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L’équipe type du week-end du 1er avril
Ils ont brillé dans un derby, marqué un but de ouf, claqué des triplés, tombé un nouveau record. Bref, ils ont fait de grandes choses. Eux, ce sont les héros du week-end. Les membres de l’équipe type. Et quelle équipe !
Iker Casillas
Il n’en finit plus d’impressionner. Revenu à son meilleur niveau depuis le début de saison, Casillas a réalisé une prestation époustouflante dans le choc face à Lisbonne. Qu’on lui rende son surnom, San Iker. Et un poste en sélection.
Défenseurs
Andrea Conti
Non, les plus beaux gestes ne sont pas l’apanage des attaquants. C’est sûrement ce que s’est dit Andrea au moment d’ouvrir le score pour l’Atalanta d’une splendide bicyclette.
Shkodran Mustafi
Une passe décisive et un but. Pas mal pour un défenseur central. Mais pas suffisant pour offrir la victoire aux Gunners qui se contentent donc de repartir de l’Emirates avec un point. Ce qui est déjà pas mal.
Mamadou Sakho
Impérial sur la pelouse de Stamford Bridge, Mamad est le grand artisan de l’exploit de Crystal Palace face à Chelsea. Normal qu’il reparte avec le titre d’homme du match. Depuis son arrivée, Crystal en est à quatre victoires en quatre rencontres. Le hasard n’existe pas. Mamadou Sakho, si. Objectif Russie 2018 pour lui.
Thilo Kehrer
Du haut de ses vingt ans, Thilo est devenu le héros du derby de la Ruhr en arrachant le match nul d’une belle frappe bien sentie à la 77e minute de jeu. De quoi littéralement faire exploser la Veltins Arena.
Milieux
Coutinho
Un but magnifique pour redonner l’avantage à Liverpool. Une passe décisive pour faire le break. Bref, une grosse performance du Brésilien pour offrir à Liverpool un nouveau derby de la Mersey.
Isco
Élégant, efficace, altruiste, passeur, buteur. Il faudrait un moment pour lister toutes les qualités d’Isco. Sans doute trop. Alors autant se contenter de l’admirer. C’est largement suffisant.
Marek Hamšík
Qui d’autre que lui pour arracher le match nul face à la Juventus et enflammer le San Paolo ? Personne. Et quoi d’autre qu’une action collective de toute beauté et une finition en lucarne pour y parvenir ? Rien.
Attaquants
Edinson Cavani
Des occasions ratées à la pelle. Des conduites de balle hasardeuses. Des dribbles foirés. Puis deux reprises de poney, pour deux buts. Cavani dans toute sa splendeur. Et voilà le Matador qui en est quand même à quarante buts en quarante matchs. Pas mal, pour un croqueur.
Mario Gómez
Menés deux à zéro à dix minutes du terme, les loups de Wolfsburg ont pu s’en remettre au chef de la meute. L’immense Mario. Auteur d’un triplé en sept minutes, le plus acteur porno des footballeurs pensait même offrir la victoire à son club, mais c’était compter sans l’égalisation du Bayer en toute fin de partie.
Robert Lewandowski
Le samedi après-midi de Robert ? Rien de ouf, un triplé. Son cinquième toutes compétitions confondues. La saison de Robert ? 43 buts, en 43 matchs. La vie de Robert ? Quelque chose d’assez agréable.
Remplaçants
Edin Džeko
Face à Empoli, samedi soir, Džeko a inscrit ses 32e et 33e buts de la saison, toutes compétitions confondues. Soit un record pour un joueur de l’AS Roma. Francesco qui ?
Benjamin Nivet
600 matchs en professionnel, ça en impose. Surtout quand on fête ça avec une victoire et un retour sur le podium de la Ligue 2. Bon anniversaire, Duncan Nivet.
Benoît Costil
Un penalty repoussé, un coup franc détourné, de multiples parades et de bonnes interventions aériennes. Très solide, Benoît Costil a permis aux siens de ne pas sombrer face à l’OL. Plutôt utile, puisque Rennes a fini par égaliser en fin de match.
Valentin Eysseric
Un petit contrôle bien senti à l’entrée de la surface, un super enroulé, et l’OGN Nice revient provisoirement à un point du PSG. Ce n’est pas compliqué, le football.
Benjamin Moukandjo
Son but face à Caen permet à Lorient d’enchaîner deux victoires consécutives pour la première fois de la saison. Et de quitter, enfin, la place de lanterne rouge. Un but important, donc.
Neymar
Ce dimanche, face à Grenade, Neymar a profité de la victoire catalane pour passer la barre des cent buts avec le club blaugrana. À vingt-cinq ans. Putain de précocité, tiens.
Par Gaspard Manet