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L’équipe type des mecs sous-cotés

Par Valentin Pauluzzi
L’équipe type des mecs sous-cotés

En Serie A, cette année, ils ont fait partie des tout meilleurs à leur poste, et pourtant, on ne les cite que trop rarement.

Samir Handanović

Mancini a reconstruit l’Inter de B à Z. Le A, ou plutôt le H, c’est le gardien de but qui n’a pas changé. Le même depuis maintenant trois ans. Si la solidité défensive est le point fort des Nerazzurri, ils le doivent beaucoup au portier slovène. Certes, la double protection Medel-Melo et Miranda-Murillo permet d’effectuer un premier filtrage, mais sans les 85% de tirs arrêtés (record européen), et quand on sait qu’elle gagne la plupart de ses matchs 1-0, l’Inter aurait un paquet de points en moins.


Défenseurs

Stephan Lichtsteiner

Pour la cinquième année d’affilée, le Suisse n’a pas été élu meilleur latéral droit de Serie A durant le traditionnel Galà del Calcio AIC. Devancé trois fois par Maggio et deux par Darmian, et de façon incompréhensible puisqu’il survole son poste en Serie A et est un des meilleurs interprètes dans le monde. Toutefois, puisque les votants de ces récompenses sont les joueurs de Serie A, on en déduit qu’il paie son antipathie. C’est en tout cas ce qu’on espère.

Andrea Barzagli

« Arrête un peu, je peux t’en citer 10/12 meilleurs que lui », avec le début de la liste commençant rigoureusement par David Luiz. Voici la réaction à laquelle on s’expose lorsqu’on a le malheur d’affirmer que Barzagli est un des meilleurs défenseurs centraux d’Europe. Problème, c’est aussi celle des instances UEFA et FIFA vue son absence régulière dans les listes de nommés pour les onze types. Pourtant, le type a dû rater une intervention en cinq ans.

Kostas Manolas

2015, année noire pour la Louve, difficile de trouver des satisfactions individuelles. Néanmoins, son défenseur grec en est bien une. À force de regretter Benatia, on en oublie ses très bonnes prestations au sein d’une arrière-garde qui prend l’eau de toutes parts. Solide, concret, fiable. Encore un sur qui la Roma va se faire une belle plus-value, vu que cela semble être la priorité du club.

Faouzi Ghoulam

On a bien cru que l’Algérien allait être mis sur le banc par Strinić, mais l’arrivée de Sarri l’a relancé. Sur le côté gauche, il forme un trio infernal avec ses compères Hamšík (en milieu) et Insigne (en attaque). Un apport offensif excellent progressivement combiné avec un sens du placement défensif que lui enseigne son nouveau coach. Le Fennec est peut-être le meilleur latéral gauche d’Italie.


Milieux

Alessandro Florenzi

Et si le but contre le Barça lui avait fait plus de mal que de bien, puisque tendant à éclipser ses nombreuses autres qualités ? Difficile, d’ailleurs, de choisir où le placer sur le terrain. Arrière latéral, ailier, milieu relayeur. L’homme à tout faire, et à bien faire. Il court, il frappe, il défend, il attaque, le tout avec un sens du sacrifice exemplaire. Mi-gregario, mi-fuoriclasse. Un fuorigario ?

Francesco Magnanelli

La plaque tournante de cette surprenante équipe. Posé en six devant la défense, il dirige le trafic sans illuminations certes, mais de façon bigrement efficace. Rarement homme du match, mais un joueur qui obtient au minimum la moyenne à chaque prestation. Magnanime.

Allan

Un des milieux les plus complets du temps de l’Udinese, son transfert dans une grosse écurie était très attendu. L’impact a été parfaitement encaissé. Sarri en a fait un milieu défensif aux incursions offensives tranchantes. Un Brésilien atypique qui ferait sûrement très bonne figure dans la triste Seleção actuelle.


Attaquants

Cyril Théréau

Déjà parce qu’on parle du quatrième meilleur buteur français de tous les temps en Serie A (après Trezegol, Platoche et Combin). Et malgré les apparences trompeuses de sa grande carcasse, il s’agit d’un joueur tout en technique et finesse qui nous a récemment gratifiés d’une magnifique passe dé… de la cuisse. Les pieds d’un 10, l’allure d’un avant-centre. Et à 32 ans, il ne cesse de progresser.

Leonardo Pavoletti

11 buts en 21 matchs, précisément en 1884 minutes de jeu, soit un pion toutes les 56. Voici pour les présentations. Et on a presqu’envie d’en rester là. En fait, « Pavo » est le porte-drapeau de ces attaquants italiens qui foisonnent dans les divisions inférieures et auxquels on préfère des étrangers de plus en plus bidesques.

Nicola Sansone

Éclipsé par Zaza, parti à la Juve entre-temps, et Berardi, considéré comme le jeune Italien le plus talentueux. Il était le troisième larron d’un trio offensif de haute volée et avait lui aussi une importance capitale dans l’animation offensive des Neroverdi. Ça manque de « méchanceté » devant le but, mais ça mérite suffisamment un top club italien. À moins qu’il n’y soit déjà.


Remplaçants

Orestis Karnezis

Si le club frioulan échappe à la zone rouge depuis un an et demi, il le doit à son portier grec. Arrivé sur la pointe des pieds au lendemain du Mondial brésilien, il a mis fin manu militari à la précocité de Simone Suffet, futur Buffon n°23 597.

Gabriel Paletta

Lors de la catastrophique seconde partie de saison 2014-15, il était un des seuls Rossoneri à avoir sorti la tête de l’eau, mais on lui a préféré Alex. Prêté à une des surprises du championnat où il guide la défense de main de maître et démontre que sa place dans les 23 Italiens au Mondial 2014 n’était pas usurpée. À noter que l’OL l’a refusé pour claquer 10 millions sur Yanga-Mbiwa.

Emiliano Moretti

Conte l’a fait entrer dans l’histoire l’an passé en tant que plus vieux débutant de l’équipe d’Italie. Un record sans suite. Depuis, l’ancien joueur de Valence continue de faire le taf dans une des défenses les plus solides d’Italie. La pinte la plus rentable d’Italie (il porte le nom d’une marque de bière, hein).

Jorginho

D’accord, pendant un an et demi, il a été incapable de justifier l’investissement fait par les Napolitains, mais que le niveau est élevé cette saison ! Sarri avait tenu à ramener Valdifiori dans ses valises, mais il s’est vite ravisé en titularisant le Brésilien devant la défense. Un Auriverde bientôt azzurro à ce rythme-là (il a la « double »).

Giacomo Bonaventura

Les joueurs du Milan sont sur un bateau, « Jack » tombe à l’eau, qu’est-ce qu’il reste ? Une équipe de bas de tableau ? Un poil exagéré certes, mais la présence de Bonaventura est fondamentale dans le onze type. S’il s’appelait Bonaventuric ou Bonventurinho, il exploserait les ventes de maillots.

Duvan Zapata

À la manière de Pavoletti, un attaquant à la moyenne de but record. Sacrifié par le Napoli pour s’offrir Allan (même s’il pourra revenir d’ici deux ans), excellent vice-Higuaín avec les Azzurri, il avait délogé Di Natale dans le Frioul avant une sale blessure qui l’a mis sur le flanc fin septembre. Le bon Zapata en somme.

Roberto Donadoni

En cette fin d’année, il amasse les prix et récompenses saluant son attitude exemplaire à la tête d’un club qui coulait. Ceci, plus ses bons résultats avec Parme, Roberto s’attendait à être sollicité par des grosses écuries. Nada, il s’est « replié » sur Bologna qu’il a porté de la zone rouge au milieu de tableau en un petit mois. Le Milan cherche un coach performant depuis des années, qu’attend-il ?


Par Valentin Pauluzzi

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