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L’Entente amoureuse

Par Raphael Gaftarnik
L’Entente amoureuse

Nouvelle rubrique sur sofoot.com. Chaque week-end, nous nous intéresserons, au hasard (enfin, pas vraiment au hasard, en fait) à un club ou match de football amateur. Cette semaine, bienvenue à l'Entente Sud-Revermont.

Quelques pétales de roses. Un petit déjeuner arrosé de jus d’orange. Une grasse matinée, teintée de câlins et autres friandises corporelles. Le programme d’un samedi de Saint-Valentin paraît tout tracé pour le commun des amoureux lambda. Pourtant, certains ne peuvent pleinement s’adonner à ces plaisirs simples. Les joueurs de l’Entente Sud-Revermont en font partie. En ce jour de célébrations dégoulinantes, la Coupe de Franche-Comté les en empêche. Un match prévu à 17h et un comble, pour un club issu de l’union de deux villes, Cousance et Saint-Amour. Mais Bresse s’avance, inexorablement, reportant ainsi les effusions des membres de l’effectif. Qu’importe, ou presque. Car si leurs compagnes ne seront pas aujourd’hui les reines du bal, les tauliers de Sud-Revermont tenteront de diffuser leur passion sur la pelouse. Car aimer, c’est aussi savoir partager.

Gazon maudit

Pourtant, dans le stade de Saint-Amour, l’Entente est loin d’être en terrain conquis. 7es du classement de Ligue régionale 2, les Jurassiens peinent lors des réceptions. La faute à un problème de gazon : « Le terrain de Cousance, on n’en parle pas, il est impraticable, mais celui de Saint-Amour n’est pas bon. Les adversaires s’en plaignent souvent, mais ils viennent chercher des points. Du coup, on est plus en danger chez nous qu’à l’extérieur » , explique le coach, Sébastien Marchandé. Pourtant, l’Entente s’en sort. Auteurs d’une belle saison couronnée d’une promotion l’an passé, les Jurassiens parviennent jusqu’alors à se maintenir au-dessus de la ligne de flottaison en championnat. Une réussite pour les ouailles de Marchandé, joueur ayant revêtu la casquette d’entraîneur à l’entame de la saison : « Ce sont les joueurs qui m’ont demandé. Pour le moment, ça se passe très bien, on est en phase avec ce qu’on avait envisagé, c’est-à-dire le maintien, on ne va pas se leurrer. On n’a pas fait de recrutement parce qu’on a voulu laisser la chance à ceux qui ont œuvré pour la montée. »

Une stabilité qui porte pour l’instant ses fruits, mais qui s’est également accompagnée de quelques changements, inhérents à la personnalité du coach, comme le livre David Journot, capitaine de l’Entente : « Il a amené de la rigueur, une autre approche du football. On a eu du mal à avoir ça, car c’est un club familial. Les présences à l’entraînement, la ponctualité, prévenir quand on n’est pas là, des choses basiques. J’ai joué 2-3 matchs en réserve parce que j’étais en méforme. D’autres y sont allés pour des problèmes de discipline. Mais c’est bien, ça remet tout le monde en place. » Une remise en place bénéfique, surtout que le groupe, en plus de ses installations défaillantes, ne peut compter que sur une vingtaine de membres. Un nombre peu élevé qui n’enlève rien à la qualité des présents.

L’amour sacré

Sébastien Marchandé le sait : l’avenir appartient à l’Entente. En phase de mutation, l’équipe à moitié saint-amouraine a quelques atouts à proposer. Des atouts qui n’ont pas encore donné la pleine mesure de leur talent : « On a de très bons attaquants qui vont très vite. Notamment à l’extérieur où on a fait de très bons résultats. On est capables de défendre très bien et de se porter très vite vers l’avant, c’est notre force. Ce sont des gamins qui sont très jeunes, qui ont 18, 20 et 22 ans, donc ils vont être dans la force de l’âge dans les années à venir, et on va se baser là-dessus. Et il faut qu’on se renforce à d’autres points, tout en leur apportant un peu de concurrence pour bouger tout ça. » Le futur a pour nom Fred Sixt, Alexandre Putin et les frères Jacquemond. Michaël, blessé à l’épaule depuis la mi-saison, ne prendra pas part aux débats de l’après-midi, mais devrait faire son retour d’ici peu. Une aubaine pour Marchandé et les siens, qui préfèrent toutefois se concentrer sur le championnat que sur cette rencontre de Coupe « hors de portée » : « Honnêtement, ça n’a aucune importance. Moi, je considère ça comme un match de préparation. On a 3 séances d’entraînement dans les jambes. On ne la gagnera pas et on joue contre un adversaire qui est premier de DH donc, faut pas se formaliser là-dessus. »

D’autant que pour la réception de Bresse, Marchandé devra composer avec deux suspensions et, surtout, cinq éléments partis disputer la finale de la Coupe de Franche-Comté de futsal. Des défections qui n’entament pas le moral du groupe en ce 14 février, comme le détaille l’entraîneur : « On s’est donné un petit challenge entre nous. Si on fait un résultat, les joueurs ont prévu de faire la Saint-Valentin collective. » Une Saint-Valentin de footballeurs, pendant que la ville se prépare à ouvrir son festival du film d’amour qui dure une semaine. Pour David Journot, les festivités attendront 18h45 et la fin de la rencontre. De toute façon, il le confesse : « Vous savez, j’ai 34 ans, c’est pas jouer le 14 février qui pose problème, c’est jouer tous les week-ends (rires)! Et puis on joue en fin d’après-midi, il y a toujours moyen de faire quelque chose dans la soirée. » Comme étaler quelques pétales de roses et se préparer une belle nuit sous le ciel dégagé de Saint-Amour.

Après la trêve internationale, place au festin !

Par Raphael Gaftarnik

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