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L’autre Big Four

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L’autre Big Four

Quatre équipes quatrièmes de Premiership. Liverpool, Everton, Manchester City et le dernier incrusté, Aston Villa (oui, avec John Carew) sont tous à égalité de points derrière l'intouchable Big Three promis à Cristiano Ronaldo, Arsenal et Chelsea – à vous de voir pour l'ordre. Donc pour cette 23e journée, c'est bien le pied du podium qui tiendra la tête d'affiche.

Vu que dans le trio de tête ça ne devrait pas trop bouger, étant donné que Manchester United, Arsenal et Chelsea jouent le même match, respectivement à Reading, Fulham et Birmingham, il est de bon ton de zoomer sur les trois rencontres le plus excitantes du week-end.

Samedi, Wigan – Everton

Sylvester Stallone vient de boucler Rambo 4. Tout comme Sly, leur fan number one, Everton, la coke, les pattes d’oie et le Botox en moins, lorgne sur la quatrième place de Premier League pour 2008.

Idéalement, les Toffees se voyaient soulever une coupe. Mais treize ans après leur dernier succès en FA Cup, ils se sont fait surprendre par derrière par la modeste formation d’Oldham (1-0) et la demi-finale de Carling Cup est mal engagée (défaite 2-1 à Chelsea à l’aller). Pourtant sur la berge bleue de la Mersey, la dernière place qualificative pour la Champions aurait un goût de trophée…surtout si cela devait se faire au nez et à la barbe du rival Liverpool.

Pour cela, David Moyes, au club depuis 2002, doit composer sans trois piliers de sa formation : le Yakubu, l’ancien Marseillais Joseph Yobo et Steven Pienaar, tous trois partis à la CAN. Du coup, il se contente de faire avec des chauves trapus (Andy Johnson et Lee Carsley), d’ex de Manchester United (captain Phil Neville et Tim Howard), un enfant du village (Tony Hibbert), un Scarface en défense (le buteur Joleon Lescott), un Cesc Fabregas sans le sourire Colgate mais avec une mauvaise peau et un gel bon marché (Mikel Arteta) et un mec qui mord son écusson quand il marque (Tim Cahill). Sur le banc, il y a même Tomas Gravesen. Dans le groupe pro, au sens large du terme, d’aucuns disent qu’ils auraient aperçu Andy Ver Meyde – probablement une légende urbaine. Côté mercato, Goodison Park a fait ses adieux à cette grande pipe de McFadden et a enregistré l’arrivée, ou plutôt le retour, de Manuel Fernandes.

Sinon, Everton c’était aussi le nom du groupe né de la séparation des Whatfor, gagnants de Pop Star sur M6 et que la danseuse Bruno Vandelli voulait initialement baptiser “Quadricolor”, comme « les quatre couleurs primaires » . Un peu de culture, merde.

Dimanche, Manchester City – West Ham United

Contrairement à son concurrent Everton, Manchester City n’aura pas le loisir cette saison de titiller, au classement du moins, son frère ennemi qui s’habille en rouge. Sven Goran Eriksson, avec la carte bleue de son président dans une main, aura quand même réussi la prouesse de remettre un peu de baume au cœur des supporters Citizens.

Surtout à domicile, où les Bleus clairs restent invaincus, affichant neuf victoires en onze matchs au compteur, tout en étant la deuxième meilleure défense du Royaume à la maison. Au Stadium, Micah Richards ou Richard Dunne n’ont pas l’habitude de plaisanter avec les attaquants adverses.

Et derrière eux, ils peuvent compter sur l’espoir du foot anglais, le gardien Joe Hart. A noter que le Suédois à lunettes a sous la main la plus belle brochette de portiers de l’île puisqu’il dispose de Kasper Schmeichel et d’Andreas Isaksson…Puis devant, on passe la manette à Elano et sa croix multidirectionnelle, ou à la nouvelle sensation d’Angleterre, Michael Johnson, pour faire la différence. Néanmoins, le Scandinave a piqué une vilaine colère le week-dernier, lorsque son onze s’est mis à jouer au kick and rush. Parce qu’il a peu confiance en ses “buteurs”, que ce soit Darius Vassell ou Rolando Bianchi, et que les solutions de remplacement sont floqués Mpenza et Samaras. Et Bojinov ? Faut voir avec ses ligaments croisés…Alors, il a bien essayé de se payer Adriano ou Anelka, mais en vain : la nouvelle piste mène à Podolski.

En face, à West Ham, il y aura du briscard, entre Lee Bowyer et Freddie Ljungberg, et de l’Anglais qui veut se montrer genre Anton Ferdinand ou Dean “Eminem” Ashton. Mais bon, ça reste une équipe qui a été bluffée à l’entraînement par Julien Faubert…

Lundi, Liverpool – Aston Villa

Eh oui, malgré Scott Carson dans ses barres, Aston Villa a pointé son vilain maillot dans la course à la quatrième place. En se penchant sur le papier, un “pourquoi pas?” peut vite poindre.

Derrière, on s’appuie sur la mèche de Martin Laursen, en comptant sur les déboulés des grosses cuisses du Hollandais Bouma à gauche (il pourrait bien croiser la route de Ribéry à l’Euro, celui-là).

Au milieu, Gareth Barry et Ashley Young, meilleur passeur du championnat, sont en opération séduction auprès de Fabio Capello. Tout comme Gabriel Agbonlahor devant, qui lui épaule John Carew, avec un certain succès (7 et 6 pions respectivement).

A l’extérieur, les ouailles de Martin O’Neill ont d’ailleurs marqué plus souvent que dans leur jardin, et n’ont perdu qu’une fois, à Manchester City.

Côté Liverpool, c’est pas la grande joie, et le fait d’avoir atomisé la modeste équipe de Luton en FA Cup cette semaine ne peut faire oublier que si on visait le titre au mois d’août sur la rive rouge de la Mersey, il va finalement falloir faire gaffe à ne pas finir septième.

Outre les illuminations de Fernando Torres et Gerrard, ça ne bouge plus beaucoup sur les ailes, alors que Voronin, Crouch ou Kuyt souffrent de la comparaison avec le goleador espagnol.

Sans se mentir, ça hume le match nul : Rafael Benitez a partagé cinq fois les points à domicile en dix matchs. Aston Villa est allé chercher cinq égalités en déplacement en dix matchs. Pourtant, avec un match en retard, les Reds seraient bien inspirés de décrocher ces trois points-là ; histoire de pouvoir remarcher un peu seuls sur la route du Big Four.

Autre phénomène un peu dingue : un Big Four du pauvre s’est aussi formé en bas du classement. Bolton, Birmingham, Wigan et Sunderland, du 15e au 18e siège comptent tous 20 points…Palpitant, hein ?

Pierre Maturana

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