). Wenger avait bousculé physiquement Pardew, avait omis le serrage de pinces d’après-match et avait été puni de 10 000 livres d’amendes pour mauvaise conduite par la FA.

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