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  • Israël/Belgique (0-1)

La Belgique dans la douleur

Par Pierre-Valentin Lefort
La Belgique dans la douleur

Dans une rencontre qui a longtemps eu des airs de match amical, la Belgique s'impose dans la douleur face à Israël (1-0). Après avoir souffert en fin de match, les joueurs de Wilmots préservent l'essentiel et reprennent la tête de leur groupe.

Israël/Belgique : 0-1But : Fellaini (9e) pour les Diables

Après le restaurant 4 étoiles du match face à Chypre, on attendait avec impatience ce qu’avait préparé le chef Wilmots avant d’affronter Israël. Et si c’est le football champagne qui était de sortie il y a une semaine, force est de constater que ce mardi soir, c’était la petite piquette qu’avaient débouchée les Diables rouges. Une bouteille qui, à première vue, n’avait pas l’air trop mauvaise, puisque Fellaini avait rapidement ouvert le score pour les Belges. Mais, après un petit moment sur le palais, la bonne impression a vite fait place à un sacré goût d’amertume. Et le carton rouge de Kompany n’a sans doute pas aidé à chasser cette sensation. Au lieu d’exploser en bouche, les coéquipiers du joueur de Manchester City ont failli exploser en vol. Heureusement pour eux, à ce stade du concours, c’est suffisant.

Le but tout cuit de Fellaini

Obligés de l’emporter pour reprendre la tête de leur groupe, les hommes de Wilmots resserrent d’entrée leur tablier. Le début de rencontre est outrageusement dominé par des Belges logiquement récompensés par un but al dente. Sur un tir manqué de Nainggolan, Kompany frappe sur Marciano, forcé de détourner sur Fellaini, qui n’a plus qu’à voir le ballon lui rebondir sur la cuisse et finir au fond (10e). Un but probablement entaché d’une position de hors-jeu de la part du défenseur de Manchester City, mais l’arbitre assistant n’en a cure. Se croyant béni, le capitaine des Citizens jongle au milieu de terrain, FIFA style, mais sa frappe est bien trop enlevée et termine dans les nuages. Un essai symbolisant bien la suite de la rencontre, qui manque clairement de piment. En effet, si le match avait commencé sur un rythme plutôt vivant, on assiste ensuite à un festival de centres sur les gardiens et de frappes dans les gradins. Hazard a beau être à la baguette, il est loin de délivrer des caviars. Quant à Israël, les locaux s’appliquent déjà à enchaîner trois passes consécutives dans le camp adverse, ce qui n’est pas chose aisée tant ils sont largués techniquement. Preuve en est ce duel entre Nainggolan et Natcho, qui ont l’air de jouer à celui qui ratera le plus de choses. À ce petit jeu là, c’est le nachos qui fait clairement pire que la salade romaine, et est bien soulagé de retrouver les vestiaires.

Vincent fausse Kompany à la Belgique

Conscients d’avoir clairement déjoués en première période, les Blancs reviennent sur la pelouse de Jérusalem dans de meilleures dispositions. Les Belges jouent reculés devant leur paillasse, tandis que Zahavi chauffe bien les gants de Courtois d’une belle frappe de loin (60e). Kompany se fait lui avoir comme un commis débutant, en ceinturant le meneur de jeu des visiteurs à 80 mètres de ses propres buts, et récolte logiquement un deuxième carton jaune qui le renvoie directement en cuisine (64e). Avec un serveur en moins, la Belgique recule dans son camp, mais peut remercier la maladresse adverse. Quand les attaquants des locaux se retrouvent dans la surface, le ballon leur brûle les pieds. Et lorsque Sahar arrive enfin à trouver une position de frappe, Courtois s’interpose et prévient toute panique en cuisine (74e). En face, la Belgique défend tant bien que mal, et se permet même de piquer la défense adverse du bout de sa fourchette, mais la tentative d’Alderweireld est bien détournée par Marciano (77e). L’arbitre aura beau annoncer « il vous reste deux minutes pour égaliser » , les joueurs d’Eli Guttman n’y arriveront pas. Ceux de Wilmots s’en tirent bien. Avec un service qui laissait clairement à désirer, ce soir, la Belgique ne méritait pas vraiment de pourboire.

JO : l’important n’est ni de gagner ni de participer

Par Pierre-Valentin Lefort

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