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  • Liga 2011-2012

La Liga pour un remake ?

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La Liga pour un remake ?

Les conneries, c'est fini. La Liga est de retour, et pour de bon cette fois. Par contre, pour le suspense, allez voir ailleurs. En Espagne, il y aura du champion à 100 points, du jeune entraineur, de la crise. Et du Qatari, là-bas aussi.

Ceux qui disputeront leur petit championnat perso

FC Barcelone : Allez, les 100 points, c’est pour cette saison. Le championnat, la Ligue des Champions, le podium du ballon d’or. C’est du déjà vu en Catalogne. Le Barça se cherche des objectifs. C’est aussi pour ça qu’Alexis Sanchez et Fabregas sont venus, pour rendre un peu moins confortables les places de titulaire des Pedro, Villa, Busquets & co. Parce que oui, en plus de son onze destructeur, Guardiola dispose aussi d’un banc cette saison. Peut-être le seul défaut des blaugranas jusque-là. Et en plus, Hercules et Trezeguet ne sont plus là pour les taper.

Real Madrid : Le nouveau Poulidor espagnol. Ca fait quand même chier de péter tous les records et de terminer second. Ce Real parait plus fort que la saison dernière, mais toujours un ton en-dessous de ces foutus catalans. Ronaldo visera bien les 50 pions, et Pepe les 50 cartons, mais ça risque d’être encore insuffisant. Mourinho, lui, se contentera d’enflammer les clasicos qu’il n’arrivera pas à gagner, histoire qu’on parle d’autre chose que de la supériorité du Barça. A suivre aussi, la première titularisation de Léo, 7 ans, en concurrence avec Kaka cette saison.

Ceux qui, faute de mieux, viseront la troisième place

FC Valence : Le club ché continue à distribuer ses stars aux grands d’Europe. Opération survie financière oblige. Mata parti à Chelsea et Joaquin à Malaga, il y aura du beau monde pour les remplacer au milieu, entre Sergio Canales, prêté par le Real, et Pablo Piatti, dont on sent l’explosion cette saison. Bon, sinon, il y a aussi Sofiane Feghouli. Ce que l’on a tendance à oublier, c’est que malgré les départs des Villa et Silva, le FC Valence a écrasé le championnat la saison passée. Enfin l’autre championnat quoi, celui à 18 équipes. Et puis son coach est plus classe que Guardiola et Mourinho réunis.

Villarreal : Passée l’étape du tour préliminaire de la C1, le sous-marin jaune veut s’installer durablement dans les hauteurs du championnat, et jouer la Ligue des Champions tous les ans. Le club a du céder Cazorla aux Qataris de Malaga, mais De Guzman devrait venir le remplacer. Pour l’instant, la vraie recrue, c’est le Colombien Zapata, très bon la saison dernière avec l’Udinese, qui devrait faire sortir le vieillissant Marchena de la défense centrale. A part ça, c’est du classique, Cani et Valero fourniront la paire d’attaque italo-brésilienne Rossi-Nilmar, pendant que Senna, 35 ans et capitaine, fera du Makélélé à la récupération. En mieux.

FC Séville : A Séville non plus, on n’a pas fait dans la folie. Marcelino (pas l’ancien marseillais, hein), 45 ans, remplace Manzano sur le banc, parce que la mode en Espagne c’est d’avoir un jeune entraineur. Zokora a été envoyé en Turquie, et Spahic est venu tâter du tibia espagnol. Trochowski, en perte de vitesse à Hambourg, tentera de prendre les commandes au milieu. Devant, on fait confiance aux deux maxi goleadores du club, Negredo et Kanouté, 32 buts à eux deux l’an passé en Liga. Soit huit de moins que Ronaldo. Allez, en cas de coup de blues, Del Moral (ex-Getafe) jouera les seconds rôles en attaque.

Ceux qui malgré tout termineront européen

Atlético Madrid : L’été a été long pour le club rojiblanco, délaissé en attaque par ses deux méga-stars latino-américaines : Agüero, déjà brillant avec City, et Forlán, en tractation avec l’Inter. Sauf que… sauf qu’un autre latino a débarqué dans la capitale, la nouvelle terreur des défenses européennes, la nouvelle star colombienne, Radamel Falcao. Au grand plaisir des fans, très mécontents jusque-là de la gestion du mercato. Comme l’Uruguayen, Falcao adore l’Europa League. Et comme l’Uruguayen, Falcao a une super coupe de cheveux. Reste que la Liga, ce n’est pas le championnat portugais, et que Agüero et Forlán, ce n’étaient pas n’importe qui non plus. Autre départ marquant, celui de De Gea, remplacé dans les bois par son frère jumeau belge, Thibaut Courtois.

Malaga : Il parait que plus aucun maillot du Real ou du Barça n’est vendu à Malaga. A l’inverse, tout le monde se jette sur le numéro 9 de Van Nistelrooy. Comme quoi, la venue des Qataris, ça vous reforge une identité. Bon, ce Malaga sera l’une des attractions de la Liga. L’une des interrogations aussi. Pelligrini va-t-il pouvoir tirer quelque chose d’intéressant de tous ces grands noms ? Pas sûr, ou peut-être pas tout de suite. Même si le maxi-recrutement parait intelligent, cette saison devrait plutôt être celle de la reconstruction. Ou plutôt de la construction. Reste à savoir si Abdallah Ben Nasser Al-Thani est du genre patient. Ce qui est sûr, c’est que le numéro 8 de Toulalan, lui, personne n’en veut.

Ceux qui seront difficile à jouer

Athletic Bilbao : Le seul qui n’est pas espagnol dans l’équipe, c’est Bielsa, le nouveau coach. El loco, le 48ème du (sur)nom en Argentine, est un fin tacticien, et une brute de travail. On imagine à quel point la grève l’a agacé. Les Basques s’appuieront de nouveau sur du solide, et sur leur attaquant vedette, le cauchemar de Torres en sélection, Fernando Llorente. Chaque saison, le sosie d’Harrison Ford met plus de buts. Il en plantera bien une vingtaine cette année.

Ceux qui voudront créer la surprise

Bétis Séville : Son retour dans l’élite fait plaisir à tout le monde, même au FC Séville, en manque de derby super caliente. Le Bétis a construit sa remontée sur le jeu, séduisant, voire très séduisant la saison passée. Bon, Emana est parti se la régaler en Arabie Saoudite, pour pousser le gâchis jusqu’au bout. Mais Ruben Castro et Jorge Molina, 44 buts à eux deux l’année dernière, continueront à casser quelques reins devant. A suivre aussi, Iriney et Beñat à la récupération, du très costaud. Pour le reste, les 50 000 supporters du Benito Villamarin s’en chargeront.

Getafe : Guardiola avait conseillé Luis Enrique à la Roma, il s’est félicité de l’arrivée de Luis Garcia à Getafe. Emery aussi. C’est quoi ce lobby des entraineurs espagnols à peine quarantenaires ? Le madrilène a convaincu à Levante l’année dernière, basant son jeu sur l’attaque. Justement, le club a fait revenir Güiza dans les alentours de Madrid, quatre ans après son départ pour Majorque puis la Turquie. Fuyant la galère du Fenerbahçe, le buteur espagnol a encore de beaux restes. Pedro Leon pourrait suivre. Luis Garcia rêve d’Europe. Il faudra quand même assurer le maintien avant.

Ceux dont on n’en a rien à foutre

Racing Santander : Santander, c’est une banque, pas un club de foot. Et puis Munitis, même il y a dix ans, il n’était pas bon.

Sporting Gijon : Ils ont signé Suárez, un Uruguayen, mais pas le bon.

Ceux qui n’ont de Real que le nom

Real Sociedad : Eux aussi, ils ont fait venir un entraineur quarantenaire. Pas de chance, c’est Philippe Montanier. Oui, oui, celui de Valenciennes. Ils ont aussi recruté Mariga, le seul kenyan de Liga, « indiscutable dans son pays » , d’après la presse espagnole. Griezmann a tout fait pour fuir et rejoindre Madrid (l’Atlético), mais il restera finalement à la Real. La Real Sociedad, donc.

Real Saragosse : Ruben Micael sera le cerveau de l’équipe cette saison. Voilà.

Real Majorque : Pedro Terrasa, directeur général du club, est l’auteur de la déclaration fracassante de l’été en Espagne : « On a bouclé l’année avec deux millions de bénéfice » .

Ceux qui défendront chèrement leur peau

Levante : Pour sa deuxième année en Liga, le club d’Orriols, un quartier de Valence, a effectué un recrutement malin avec Del Horno derrière et Arouna Koné devant. Sauvée par le jeu la saison passée, la nouvelle équipe d’Ignacio Martinez ne devrait pas changer ses plans. Levante, ou l’anti-Ligue 1.

Grenade : L’Udinese a son équipe réserve en Espagne. Et plus précisément à Grenade, la grosse surprise de cette Liga. En troisième division il y a deux ans, les joueurs de l’Alhambra ont enchainé montée sur montée. Merci qui ? Merci Gino Pozzo, le propriétaire de l’Udinese, qui a racheté le club en 2009, et fait venir en prêt tous les joueurs en manque de temps de jeu en Italie. L’année dernière, ils étaient onze. On ne devrait pas en être loin cette saison. Deux grosses recrues cet été : Noé Pamarot et Yohan Mollo. Plus Julio Cesar, l’homonyme, dans la cage.

Osasuna : Ils ont quand même fait signer Ibra cet été. Ibrahima Baldé, bien entendu. Mais dit Ibra.

Ceux qui vont vraiment en chier

Espanyol Barcelone : Attention à la chute. Proche de la Ligue des Champions début mars, le deuxième club de Barcelone a sombré en fin de saison, ne remportant qu’un seul de ses dix derniers matchs. Dans la lancée, l’Espanyol a perdu la plus belle crête de l’effectif, Callejon, parti au Real, et son meilleur attaquant, Osvaldo, qui vient de rejoindre la Roma. Ca fait beaucoup. Surtout que l’argent encaissé sera essentiellement consacré à alléger la dette. Putain de crise.

Rayo Vallecano : Vallecas, la banlieue madrilène. Un club tellement endetté qu’il est placé sous contrôle judiciaire. Ah, c’est courant en Espagne ? Merde, c’est vraiment la crise. Bon, il parait que les 15 500 fous furieux du Teresa Rivero (nom de la présidente) font plus de bruit que les 80 000 bourgeois de Bernabeu. A voir. Mais rapidement, parce que le Rayo ne devrait pas faire long feu en Liga.

Leo Ruiz

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